Chapitre 13- Nouvelle promesse

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On l'avait fais. C'était ma première fois. Je n'étais pas prête. Je n'avais pas eu le temps de réfléchir. J'aurais voulu que ce soit magique, c'était terrible. Terriblement pas comme je le voulais.
Mais le pire c'est ce qui m'a attendu après.

Plus de nouvelles, aucune. J'envoyais des messages, Noah ne répondait jamais. C'était comme un retour en arrière. J'étais terriblement inquiète.

De plus, je n'avais personne à qui me confier : Claire était parti chez sa tante en Espagne pour tout le mois d'août et Arthur laissait ce maudit volet fermé.

J'étais vraiment seule.

Celà fesait longtemps que ça ne m'étais pas arriver. Pile un an pour être précise. Juste avant ma rencontre avec Arthur. La boucle est bouclée. Il faut recommencer. Le 10 août 2013, je décide de ravaler ma fierté. Je toque chez lui. Il m'ouvre. Il me regarde de haut en bas puis de bas en haut et enfin il parle.

-Bonjour.

Il n'affiche aucun sourire.

-Salut.

Aucune expression sur son visage.

-Tu as besoin de quelque chose.

Je m'attendais à un déclic et qu'il m'accueille dans ses bras. Mais ce n'est pas un film. Je n'avais qu'une chose à lui répondre : la vérité.

-Oui. J'ai besoin de toi.

J'avais explosé en sanglots. Il m'avait tellement manqué et toutes ses aventures n'était pas faite pour la fille que j'étais.
Il m'avait dis de monter dans sa chambre et de l'attendre. C'est ce que j'avais fait. Ce que je n'aurais pas du faire d'ailleurs. Son ordinateur était allumé, la page qui s' y affichait était sa boîte mail. Un détail attira mon attention, dans ses mails déjà lus, un message de Noah. Noah qui ne répondait à aucun de mes SMS et mails. La curiosité était trop intense. Je l'ouvra.

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De : Noah le beau gosse
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À : Arthur le naze
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Objet: la petite poupée
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Wesh gros !

T'espérais que j'avais eu un accident ? Hé beh non je suis bien rentré.
Maintenant que l'histoire avec la petiote est fini, on peut redevenir de vrais potes.
J'en ai réellement fini avec ta voisine, c'était un bon coup mais tu me connais.
Quand tu te la tapera tu me dira ce que t'en pense. La Amélie est bien de trop facile pour que tu t'en prive.

À la prochaine
Noah

PS : Tu penseras à me renvoyer ma brosse à dents.

Chacun de ses mots m'ont poignardés le cœur. Arthur était entré dans la chambre. Son regard fut directement dirigé vers l'ordinateur.

- Amélie...

- Dis moi que c'est une blague, que je vais me réveillé.

- Je suis désolé
.
Mon coeur s'est brisé.

-C'est impossible.

- J'ai essayé de te prévenir. Tu ne voulais pas m'écouter.

- Je n'étais qu'une parmis d'autre. Une fille facile.

- Non, tu n'es pas la fille qu'il a décrite. Je te connais tu n'es pas comme ça.

- Si je le suis mais c'est terminé. Arthur ?

- Oui ?

- Peux-tu me faire une promesse ?

- Tout ce que tu voudras.

- Laisse moi, ne vient plus vers moi, plus jamais et fait passer le message à Claire ainsi qu'à toute la bande.

- Pourquoi tu me demande ça ? Tu as besoin de nous.

-Je n'ai besoin de personne. Tu dois me le promettre.

-Promis.

- Adieu Arthur.

- Adieu Amélie.

La tristesse a laissé place à la colère.
Amélie, fille douce, gentille et intelligente n'existe plus. L'autodictate qui restait assise à son bureau s' est levé pour ne jamais s'y rassoir. Elle est parti pour un aller sans prévoir de retour.

Être ou ne pas être une fille facile Où les histoires vivent. Découvrez maintenant