Chapitre 17- Bêtise en centre ville

9 2 1
                                    

/!\ Ce chapitre est loin comparé au autres et il y a moins de dialogue que d'habitude (plus chiant à lire) /!\

Résumé
Amélie est punie pendant les grandes vacances suite aux mauvaises notes de son dernier trimestre.

Le cinquième jour, je n'en peux plus. Il est temps d'agir. Dès 9h, heure à laquelle mes parents partent travailler, je sors. De toutes façons, ils m'ont dis qu'il ne pourrait pas vérifier aujourd'hui pour des raisons que je n'ai pas retenue.

Mes amis m'attendent à l'arrêt de car. Direction le centre ville. Cela ne m'amuse pas la ville. Pourquoi aller au cinéma, faire du shopping alors qu'on peut faire des bêtises à côté de chez nous ?

Mes amis ont répondu simplement à cette remarque par : " Si tu trouves qqch, on peut toujours le faire en ville".
Ils auraient mieux fait de se taire car j'ai eu une idée. Une idée avec laquelle vint les problèmes.

"Ça vous dis de sauter en parachute?"

Je connaissais un local où l'on pouvait trouver le matériel et le lieu idéal.
Pour le local, on a essayé de forcer le cannedas qui se trouvait à l'entrée avec une épingle à cheveux comme dans les films d'espions. Bien sûr ça n'as pas marché. Les épingles en fait c'est comme les mecs. Ce qu'on veux faire avec n'existe que dans les films.
Au final, on a explosé la serrure avec une pince de bricolage comme des voleurs. Remarque c'est exactement ce qu'on est.
J'ai trouvé d'un coup d'oeil les parachutes. On en a embarqué un chacun soit six parachutes. Leurs disparitions ne risquent pas de passer inaperçus. Ce n'est pas grave, personne ne va le découvrir avant que l'on ai terminé.

Une heure plus tard, nous sommes au pied de la plus haute tour de la ville. Elle est assez populaire pour les soirées qui y sont organisés tout en haut.
Ce sont des soirées plutôt chics, auxquelles les invités parlent un langage soutenue et portent des chemises ou des robes. J'y avait été convié une fois avec mes parents, ce qui m'avait permis de rencontrer un célèbre auteur dont aujourd'hui j'ai oublié le nom.

Mes centres d'intérêts ont changés.

Il ne nous faut que quelques minutes pour atteindre le haut de la tour grâce à l'ascenseur. En journée, on y trouve des touristes qui y admirent le ville. Six jeunes et leurs gros sacs suspects ne passent pas discrètement, on a intérêt à vite agir.
Malheureusement pour monter sur la terrasse d'immeuble on doit passer par la porte que se trouve à côté du bar. Porte interdite mais pas fermée à clé. Pendant qu'un de mes amis drague la serveuse (agée de deux fois son âge). On est trois à voler des bouteilles d'alcool, atteindre la porte et la franchir. Mais le claquement de la porte à fait réagir les serveurs non occupé qui se sont empêchés d'appeler la sécurité.

On est sur le toit. Mes amis ne veulent plus sauter. Je les pousse vers le bord. Ils ne veulent vraiment plus sauter. Deux agents de sécurité surgissent sur le toit. L'un de mes amis n'hésite soudainement plus et saute. J'entreprends de le suivre quand celui qui reste me retient par la jambe en me suppliant.

-Ne me laisse pas !

-Je ne peux pas me laisser prendre !

J'entend les bouteilles clinquantes dans mon sac et me souvint aussi de l'interdiction de mes parents. Et j'entend mon ami se plaindre.

-J'ai peur. Ton idée était nul. Assume !

-Je suis désolée.

Et j'ai sauté. Et j'ai crier. Et j'ai hurlé. Et j'ai vu ma vie défilé devant mes yeux. Puis j'ai enfin ouvert mon parachute. Je me suis sentie volée. Je me suis sentis libre. Sensation qui n'a duré que quelques secondes car dès l'atterrissage j'ai du prendre mes jambes à mon cou.
J'ai fuis puis je me suis cachée.

Être ou ne pas être une fille facile Où les histoires vivent. Découvrez maintenant