The end

Chapitre 23

Point de vue Nyko

Quand Lincoln et ce Bellamy m'ont expliqués les symptômes de la fille, j'ai tout de suite accepté de repartir avec eux, même si je ne suis pas sûr de pouvoir faire quoi que ce soit. Je peux toujours essayer.

Bellamy, m'a l'air d'un gars bien, il s'inquiète beaucoup pour cette fille, Lincoln m'a dit de ne pas trop se fier à lui, il est peut être un gars bien mais complètement con.

Lincoln m'avait déjà parlé de cette fille, Clarke. Il s'est rallié à elle, il tient beaucoup à elle, c'est comme sa meilleure amie je crois.

J'ai aussi accepté de l'aider car Lincoln est mon frère de coeur et je ne peux pas lui refuser ça alors qu'il tient vraiment à elle.

Sur la route alors que Bellamy était devant, il m'a aussi appris qu'il avait rencontré cette fille, Octavia. Il l'aime vraiment beaucoup, ça été un coup de foudre, dès qu'il l'a vue, il l'a aimée. D'après lui, elle est très belle, vraiment magnifique et c'est la soeur de Bellamy.

Si Lincoln l'aime, alors je l'aime aussi, au sens amical bien entendu, Lincoln a insisté pour me prendre mon sac avec mes remèdes et outils.

J'ai aussi parlé avec Bellamy, il avait besoin de se confier, alors il l'a fait avec moi. Il est tombé amoureux de Clarke, dès qu'il a appris à la connaître, comme on s'endort d'abord doucement puis tout d'un coup.

Il a couché avec cette Léa aussi, il le regrette vraiment, il essaye de se faire pardonner par Clarke, apparement cette soirée à été bien trop arrosée mais d'après lui ce n'est pas une excuse, il n'aurait pas du.

Je l'ai rassuré en lui disant qu'elle n'aurait pas réagi comme ça si elle ne tenait pas à lui. Cette Léa a bien l'air d'être la "méchante" de l'histoire. J'ai bien l'impression d'être devenu psychologue avec ces deux là.

Nous sommes arrivés devant une fenêtre que Bellamy ouvre puis tente de pousser la malle en vain.

Bellamy : On dirait qu'il y a un poids contre la malle..

Lincoln tente de pousser la malle à son tour en vain. C'est alors que la malle bouge laissant apparaître dans l'encadrement de la fenêtre, une jolie brune aux yeux sombres.

Brune : Vous allez bien. Dépêchez-vous ! Ça empire !

Elle me lance un signe de tête tandis que Bellamy entre dans la pièce et se précipite vers une blonde allongée sur le lit, pâle comme un fantôme. Clarke, j'imagine.

Brune : Je suis Octavia.

La fameuse.

Moi : Nyko. Voilà la malade ?

Je le sais déjà donc je n'attends pas sa réponse et entre par la fenêtre puis me dirige vers le lit où Bellamy murmure quelques paroles à Clarke qui est sûrement endormie.

Bellamy : Ça va allez, Princesse, il est arrivé...

J'ouvre mon sac et m'assois sur une chaise en face du lit, une brune assise par terre me salue et se présente, elle s'appelle Raven.

Ils se présentent tous tour à tour et je sors mes instruments et me rends rapidement compte qu'il n'y a plus mon scalpel.

Lincoln : Attends ! Clarke doit en avoir un dans son sac.

Il ouvre le sac de Clarke et en sort un kit de médecine qu'il ouvre à son tour pour en sortir un scalpel qu'il me tends, je le remercie et me met directement au travail.

Moi : Donnez-moi de l'alcool, et épongez ce torchon et trempez le dans de l'eau fraîche.

Murphy va me chercher de l'alcool et Raven court rafraîchir le torchon tandis que Bellamy tient fermement la main de Clarke. Je désinfecte le scalpel avec l'alcool puis pose le torchon sur le front de Clarke.

Moi : Compresses.

Lincoln m'en tends rapidement et je met de l'alcool sur la compresse.

Moi : L'alcool m'a l'air fort, qui l'a fait ?

Monty lève la main et je le remercie. Je soulève doucement le jean de la blonde, et enlève délicatement son bandage. Et là...

C'est l'horreur.

Le bandage laisse place à une énorme morsure qui laisse échapper un mélange de sueur, de pue et de sang. La morsure s'est rouverte, je pose doucement la compresse sur la morsure pour la désinfecter mais Clarke hurle et broie la main de Bellamy.

Je réussis à tout désinfecter et je place un nouveau bandage propre et neuf sur la cheville de Clarke puis rafraîchit son torchon.

Une bonne chose de faite.. mais qui ne va pas suffire.