Chapitre 9 - Version Millie

219 28 5
                                    


-Qu'est ce que tu fais là ?! -me cri-t-il au visage.

La même phrase interrogative était sur le point de sortir de ma bouche à ce moment mais fût bloquée par le court circuit de mon cerveau face à ce que je voyais.

L'inconnu du magasin se tenait sur le rebord de la porte... torse nu.

Torse nu !


Et mon Dieu ! Quel torse !


Il était bien foutu, je l'avoue. Il devait passer des heures dans sa salle de sport et ça valait le coup. Sa peau bronzé était parfaitement étirée sur ses pectoraux et son six-pack ferait envier Taylor Lautner. Si je dévie mes yeux plus bas, je craint de commencer à baver comme un escargot d'après ce que j'aperçois du coin de l'œil.


Mais d'abord, qui se balade comme ça avec ces températures ?

Un mouvement brusque devant mes yeux me fit sortir de mon état d'extase. Je cligne des yeux plusieurs fois et focalise mon attention sur son visage. L'inconnu venait de faire claquer ses doigts devants mes yeux.

Pour qui il me prend  ? Son chien ?

Ma colère revint avec plus de force après avoir connu l'identité de l'habitant de cette maison. Pas besoin de lui poser la question, j'étais assez intelligente pour faire le lien.

Il était vraisemblablement là car il y habitait. Je ne vois aucune autre explication.

Voilà pourquoi j'était sûre d'avoir laissé mon sac dans le magasin, je l'avais laissé là bas mais cet idiot avait dû le prendre. Salaud !  


Et moi qui paniquais de mon côté sur la suite des conséquences qu'aurait la perte de mon sac dans ma vie future. Salaud !!


Il me regardait encore avec ses énormes yeux vert noisette tout en serrant le rebord de l'énorme porte d'entrée si fort que ses articulations étaient visibles d'ici.


Il n'avait pas l'air content de me voir et il avait l'air furieux d'après son expression faciale.

Je suis persuadée d'avoir la même expression sur mon visage.

Personne ne joue avec moi comme ça.

Tu viens de déclencher la guerre.


Je vais combattre.


Et je vais gagner, mon chéri. Sois en sûr.


J'affiche mon sourire le plus ''bitch'' que je connaisse et je lève ma main, la paume vers le ciel :


-Mon sac, espèce en voie d'extinction. -exigeai-je d'une voix menaçante.


 


 


 

Bed StoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant