C'était nous

14ème Chapitre : Tu es la seule

    Le trajet me semble être une éternité depuis qu'il m'a avoué qu'on allait chez lui.  Aucun de nous deux ne parle et j'ai les yeux rivés sur la vitre ce qui me permet de pouvoir regarder le paysage. Pleins de questions me viennent en tête : Que va-t-il se passer chez lui ? Va t-il m'ignorer ? Allons nous récupérer ses affaires ? Tout d'un coup, je me rend compte que le moteur c'est arrêté. Je détourne mon regard et fixe mon petit ami.

Eliot : Voila, on est arrivé.

    Lorsque je regarde devant moi, j'aperçois une petite maison. Je m'attendais à tous sauf à ça... Je m'attendais à un immeuble, ou il y habiterait un appartement et au lieu de sa je me trouve devant une petite maison avec une clôture et un petit portail en bois.

Eliot : Salomé ?

    J'entends le son de sa voix qui me fait sortir de mes pensées et le regarde à nouveau.

Eliot : Ca fait plusieurs fois que je t'appel.

Salomé : Excuse moi, j'étais dans mes pensées...

Eliot : J'ai bien vu ça. Dit-il en rigolant. On y va ?

    Je le vois ouvrir sa portière et sortir de la voiture et je m'exécute à mon tour. Il me prend la main et nous nous dirigeons vers la maison. Arrivé devant la maison, Eliot sort les clés de sa poche et ouvre la porte. Une fois rentrée, j'examine l'intérieur de cette maison. A droite j'aperçois une cuisine, à gauche ce qui semble être un salon. En face se trouve un escalier en bois. Je remarque à présent qu'a côté de moi ce trouve une petite commode en bois et juste au dessus des photos. Je reconnais alors Eliot ayant 10 ans de moins avec ce qui sont surement ses parents. Les trois abordent un grand sourire et ils semblent être une famille très heureuse. Je me tourne vers Eliot qui vient de fermer la porte juste derrière nous.

Salomé : C'est mignon chez toi !

Eliot : C'était la maison de mes parents. On monte ?

    Je ressens une sensation bizarre quand j'entend le mot "était". Je remarque tout un coup que la maison est bien calme. Mais je n'ose pas demander à Eliot des informations sur ses parents.  Je décide donc de le suivre et monte les escaliers. On atterrit dans un couloir et il continue à avancer jusqu'à la dernière porte. Nous rentrons dans sa chambre et je me rend compte qu'elle est beaucoup plus simple que je pouvais l'imaginer. Il y a un lit deux places au milieu à gauche. Juste en face un bureau et à côté de ce bureau, une penderie.

Eliot : Tu sais que tu es la seule que j'ai amené ici ?

    Un frisson me parcours tout le corps lorsqu'il me dit ça. Rien que d'imaginer être la seule à avoir fait quelque chose avec lui, être la première rend l'instant unique.

Salomé : Je...Euh...

    Il s'approche de moi, aussi près que cela m'empêche presque de respirer. Je sens son souffle sur son visage et le regarde. Il semble immense à côté de moi. Plus les secondes passes, plus ma respiration devient forte. Je sens une de ses mains se poser sur le coté de mon ventre, puis descendre jusqu'à ma hanche. Il me tire vers lui, comme si nos deux corps n'était pas assez proche à son goût.

Eliot : Si tu savais à quel point tu me rends dingue...

    Ses mots font réagir tout mon corps et j'ai l'impression de n'avoir plus aucun contrôle. Je n'arrive plus à bouger et je reste là à le fixer. Je remarque que son regard quitte le mien pour parcourir tout mon corps et je remarque qu'il se mord les lèvres inférieurs. Tout un coup je rapproche de plus en plus ma tête de la sienne et décide de lui offrir un baiser furtif. Il me regarde étonné et je regrette pensant qu'il à du trouvé ça nul ou même pathétique, mais à la place il vient mettre son autre main au niveau de mon coup et m'embrasse. Cette fois, ça n'a plus rien à voir. Je le sens avancer jusqu'à me ramener au rebord du lit. Je tombe sur le lit et l'entraine avec moi. Il est sur moi et je me rend compte que nous n'avons jamais était aussi près l'un de l'autre. Notre baiser s'accentue et je sens sa main passer sous mon tee-shirt ce qui dévoile une partie de mon ventre. Il me caresse le ventre et je tente d'enlever mon haut. Quand je réussie, il s'arrête et me regarde, puis se décale pour s'assoir à côté de moi. Je me sens terriblement gênée et vexée de sa réaction. Je remets le plus vite possible ce que je viens d'enlever et regarde partout sauf dans sa direction. Je sens son regard sur moi.

Eliot : Salomé...

Salomé : Non laisse tombé.

Eliot : Regarde moi.

    Je me tourne vers lui et sens le rouge monté jusqu'à mes joues.

Eliot : Tu es magnifique je t'assure, c'est juste que...Je peux pas...

Salomé : Quoi ? Répondis-je dans l'incompréhension.

Eliot : Tu es vierge. Je peux pas t'imposer ça maintenant, dans cette endroit. Je veux que le jour où sa arrive, ça soit le moment et l'endroit parfait pour toi, tu comprends ?

Salomé : Oh...

    Je me sens de plus en plus mal à l'aise et je crois qu'il le remarque puisqu'il se lève et me tends sa main pour m'aider à me lever du lit.

Eliot : Tu veux m'aider à prendre mes affaires ?

Salomé : Oui !

Eliot : Alors c'est parti !

    Je le regarde se diriger devant son armoire, prendre des sacs de sports, puis commencer à prendre des affaires pour les mettre dedans. Je me dirige près de lui et reproduit la même chose. Après avoir mis ce qu'il considérait comme "suffisant pour l'instant", il me proposa de rentrer.

    Sur le chemin du retour je me rends compte qu'en rentrant il y aura Ian et je commence à stresser. Je me demande comment les deux vont faire pour survir dans la même maison. Je regarde Eliot et il me regarde à son tour tout en me souriant. Nous arrivons et Eliot se garre.  Nous sortons et j'ouvre la porte de cette grande maison.

Salomé : NOUS SOMMES ARRIVÉES !!!!!!

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Comme promis, un nouveau chapitre ! J'espère qu'il vous plaira autant que le dernier ;)

Sarah ♥