d o u z e

146 29 7
                                    

17 décembre 2014

Il devait être neuf heures du matin, ou quelque chose dans le genre. J'étais levée depuis peu, et déjà, j'avais reçu un milliard d'appels téléphoniques d'amis ou de famille plus ou moins proche me souhaitant de passer une belle première journée de ma vingtième année.

J'en profitais donc pleinement, armée d'un bol de céréales et d'une cuillère, assise, dans un canapé, face à mon téléviseur qui affichait un quelconque film d'animation. L'histoire devait tourner autour d'un héros raté, dont les pouvoirs n'avaient jamais sauvés personne.

J'avais passé la journée ainsi, attendant patiemment les dix-huit heures : Ashton passerait me prendre, mais il ne m'avait pas relevé où nous allions passer la soirée. Peut être simplement chez lui, au bowling, dans un petit restaurant chaleureux ou je ne sais quoi encore. J'étais heureuse d'enfin passer une véritable soirée à deux : quand nous sommes près l'un de l'autre, il y a souvent quelques fans entre nous, voir Calum ou Michael.

Ce soir nous serions deux.

dix-huit heures trente passé. Ashton ne répondait ni aux appels, ni aux messages.

dix-neuf heures. J'avais retiré mes talons et allumé une émission de cuisine qui passait sur une chaîne locale.

vingt heures, toujours rien. Je m'étais endormie sur des conseils pour cuire sa plie au citron. Je me levai et me servit une bière.

vingt-deux heures, je fini mon repas à base de reste de pizzas diverses. Je montais me coucher, sans aucunes traces d'Ashton,

toujours.

MEMORIESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant