Chapitre 34

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PDV Bellamy

Je me réveille lentement et pose ma main à côté de moi sur le lit pour trouver Clarke mais ma main ne touche que du froid. J'ouvre donc et les yeux et me lève en soupirant. J'enfile un tee-shirt et un pantalon avant de sortir de la chambre.

Je baille et en rentrant dans la cuisine, j'embrasse le front de Clarke et ouvre un placard pour prendre un paquet de ration. Je reporte mon regard sur Clarke qui me fixe, la mine indescriptible.

Moi : Quoi ?

Elle déglutit.

Clarke : Je.. Suis-moi dehors.

J'hausse un sourcil. Elle est habillée chaudement et à un gros sac à dos. Elle sort et je la suis, dehors Octavia est habillée de la même façon et à le même sac à dos seulement elle a un fusil en plus alors que Clarke a son arc.

Moi : C'est quoi le délire là ? Vous allez faire un spectacle ?

Octavia me lance un regard noir et s'approche de moi.

Octavia : On reviendra, tu sais.

Je lance un regard à Clarke pour savoir si elle sait de quoi ma soeur veut parler mais cette dernière évite mon regard.

Moi : De quoi tu parles ?

Octavia : On...

Clarke : Attends. Laisse moi lui dire. Passe devant Octavia.

O' lance un regard triste à Clarke et me prends dans ses bras, me chuchote quelques paroles et part en essuyant une larme.

Moi : Attends O' ! Où tu vas ?

J'allais partir derrière ma petite soeur mais Clarke me stoppe.

Moi : Qu'est-ce que tu fais Clarke ? Qu'est-ce que vous faites ?

Clarke : On part Bell. On doit le venger, on doit venger Lincoln, je dois me venger par rapport à ce qu'ils m'ont fait endurer.

Mon visage se décompose et je prends sa tête que j'ai tellement embrassée et aimée dans mes mains.

Moi : Alors, je viens avec vous.

Clarke : Non. Bellamy... C'est notre guerre, pas la tienne. Tu ne le connaissais pas aussi bien que moi ou qu'Octavia.

Je commence à bégayer, je peux pas le croire.

Moi : Non.. Enfin ! Non ! Tu peux pas me laisser Clarke. Tu sais que je t'aime.

J'enlève mes mains de son visage, énervé. Les larmes coulent sur son visage et je crois que c'est la même chose pour moi. Je passe ma main sur mon visage en me m'écartant un peu de la femme que j'ai tant aimée.

Clarke : Bellamy ! Je peux plus vivre comme ça. Je t'en prie, comprends moi.. Mais je reviendrais, un jour où l'autre, je sais qu'on se reverra.

Je me tourne vers elle et l'embrasse. Ce n'est pas un de nos baisers habituels, fougueux, passionnés et remplis de bonheur et de désir. Là, on se doute tous deux que c'est le dernier, le baiser d'adieu.

Je sais que Clarke ne pourra pas faire son deuil, tant qu'elle restera ici, près de moi.
On décolle nos lèvres et je pose mon front sur le sien et on se fixe pendant quelques secondes qui ressemblent à des heures.

Clarke : Et puissions nous-nous retrouver.

Elle me tourne le dos et part dans la même direction qu'Octavia.

Moi : Puissions nous-nous retrouver.

The endOù les histoires vivent. Découvrez maintenant