C'était nous

9ème Chapitre : Les retrouvailles...

 "La chute n'est pas un échec. L'échec c'est de rester là où on est tombé."

PDV de Salomé :

     Il me fit un câlin et il sortit de ma chambre. Je m’installai dans mon lit en repensant à la discussion avec mon cousin. Je ne mis pas longtemps à m’endormir le sourire aux lèvres.

    Le lendemain je sentis un souffle chaud sur ma joue. Je n’avais pas envie de me lever aujourd’hui et je ne voulais pas aller en cours.

 Moi : Zach laisse-moi !

… : Ce n’est pas Zach, perdu !

    Lorsque je reconnue la voix, je sortis de mon lit le plus vite possible et lui sauta dans les bras. J’avais mes jambes autour de lui et mes bras autour de son cou. Je ressentais à nouveau sa chaleur, son odeur et ses muscles autour de moi.

Moi : Tu m’as tellement manqué !

Ian : Bah oui je vois ça je t’ai jamais vu bouger aussi vite de ma vie !

    Il rigola et je suivi son rire. A partir de là, je savais que nous avions retrouvé notre complicité en seulement quelques secondes. Il était tellement important à mes yeux et je n’en revenais pas de le revoir devant moi.

Ian : Je viens avec toi au lycée aujourd’hui ton cousin cherche à ce qu’on te surveille mais à ce que j’ai entendu dire ce n’est plus vraiment nécessaire vu que j’ai appris que tu avais un copain.

Moi : Mon meilleur ami serait-il jaloux ?

Ian : Non. Juste si il te fait pleurer je lui brise les os un par un.

Moi : Troooooooop mignon !

Ian : Ta gueule !

    Je me mis à rire et il me regarda avec ses yeux pleines de menaces et je su que je devais courir. Je me mis donc à courir partout dans ma chambre lorsqu’il me chopa me faisant des chatouilles partout.

    Je venais enfin de finir de me préparer et je descendis les marches de la grande maison. Je fis un bisou sur la joue de mon cousin et me dirigea au niveau de la voiture de Ian. Lorsqu’on fit enfin arrivé au lycée il me regarda dans les yeux puis il me fit un bisou sur le front lorsque je sentis quelqu’un me propulser juste derrière lui et pousser mon meilleur ami de l’autre côté.

Eliot : Je peux savoir c’est quoi ton problème ?

    Il venait de hurler et je voyais ses veines sortir, je savais pertinemment qu’il ne se calmerait pas. Mais je ne supportais pas nous voir nous afficher comme ça alors que tout le monde venait de nous regarder.

Moi : Pourrais-tu arrêter de crier et te calmer please, nous ne sommes pas seuls !

Eliot : Me calmer ? Me calmer (Il fit un rire sarcastique). Je te laisse un week-end et toi tu vas faire ta pute à te trouver un autre gars ? Et tu veux que je me calme ?

    Ces paroles ont eu l’effet d’une bombe et je sentis mon cœur se resserrais. Comment pouvait-il me tenir de tels propos ? Je n’étais que ça à ses yeux ? Lorsque je me tournai je vis les gens autour de nous. Certains avaient peur pour moi, d’autre se tenait la main devant la bouche tellement ils étaient choqués des propos d’Eliot à mon égard. Lorsque je me retournai enfin pour faire face à mon petit copain, je n’eus pas le temps de lui répondre qu’Ian venait de le pousser contre les casiers tenant sa main fermement sur le cou d’Eliot.