Être ou ne pas être une fille facile

Chapitre 10 - Moi, Noah

Changement de point de vue : Noah !

Bonjour. Je suis Noah. Je suis le monsieur beau gosse, grand, brun, sportif, admiré, badboy. Ça vous étonne déjà moins qu'Amélie soit tombée sous mon charme, n'est-ce pas ? Et puis ce n'est pas comme si je ne savais pas y faire avec le genre féminin. Ces longs mois d'absence de ma part n'ont existé que pour la faire succombée. Rhô soyez pas choquer !

Je ne trouvais pas Amélie très belle mais c'était une proie bien trop facile pour que je n'en profite pas. Ho là ho là on se calme je vous entends dire que je suis un salaud !
J'étais comme j'étais.

On était début juillet. J'étais en route pour aller chez Arthur et j'allais enfin découvrir si mon plan pour Amélie avait marché.

Au moment même où j'étais descendu de la voiture, Amélie a levé la tête. Elle était assise au bord de la piscine, en petit maillot de bain, ses cheveux voletaient dans le vent.
Elle ne s' est pas levée. Arthur est arrivé, on s'est salué. Il a voulut me présenter Amélie.

-Alors Noah, je te présente Amélie, c'est ma voisine.

-Ho mais on se connaît
!
À cette remarque Amélie s'était levée, paniquée. J'ai directement compris qu'elle n'avait pas parlé de nous à Arthur.
Le bon sens d'Amélie l'avais sauvée.
-Ba oui à Halloween ! Contente de faire ta connaissance.
-Ha oui.
Arhur avait compris qu'il y avait quelque chose de louche. Il m'avait demandé le soir comment je trouvais Amélie.
-Tu l'as trouve comment ?
-Qui ?
-Amélie !
-Soyons franc plus qu'une semaine et je l'ai pécho.
-Nan ! Pas elle ! Tu la laisse tranquille.
-Trop tard.
-Tu n'avais pas le droit !
-C'est elle qu'y est venu me chercher.
-N'importe quoi !
-Sois pas borné.
-J'y crois pas que tu as osé.
-Tu sais très bien que c'est moi qui décide, comme toujours.
-Ce que je peux te haïr.
-Haït là elle plutôt que moi.
-Je ne parle pas que de ça et tu l'as très bien compris.

Bien sûr que je savais de quoi il parlait mais j'étais concentré sur ma proie. Dans combien de temps Amélie craquerait ?
J'étais étonné qu'elle ne m'avait pas sauté dans les bras à mon arrivée. Serais-ce plus compliqué que ce que je pensais ?

Le lendemain à mon réveil, Arthur n'était pas là. Il m'avait laissé un mot me disant qu'il était parti faire des courses. Quel menteur ! Je le voyais dans la chambre d'Amélie à travers la fenêtre. La discussion avait l'air animée. Animée au point qu'Arthur la claque à ce que je vois. Enfin je pense car je ne peux pas tout voir non plus, la fenêtre n'est pas si grande, j'ai juste vu sa main partir. Quelques secondes plus tard, je ne le vois plus dans la chambre, il était sorti.

Lorsqu'il rentre enfin, je ne m'étais pas gêné pour demander si Amélie viendrait profiter de sa piscine. Il ne m'avait pas répondu ce qui m'avait bien fait rire intérieurement.
Une idée germa en moi, Amélie dans un état de faiblesse grâce à sa fâcherie avec Artur serais plus facile à atteindre.

Voilà. Je m'arrête là parce qu'Amélie va encore se plaindre : "c'est mon histoire c'est moi qui raconte et patati et patata en plus tu vas choqué mes amis". Ce qu'elle n'a pas compris c'est que vous n'êtes pas ses amis. Bref salut !