C'était nous

3ème Chapitre : Révélation

    Arrivé à la maison, j’entendis des rires :

Eléonore : Chérie, c’est toi ?

Moi : Oui !

Eléonore : Ton père est la vient !

Moi : (en chuchotant) Génial…

Mon père (Edward) : Tiens, Salomé ! Comment ça va les cours ?

Moi : Bien, comme toujours ça n’a pas changé en un mois. Dis-je sèchement.

Eléonore : Ne parle pas comme ça à ton père ! Me dit-elle avec son regard noir.

Edward : Laisse, je peux comprendre…

Moi : Non tu ne comprends pas c’est ça le problème tu comprends rien ! Maman je n’ai pas faim je vais dans ma chambre.

    Je partis directement dans ma chambre en claquant la porte. J’entendais ma mère dire que c’était les hormones et que ça me passerais. Elle se mentait à elle-même et elle le savait. Il n’était jamais là et elle ne pouvait pas le renier. Je m’allongeai dans mon lit, je repensais à Eliot qui m’avait défendu. Pourquoi il avait fait ça ? Il ne me connait même pas ! Je pensais aussi à Julien, comment avait-il pu revenir me parler…

*Analepse*

Je venais d’arriver devant chez Julien, et je vis une voiture rouge. Je savais qu’il n’avait pas de sœur et qu’il ne s’était pas acheté de voiture. Cette voiture faisait voiture de fille riche. Je me dirigeais vers la porte d’entrée, j’ouvris avec la clé que Julien m’avais passé quelques temps plus tôt. Quand je fus entrée chez lui, je me dirigeai donc vers sa chambre. J’entendis des bruits, des bruits dont je savais déjà qu’il ne fallait pas que j’entende. Sa porte était entre ouverte et je savais qu’il ne fallait pas que j’ouvre, je savais que la scène que je verrais me ferais mal, mais je devais en être sûr. En ouvrant la porte j’ai aperçu des vêtements par terre, de fille et de garçon. En levant la tête c’était Laura, ma pire ennemie, elle était sur lui, elle me regarda en souriant, et les larmes me montèrent aux yeux. Julien lâcha un « merde » dès qu’il me vu. Je fis demi-tour le plus vite possible et je partis de chez lui en courant. J’ai pleurais toute les larmes de mon corps pour un mec qui ne le méritait même pas.

*Fin d’analepse*

    Le lendemain, j’aperçu Eliot mais j’ai détournai le regard en baissant les yeux.

Léa : Oh mais pourquoi tu rougis comme ça  Salomé ?

Moi : Je ne rougis pas !

Caroline : A peine !

    Et on se mit à rire comme des enfants jusqu’au moment où Julien arriva.

Julien : Salut ma belle, je t’ai manqué ?

Caroline : Putain, dégage Julien tu fais chié merde !

Léa : Ouais sérieux Julien passe à autre chose !

Julien : Doucement les filles !

Moi : Ecoute Julien, tu es mignon mais c’est trop tard, j’ai un nouveau copain.

Julien : Ah oui et il est où se copain ?

    Je savais que Eliot nous regardait, je sentais son regard sur moi, alors je fis la première chose que j’ai pu trouver. Je me suis dirigeai vers Eliot, je me rapprochais délicatement de son oreille, et lui chuchota :

Moi : Stp, fais ça pour moi.

    Je lui fis un bisou sur la joue, ce qui me donna plein de frisson et lui dit :

Moi : Tu viens chéri ?

Les filles me regardèrent avec de grands yeux et Julien était à la fois choqué et énerver. Tout le monde portaient le regard sur nous et Eliot me pris la main en me sortant du lycée. Il m’amena dans un coin tranquille et me fit signe de m’assoir à côté de lui. Son bras touché le mien et ça me donnait des frissons, mais ces frissons étaient agréable et tout le frissons que j’avais avec lui me faisait cet effet.

Moi : Je suis désolé de t’avoir mêlé à ça...

Eliot : Il n’y a pas de problème, ne t’inquiète pas pour ça.

Moi : Oui mais à cause de moi on doit faire semblant de sortir ensemble ! C’est n’importe quoi !

    Cette phrase me mis mal à l’aise et je rougis. Eliot l’avait vu et il fit un de ses plus beaux sourires.

Eliot : Ça ne me dérange pas de faire semblant de sortir avec toi, bien au contraire. Mais j’aurais juste préférer que...

Moi : Que ?

Eliot : Non Laisse c’est débile…

Moi : Non, dit moi ! Ça ne doit pas être si nul que ça !

Eliot : J’ aurais juste préférer que ça soit vrai…

    Je tournai mes yeux vers lui et je rougis. Il regardait en face , dans le vide, puis il baissa la tête et se leva pour se mettre en face de moi.

Eliot : Tu vois c’est débile !

Moi : Non ce n’est pas ça… c’est juste que... Enfin…

    Je n’eus pas le temps de finir ma phrase qu’il me tira vers lui. Il me tenait par la taille, je rougis et il rigola. Il mit délicatement ma mèche de cheveux derrière mon oreille, ça me donna des frissons. Il me regardait droit dans les yeux et me chuchota :

 Eliot : Tu me rends fou Salomé !

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Voila, ce chapitre est un peu plus long normalement. J'espère qu'il vous plaira ! Bisouuuuus ! ♥