The end

Chapitre 32

Octavia

Jasper est endormi sur moi pendant que je le regarde. J'aime beaucoup Jasper mais c'est vrai que le retour de Clarke m'a rappelé beaucoup de choses désagréables.

C'est ce moment que choisi Clarke pour rentrer, tout sourire. Mais en croisant mon regard son sourire se décompose. Elle soupire et s'approche de moi et de Jasper.

Elle cogne sur la tête de ce-dernier qui se réveille en grognant.

Jasper : Quoi ?

Clarke : On a besoin de parler entre filles.

Le ton qu'elle a employé fait vraiment peur, assez pour que ce trouillard de Jasper se lève et parte en vitesse. Elle prends sa place à côté de moi.

Clarke : Je te comprends pas, Octavia, qu'est ce que tu peux lui trouver ?

J'allais répondre mais elle continue.

Clarke : Lincoln était beau, brave, fort, intelligent et j'en passe et puis il y a Jasper... Le rapport ?

Moi : Attends ? Tu te souviens de Lincoln ?

Clarke : De tout.

Moi : Mais c'est génial, Clarke !

Clarke : Oui d'ailleurs, il faut que je te dise quelque chose...

Moi : Oui ?

Elle tourne la tête vers moi et je vois des larmes dans ses yeux. Je panique lorsqu'elle finit par fondre en larmes. Je la réconforte quelques minutes avant qu'elle renifle et se remette à parler.

Clarke : Il ne faut pas en vouloir à Lincoln d'être parti, il l'a fait pour m'aider chez les natifs... D'ailleurs, il m'a bien aidé et..

Sa voix se brise, elle renifle et je l'incite à continuer.

Clarke : Lincoln est mort, Octavia...

Et j'ai l'impression de tomber de 28 mille étages. Un vide sans fin. Mon coeur se brise et je peux presque entendre les morceaux se détacher les uns des autres. Je ne pleure pas et prends Clarke dans mes bras. Elle a sûrement du assister à sa mort et je ne sais pas comment elle a fait pour tenir.

Lincoln ne peux pas mourir, je murmure à Clarke que je vais prendre l'air et je n'attends pas sa réponse puis pars.

J'ai l'impression d'étouffer, il faut que ça sorte, je n'en peux plus.

Alors je hurle, et dans ce hurlement se trouve toute ma rage, ma peine et mon désespoir.

Mes larmes silencieuses deviennent des sanglots bruyants. Averti par mon hurlement, Bellamy accourt et en me voyant détruite, il me serre dans ses bras. Ses câlins ont toujours eu le don de m'apaiser mais pas cette fois.

Rien, ni personne ne pourrait soulager ma peine.