Chapitre 10

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-Comment as-tu su où j'habitais ? -me demande l'autre idiot sur le bord de l'entrée.

-Je sais que vous avez mon sac à main et je suis venue le récupérer. Allez dépêchez vous et donnez le moi ! - lui répondis-je en agitant mes mains dans tout les sens devant ses yeux.

L'inconnu soupire et fait deux pas en arrière en ayant l'intention de me refermer la porte au nez mais avant qu'il ne puisse le faire, je me jette en avant et je lui passe sous le bras.

-Je peux savoir ce que tu fais là ?! - me cri-t-il au visage- C'est chez moi ici et tu n'es pas la bienvenue ! Dehors !!!

Bon d'accord, là il était furieux mais je n'avais pas fait tout ce chemin pour rien. Je vais récupérer mon sac aujourd'hui quoi qu'il en coûte !

-Rendez moi mes affaires et je m'en irai. - lui dis-je calmement en haussant les épaules.

Ce geste avait le don d'énerver mes parents et on dirait que l'inconnu aussi. Les muscles de son cou étaient tendus tout comme  sa mandibule et ces biceps. Il était en position d'attaque.

Peut-être qu'énerver un homme que je ne connais pas, chez lui, n'était pas une très bonne idée ? Allait-il m'agresser ? Il commençait à me faire peur...

-Répond moi d'abord. -siffla-t-il entre ses dents - Comment as-tu-su que j'avais en ma possession ton sac et où j'habitais ?

Je décide de lui dire d'un coup et d'en finir une fois pour toute, ainsi, je pourrais récupérer mes affaires et m'en aller.

-Je ne savais pas que c'est vous qui l'aviez tout d'abord ! - lui criai-je au visage - Et la géolocalisation de mon iPhone m'a tout simplement indiqué cette adresse alors je suis venue.

Il me surprend énormément en rejetant la tête en arrière et en se mettant à rire, ses muscles se détendant visiblement. Je ne vois vraiment pas ce que j'ai dis d'aussi drôle. Je me repasse les dernières secondes de notre discussion au ralenti mais je ne vois rien d'hilarant.

-Vous avez fini ? - je lui demande en croisant les bras sous ma poitrine.

Il récupère doucement sa respiration et me regarde de nouveau les larmes aux yeux après son fou rire.

-T'es vraiment stupide, c'est pas croyable.

Et il s'en va, me laissant seule dans la somptueuse entrée de la villa.


 


 

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