Chapitre 1

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Elle se réveilla en tremblant de froid, les draps qui étaient posés sur elle étaient légers. Trop légers. Sa température avait bien évidement chutée et sa louve n'avait pas l'air de la réchauffer.

La pièce était grande et sombre, il faisait nuit. Seulement, on voyait bien que la chambre avait quasiment que des objets de couleur foncée, ce qui ne lui permettait pas de bien observer l'endroit où elle se trouvait. Mayla couina et chercha à se couvrir avec de plus grandes couvertures mais elle n'avait qu'un drap à sa porté de main.

Soudainement, la mémoire lui revint et elle releva le tissu qu'on lui avait enfilé. La femme fut choquée lorsqu'elle remarqua que sa peau était lisse. Il n'y avait plus rien. Ses deux blessures avaient disparues, ce qui voulait dire qu'elle dormait depuis plusieurs jours. Cela faisait plusieurs jours que l'attaque avait eue lieux, que des loups avaient attaqués sa meute et tués tout ce qui bougeait. Y comprit ses parents, son jumeau et sa petite sœur ainsi que ses meilleurs amis. Elle avait tout perdu tout ça à cause d'une simple histoire de territoire.

Pour se réchauffer elle plaça ses jambes contre sa poitrine et si elle avait froid, sa louve n'avait pas possession de son corps comme elle était supposée. Mayla ne sentait plus aucune présence d'elle, même pas dans son esprit. Ce qui n'était pas habituelle.

Après quelques minutes à trembler de froid, la femme décida de se lever à la recherche de quelque chose pour se réchauffer. Il avait probablement quelque chose dans cette géante chambre. Cependant à la place de se lever normalement, une affreuse migraine pris sa tête en otage et bloqua toutes ses pensées. Elle appuya ses doigts sur ses tempes, pour essayer d'atténuer la douleur tandis que son corps se courba vers l'avant lorsqu'elle fut prise d'une nausée, prenant de l'expansion dans tout son corps ce qui fit pour effet d'être la goutte de trop. Son corps s'effondra sous la pression et elle poussa un cris de surprise. Elle croyait l'avoir fait mais elle n'entendait rien. Son odorat, cependant marchait très bien. Car elle sentit un loup entrer dans la chambre. Il était un des loups qui l'avait trouvée au seuil de la mort. D'ailleurs, il devait lui avoir fait quelque chose de spécial si elle était encore en vie aujourd'hui. Elle était encore en vie, malgré sa malchance habituelle. C'était un miracle de Marrok.

L'homme s'accroupit devant elle et tentait de parler mais elle entendait toujours rien, même lorsque son visage carré se crispait signe qu'il hurlait quelque chose. Ses oreilles bourdonnaient cruellement comme si quelque chose créait un combat dans sa tête, c'était désagréable.

Quelques instants plus tard, une deuxième ombres apparue dans sa vision flou. Une deuxième personne avait rejoins la première. Ensuite son regard redevenu brusquement clair, lui permettant de bien regarder les deux hommes accroupit devant elle. Puis elle se figea.

Celui qui était le plus proche était un homme d'une cinquantaine d'années, il avait les cheveux sel-poivre, longs et frisés. analysant May de ses grand yeux brun et son air professionnel. Lorsqu'elle posait son regard sur l'autre homme en retrait, ce fut le choque. Un frisson paralysa sa colonne vertébrale, alors qu'elle détaillait sans gène l'homme qui l'avait sauvé. Elle reconnaissait son odeur cuivrée. C'était lui, avec sa mâchoire carrée, une barbe noir mal rasée qui la couvrait sans gène. Il était musclé, très musclé. Ou plutôt très baraqué. La chose qui lui fit perde ses moyens ce fut ses yeux. D'un vert émeraude, tellement profonds qu'ils brillaient sous la lueur sauvage de son loup.

Alors qu'elle fixait l'homme devant elle, tourmentée, elle sentit quelque chose lui piquer dans le cou. Puis son corps s'effondra au sol, plus aucune sensation parcourait son corps. Elle était époumonée et complètement perdue. Elle ne savait plus où elle était, n'étant pas sûr de ce qu'il s'était passé dans son territoire elle ne savait plus comment réagir. Puis quelqu'un la retourna sur le dos, alors qu'elle essayait de comprendre ce que l'homme médecin disait.

Hard LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant