Chapitre 3

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Clarke :

Bellamy a encore son arme pointé sur Lincoln mais je me place devant le bout de son fusil.

Clarke : Bellamy, c'est Lincoln.

Bellamy : Le monstre ?

Lincoln : J'en ai bien l'impression... Clarke, t'as ramené des invités ?

Le bruit a réveillé Octavia qui se relève et fixe Lincoln bouche bée, plus curieuse qu'effrayée.

Clarke : Lincoln, voici Octavia et Bellamy et les Blake voici Lincoln.

Octavia et Lincoln se saluèrent timidement mais Bellamy ne prononça pas un mot tout en continuant de le fixer.

Bellamy :

Cela fait une heure que Lincoln est arrivé, il semble digne de confiance mais je reste tout de même sur mes gardes. Octavia s'est rendormie et il ne reste plus que Clarke, Lincoln et moi. Clarke a des poches énormes sous les yeux mais reste quand même une très belle femme.

J'allais lui dire de dormir pour me montrer poli mais Lincoln le fit à ma place.

Lincoln : Clarke, tu devrais dormir, t'es crevé et ne t'inquiète pas je reste éveillé pour les surveiller, on ne sait jamais.

Je fronce les sourcils et Lincoln me fait un sourire qui semble exprimer sa gêne.

Clarke : T'as raison, sinon je perdrai toute ma splendeur avec les gouttières que j'ai, se moqua-t'elle.

Bellamy : Et ta modestie aussi, marmonnais-je.

Clarke : Je suis modeste de nature t'inquiète, dit-elle en riant.

Son rire est sûrement le plus beau son que j'ai jamais entendu depuis longtemps.

Clarke : Bonne nuit Lincoln, réveille-moi quand tu veux dormir.

Lincoln : Ok mademoiselle.

Au bout de quelques minutes, elle s'endort et après quelques longues autres minutes de silence, je demande à Lincoln.

Bellamy : Alors toi et elle ?

Il me lance un regard qui me montre qu'il ne comprend pas mais finit par tiquer.

Lincoln : Non, on est juste amis, au début je faisais partie des Natifs puis un jour j'ai rencontré Clarke qui volait des rations et on s'est tout de suite bien entendu et j'ai changé de camp. Elle m'a expliqué ce que vous, les survivants avaient vécus, passer de votre ancienne à ça doit être dur. Je trouve que ce que mon peuple vous fait est inadmissible, en sachant que les zombies se chargent déjà pas mal de notre cas à tous.

J'hoche la tête pendant qu'il parle tout en gardant bien au fond de ma tête qu'ils sont juste amis. Quoi ? Je reste un homme.

Bellamy : Tu pense que nos groupes pourraient s'allier avec notre technologie et avec votre connaissance de ce monde, on pourrait les vaincre ?

Lincoln : C'est pas une mauvaise idée mais retiens qu'on ne peux pas juste vaincre les zombies, une fois qu'ils seront morts, les natifs vous tueront jusqu'au dernier.

Bellamy : Mais...

Lincoln : On ne commence pas une phrase par mais.

Je roule des yeux, on dirait ma mère.

Bellamy : Ok mais c'est ton peuple, je veux dire.

Lincoln : Je te l'ai dit j'ai changé de camp.

The endOù les histoires vivent. Découvrez maintenant