Chapitre 2

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Clarke :

On a finalement réussi à faire les présentations avec le frère d'Octavia et apparemment nous avons fait trop de bruit car un groupe de Natifs nous repéra. J'attrape mon arc et tire des flèches sur les Natifs directement, j'en toucha un bon nombre et couru à mon tour en remarquant que Bellamy et Octavia avaient fuit, je les rattrape heureusement assez rapidement, les trouvant, au passage, plutôt lents.

Clarke : Mais accélérez, on a pas le temps là !

Bellamy : Raven avait raison, tu cours super vite...

Clarke : Courez, mon hangar est pas loin, on va s'y réfugier mais il faut que je pousse la malle, Bellamy couvre-nous.

Bellamy : Pas de problème, Princesse.

Je fronce les sourcils en entendant l'ironie dans sa voix. Princesse ? Il m'a appelé Princesse, des souvenirs remontent mais je tente de ne pas y prêter attention et pousse la malle en fer, je pousse ensuite Octavia dans le hangar, rentre à mon tour et crie à Bellamy, pour couvrir le bruit des balles, de venir pendant que je le couvre à mon tour en tirant des flèches, il entre et repousse la malle. Je pose mon arc et regarde Bellamy et Octavia observer mon habitat avec des yeux ronds.

Octavia : C'est... magnifique !

Bellamy : Pas mal, en effet.

Octavia : Tu rigoles ? On vit dans une ancienne salle de classe avec pour seul assise : une vielle chaise et deux tables collées qui font un lit, alors sa, c'est juste incroyable.

Bellamy : Certains dorment dehors, contente toi de ça.

Encore ce ton ironique. En effet mon hangar est plutôt pas mal, leurs murs blancs, son lit deux places et son fauteuil le rend chaleureux. Ne vous méprenez pas, je ne l'ai pas aménagé, je l'habite juste.

Octavia : Je peux ?

Elle pointe mon lit.

Clarke : Vas-y.

Octavia : Merci.

Elle s'allonge et au bout de quelques minutes, elle s'endort, impressionnant alors qu'elle ne me connaît presque pas. Bellamy est assis sur bord du lit et me regarde en silence, je me décide à le rompre :

Clarke : C'est qui Raven ?

Bellamy : Une fille de notre groupe, Raven Reyes.

Clarke : Vous êtes combien dans votre groupe ?

Il met un temps à répondre, les yeux plissés, comme s'il cherchait à savoir s'il pouvait me faire confiance et finit par dire ;

Bellamy : 4, il y a moi, Octavia, Raven et un gars qui s'appelle John Murphy. Toi, tu es seule ?

Clarke : Oui enfin non, c'est compliqué.

Bellamy : J'ai tout mon temps.

Revoilà ce fameux ton ironique.

Clarke : Je suis seule mais je me suis allié avec un natif.

Bellamy : Quoi ?!

Il se relève d'un bond et me regarde les yeux remplis de rage et incompréhension, s'il avait un tant soit peu confiance en moi, il l'a perdue, je l'observe avec une nonchalance qui ne fait que l'énerver plus.

Clarke : Il s'appelle Lincoln et me donne des informations sur les Natifs et m'aide à trouver des rations, il va pas tarder à arriver.

Je pensais qu'il allait replier bagage et partir de suite mais il finit par se rassoir et se calme, même si son regard reste sombre.

Bellamy : Eh bien attendons ce "monstre".

Nous attendons une quinzaine de minutes sans parler, je baisse la tête mais jette des regards furtifs à Bellamy qui me fixe toujours, il est plutôt beau, ses yeux, son nez, sa bouche, ses cheveux, ses tâches de rousseur. Clarke reprends-toi. D'un coup, la malle se déplace et Bellamy pointe la fenêtre avec son fusil sûrement par réflexe mais Lincoln entre.

The endOù les histoires vivent. Découvrez maintenant