Chapitre 13: Être enfin à sa place

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Pendant cette saison elles sont très belles, beaucoup plus belles qu'en hiver ou encore en automne. Ont ne les remarques jamais, pourtant moi je les ai toujours vue. Au matin de leurs vies, elles sont resplendissante et remplis de rosées. À la moitié de leurs éphémères vies elles dégage des phéromones qui attirent tous ceux qui sont dans les alentours. A la fin elles meurt seule, laissant le vent dans un dernier souffle l'aider à feconder d'autre fleurs.

Accroupis je lui caresse délicatement, la pétale, et lui sourie, allez savoir pourquoi.





- Nelly, voyons ne vous attardez point, vous risqueriez de vous perdre! Crie la voix lointaine de Monsieur Lucke.




Je laisse donc cette jolies fleur que j'aime tant voir, et rejoint en courant le benjamin des Strancy, soulevant derrières moi une masse de poussière.

Monsieur Edward étant partit vers le déjeuner, Monsieur Lucke à eu la bonne idée de m'emmener visiter les champs de fleurs de la famille Strancy, et découvrir les différents hectares.

Il fait beau, extrêmement beau ,et la chaleur n'est pas pesante. Un petit vent souffle, comme pour m'encourager à courir plus vite, il menace aussi de faire voler mon chapeau de paille. Je souris, c'est amusant.




- Je suis navrée, je ne m'attarderai plus. Arrivai je à dire à bou de souffle, le chapeau à la main, une fois près de lui.




- Ne vous excusez pas, pour de tels futilités, allons j'ai énormément de choses à vous montrez. Annonce t-il un sourire enjoué sur le visage.



Nous reprenons notre marche, Monsieur en profite à chaque fois pour me donner le noms de chaque espèce qu'il connaît. L'enfant Strancy s'arrête aussi pour les dessinées, dans le carnet qu'il a emporté. De la façon dont Monsieur Lucke me parle de ces plantes, cela ce ressent qu'il est passionné par cela. Après madame Elisabeth, voilà que je découvre qu'un autre membre de cette famille aime, ses choses si fragile qu'aucun de nous ne fais attention.

J'aurai du trouver cela stupide, de voir quelqu'un s'en intéresser, mais je me sens d'humeur joviale ces temps ci.

A demi-accroupi le derniers fils dessine une autres de ces fleurs, debout derrière lui un peu courbé je le regarde faire. Sans aucun doute, je peux l'affirmer Monsieur à du talent.

Devrai je lui dire?




- Je vous trouve fortement talentueux. Je déclare, consentré sur les coups de crayon.



- Et bien je vous remercie.


- Je souhaite devenir botaniste. Me confit-il.


- Vous le pouvez. Assurai je.

- Malheureusement non, pour mère il est improbable que l'un de ses fils finissent ainsi. Avoua Monsieur Lucke, toujours concentré sur ce croquis détaillé.

- Qu'il y a t-il de mal à cela? Je demande surprise.

- Rien justement. Le simple fait d'être née Strancy me l'interdit. Rétorque t-il, se levant, en prenant le soin de fermer son carnetat

















*




















J'aime vraiment ce champs de fleurs, il me donne l'impression d'avoir enfin trouvée ma place, pourtant je ne suis qu'une orpheline. Voilà que je deviens émotionnellement, c'est presque ironique.

Pourquoi suis je couchée dans ce champs en compagnie d'un blancs, entrain de regarder un couché de soleil? N'étais je pas sensée les détestés.

Les images de la journée me reviennent comme un flash, j'ai ris et pris du plaisir à être en compagnie d'un blancs, j'ai eu de la compassion pour lui, j'ai adorée cette journée. C'est évident depuis un bon bou de temps, je ne les déteste plus.
Je me rend compte que mon arrivée ici a tous chamboulé dans ma vie, mes idéaux, mon comportement, et probablement pleins d'autre choses que je n'ai pas remarquer.


- C'est peut-être ici que je serai enfin à ma place. Je spécule intérieurement.




Peut-être bien que oui, peut-être bien que non....



- Vous aviez déjà voyager? Je demande.


- Deux fois seulement. Me répond t-il.


- Où ?


- L'Angleterre et la France, de bien beau pays.


- Vous en avez, de la chance.

Moi je ne quitterai certainement jamais ce pays, et finirai probablement mon existence en changeant de famille.

- Oui la chance d'avoir pu voyager, mais le malheur de ne pas faire ce que je veux. Souffle t-il .



- C'est comme si vous n'étiez pas libre en quelques sortes. Je chuchote, d'une voix presque triste.



- Oui. Libre qu'en apparance. Dit il .


Mais lui au moins n'a jamais souffert de la faim, il n'a jamais souffert des coups, du froid, de l'hygiène, du travaille.



- Si vous pouviez, échangé votre statue ,contre le métier que vous voulez accomplir le feriez vous ?




- Oui assurément. Declare t-il

Je ne dis rien, et regarde le couché du soleil, le ciel continue peu à peu de changer de couleur, il se dégrade du bleu à l'orange puis du rouge en passant par le violet et le jaune.

Les nuages, blancs ont les voient mais plus de la même façon, ils sont devenus presque rose, sûrement grâce au nuances de couleurs.




- Nous allons rentrés il commence à faire nuit, et puis nous ne devons pas manquer le souper. Me rappelle Le jeune homme.


C'est sur ces mots que nous nous mettons en route vers le château Strancy.

















*













Tous le monde est assis à la table,il ne manque que Monsieur Edward, personne ne décide de l'attendre. Chacun entretiens une discussion avec l'autre, moi je titille mon assiette avec ma fourchette.

Hier il était plutôt anormale, quand je lui faisais la lecture, et puis il n'est toujours pas rentré est ce normale. je n'ai pas faim. Tiens c'est drôle il y a deux mois de cela, je mourrais tellement de faim, et maintenant j'ai le culot de refuser de manger. Si les vielles personnes du Mississippi me voyaient ainsi, elles auraient eux honte de moi...



Comment??? Suis je entrain de m'inquièter, pour ce vaurien??




Pauvre de moi je suis tombé bien bas.



Qu'il crève, je ne ressentirai aucune tristesses, au contraire je me serai enfin débarrassé de cet hommes pervert.







Je décide de manger,car j'en est la chance à présent. Je ne dois pas perdre toute mes valeurs, tout ce qui fait que je suis moi.















DarlingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant