Chapitre 15.

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C'est le dernier chapitre les amis!

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Qu'est-ce que ça fait quand une grande partie de votre vie n'est qu'un mensonge ? Que la personne à qui on tenait le plus vous trahi et vous humilient ? Et bien, moi je peux vous le dire. Ça vous brise complètement. Ça vous détruit. Ça vous extermine. Ça vous anéanti. Ça vous réduit. Ça vous étouffe. Ça vous englouti au point que vous ne sortez plus de chez vous, que vous pleurez, que vous passez votre temps à écouter des chansons déprimante pour déprimer encore c'est un cercle vicieux ; on a l'impression de ne pouvoir plus en sortir. Vous devenez un zombie pour vos frères et sœurs, une droguée pour votre père, c'est une simple peine de cœur pour votre mère puis vous devenez une droguée. Vos amis vous ne les voyez plus vous ne contactez plus personne de toute façon. Votre téléphone ? Vous l'avez jeté par la fenêtre dans un geste désespéré.

°Flashback°

Le grand jour était enfin arrivé, le bal d'hiver se déroulait ce soir dans le gymnase de notre lycée. Afin de préparer la soirée aucun élève n'avait cours. Chaque classe devait aider aux préparatifs. Certains élèves s'occupaient de la décoration, d'autres des côtés techniques comme les lumières ou le son, d'autre encore des boissons et du buffet. Moi, je m'occupais d'aider à la décoration, et mon boulot ? Gonfler des ballons blancs, argentés et bleus foncés par centaines.

Vers 14h30, nous étions enfin libres de partir et nous pouvions nous préparer pour ce fameux bal. Je rentrai chez moi, je pris une douche et me lavai les cheveux. Une fois sortie, je me séchai les cheveux et un nouvel ensemble de sous-vêtement sans bretelle. J'enfilai rapidement mes chaussons et mon peignoir puis je descendis me préparer un truc à grignoter : je mourrais de faim et le stress de cette soirée me donnait envie de sucre. Une fois, mon goûter terminer, je regardai l'heure. 17h00. Merde, je suis en retard ! Je montai rapidement les marches deux à deux et faillit tomber plus d'une fois. Je m'assis sur le tabouret en face de ma coiffeuse et attacha mes cheveux dans un chignon fouillis. Je me mis au travail, j'avais dû prendre une demi-heure à me maquiller et le résultat était impressionnant, j'étais juste magnifique. Je fis ensuite chauffer mon lisseur et attrapa ma brosse à cheveux, je les détachai et les démêlai. Je les lissai ensuite parfaitement. Il était maintenant 18H30, Ethan venait me chercher dans un peu moins d'une heure. J'avais encore une vingtaine de minutes avant d'enfiler ma robe alors j'envoyai un sms à Sarah pour savoir où est-ce qu'elle en était. Elle me répondit dans la seconde qu'elle était débordée et totalement en retard, je lui dis de se détendre et qu'elle réussissait toujours de toute façon. Je la laissai ensuite se préparer tranquillement.

19h00. Je sortis ma robe de mon armoire. C'était celle que j'avais acheté avec Ethan : la robe rouge bustier et un peu bouffante en bas. Je l'enfilai et mis mes talons rouges assortis. Je me regardais dans le miroir de ma chambre, c'était parfait... Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, cette soirée allait être magique, je le sentais : je m'en souviendrai toute ma vie. Je reçu un message, je regardai mon téléphone, c'était Ethan. Il arrivait. Je descendis les marches, croisa mes parents qui me sourirent. Mon frère lui était déjà partit. Ma mère avait les larmes aux yeux et le regard de mon père pétillait. Je leur fis un bisou sur la joue et sortit sur le perron.

Je n'attendis pas bien longtemps, Ethan arriva une minute plus tard. Il descendit de la voiture, m'ouvrit la portière en souriant. Je l'embrassai rapidement avant de m'installer dans la voiture. Il s'assit à mes côtés et m'embrassa langoureusement avant de murmurer.

-« Tu es vraiment magnifique Victoria Mills. »

Je sentis mes joues chauffées mais je n'en fis rien paraître et lui sourit sincèrement.

On arriva, il était pile 20 heures. On entra et on s'amusa.

Il était presque minuit, j'avais passé un début de soirée juste parfait, je n'avais rien à redire. Ethan avait été le cavalier le plus adorable et dansant de la soirée probablement. D'ailleurs, il m'avait demandé qu'à minuit pile, je le retrouve au milieu de la piste. Ce que je fis. J'attendais impatiemment au centre de la piste qu'Ethan arrive. Soudain, je vis Ethan s'approcher de moi, il avait un regard distant et froid. Je fus très étonnée, qu'est-ce qui avait bien pu se passer pour le mettre dans un état pareil ? Il se posta en face de moi avec une distance de sécurité conséquente.

-« Qu'est-ce qui se passe » essayai-je.

-« Victoria Mills, commença-t-il froidement. Tu es la malheureuse élue d'un jeu sordide que j'ai inventé avec Connor et Luke. »

Je le regardai sans rien dire parce que je ne savais juste pas quoi répondre, je ne comprenais rien.

-« C'est simple, chaque année les gars et moi, on choisit une fille une seule et unique fille et le but est de d'abord avoir son corps puis obtenir son cœur. Tu es cette fille Victoria. » Continua-t-il sans cœur. « Tu es la troisième fille qui se fait avoir par moi. Je ne t'ai jamais aimé, tout ce que j'ai fait c'est pour gagner ce jeu, ce pari. »

-« Mais pourtant... Tu as soufflé que tu m'aimes à la cabane, l'autre fois...

-« Non ! Tu as mal compris, je t'ai laissé une chose d'arrêter et de comprendre. Et j'ai dit ''Je ne t'aime pas Victoria Mills''. Tu as seulement voulu comprendre ce que tu voulais entendre. Tu t'es fait berner ma chérie, et moi, j'ai gagné comme chaque année. »

J'étais là sans être vraiment là, je n'étais pas en colère, j'étais anéanti mais rien ne sortait de ma bouche, mes pensées courraient et s'entrechoquaient dans ma tête. Je posais finalement une question, elle n'était peut-être qu'un détail et parmi toutes les questions que j'aurais pu poser j'ai choisi celle-là.

-« Pourquoi personne ne semble être au courant de ton petit jeu à part les gras et toi ?

-C'est pourtant simple, j'ai brisé le cœur de ses demoiselles, ces dernières commencent par se cacher de tout le monde puis disparaissent. Elles ont probablement changés de lycée. Bien sûr, elles n'ont jamais rien dit à personne sur ce pari puisqu'elles s'en vont. »

Il souriait, fier de lui. Je lui donnai une claque et partit en essayant de garder la tête haute en direction de la sortie. Ce n'était qu'une façade arrivée sur le parking, je m'effondrai sur le parking en pleurs. Je criais à qui voulait l'entendre mon malheur. J'étais seule, définitivement seule et brisée.

Fin.

Tromperie Et Illusion.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant