Chapitre 15

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La seul solution pour réparer cette erreur est une guerre.

Les cheveux roux de Mayla étaient encore plus emmêlés qu'ils ne l'étaient avant. Ils l'avaient fait dans cette cuisine moderne où les parents de Noah ont l'habitude de cuisiner les repas que tout le monde mange. Et il l'avait interrompu pendant un moment d'extase à manger des biscuits. Ces fabuleux biscuits aux chocolat. D'ailleurs, où étaient-t-ils? May regarda autour d'elle alors que Noah commençait à cuisiner leur déjeuner. Elle ne voyait plus la boîte de gâteaux nul part dans la géante cuisine. 

— Où... est ma boîte de biscuits?

Elle se retourna vers Noah qui se tenait torse nu, une fourchette à la main alors que les tranches de bacon qu'il faisait cuire sautaient dans la poêle.

— Et pourquoi devrais-je savoir?
— C'est toi qu'il l'a lancé!
— Tu me provoquais volontairement, fit-il sur le même ton accusateur.
— Tu t'es jeté sur moi alors que je mangeais, mes, biscuits, rétorqua-t-elle.

Il poussa un grognement d'avertissement, avant de flipper les bacons qui étaient en train de cuir. L'odeur donnait énormément faim à May, malgré qu'elle avait presque mangé une boites de biscuits au complet.

— Pauvre biscuits, comment doivent-ils se sentir maintenant? Je n'ai même pas eu le temps de tous les manger, tu vois? Tout ça à cause de toi.
— Et moi je t'ai mangé!

Elle beugla quelques instants avant de remarquer qu'elle avait subitement arrêtée de remplir ses poumons d'aire. Noah lui jeta un coup d'œil amusé par dessus son épaule alors qu'elle laissait son regard descendre le long de son dos qui rendait son tatouage d'ailes beaucoup plus réaliste, jusqu'attend qu'elle s'arrête à son postérieur musclé derrière le tissu épais de son jogging gris. La chaleur dans son bas ventre réapparu comme un coup de fouet, puis un grognement en suivit. Ce n'était pas le sien, mais celui de Noah.

— Arrête ça, petit écureuil.

Elle détourna le regard, sentant ses joues chauffer et son ventre se crisper.

— Quoi? Tu as jeté mes biscuits alors je suis fâchée!
— Et tu vas me faire quoi, s'amusa Noah en lui jeta un autre regard par dessus son épaule. Tu vas me donner la fesser, je n'attends que ça!

May releva les yeux quand elle l'entendit ricaner, mais une idée lui trotta l'esprit. Une merveilleuse idée, même.

— Non, je ne t'embrasse plus pendant deux jours.

Il avait passé à un cheveux de la perdre, ils avaient fait l'amour sur l'îlot central de la cuisine commune. Alors c'est hors de questions qu'il ne l'embrasse pas pendant deux jours.

— Je les ai jeté, capitula Noah.

Son visage se fendit d'horreur, ce qui fit éclater Noah de rire. Elle avait tout d'un coup une envie d'éclater en sanglot et de s'enfermer dans la salle de bain pour ne plus jamais en sortir. Eh oui, pour des foutues biscuits, elle avait le goût de faire une crise de nerfs.

— May, est-ce que tu vas pleurer?

Elle releva les yeux et regardait son compagnon qui était retourné vers elle avec les sourcils froncés.

— Tu as jeté mes biscuits!

Sa voix se brisa et Noah parut amusé avant de mettre les bacons dans une assiette avant de se diriger vers elle.

Hard LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant