Chapitre 2 : Le ton est donné.

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Bonjour à nouveau !
Je sais que je viens à peine de publier le premier chapitre, mais vu la grandeur de ma gentillesse... ;-)

Voici le chapitre 2, déjà un peu plus sombre que le premier, mais toujours pas de côté sexuel, ce sera pour le prochain chapitre.

Je préfère vous prévenir, si vous voulez passer le prochain chapitre...

À vos yeux ? Bonne lecture !

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Chapitre 2 :

En voyant le regard que lui envoyait son oncle, Harry se dit qu'il allait vraiment passer un sale quart d'heure, si pas plus !

-Alors, que je te raconte comment tes vacances, cracha-t-il avec tout le mépris qu'il pouvait, vont se passer. Primo, on ne parle que quand je l'ai autorisé ! Deusio, on ne raconte rien à personne et tertio..., il laissa volontairement passer quelques secondes pour l'effet. On n'existe pas ! finit-il avec un regard mauvais.

-Mon oncle, je vous en prie, balbutia Harry.

Malheureusement, il ne put en dire davantage car il se fit prendre par le col de son T-shirt - pouvait-on vraiment appeler ce torchon un vêtement ? - et envoyé valdinguer contre la barre à laquelle il se rattrapa comme il le put. Cette position et le temps qu'il mit à se tenir droit permis à l'homme derrière lui de le frapper avec une seconde ceinture qu'il avait préparée, ce qui le fit hurler.

-Sale petit vaurien ! Trois règles te sont impossibles à respecter ? Comment faut-il que tu comprennes ? demanda-t-il avant que son regard ne soit plus mauvais encore.

Face à la question du plus âgé, le plus jeune se demandait quant à lui comment il était possible de haïr autant quelqu'un. De plus, devant le regard qu'il voyait au travers des deux glaces, et que son oncle intercepta, il sut que ça allait faire mal.

-Je vois que tu as compris !

Mais non, Harry n'avait rien compris, du moins, pas avant de voir l'homme sortir une lame de rasoir de sa poche. Ce qu'il ne savait pas, c'était comment quelqu'un pouvait lui faire ça et, surtout, pourquoi.

-Pourquoi ? se risqua-t-il à demander.

-Car c'est ce que tu mérite ! Tu es faible ! C'est ta faute si tes parents sont morts car tu es venu au monde ! Tu es mauvais ! D'ailleurs, ça ne m'étonnerait pas si tu devenait le prochain mage noir !

D'un coup, Harry hurla de plus belle : même le Doloris faisait moins mal !

Son oncle prit tout son temps pour écrire sur le dos de son neveu avec la lame qu'il s'amusait à bien rentrer.

Sentir ces marques tracées sur les précédentes et faisant couler des traînées de sang sur le bas de son dos lui donnait, et le tournis, et la nausée. Fier de son œuvre, Vernon sortit un petit appareil photo jetable de sa poche et en prit quelques unes.

-Regarde-toi ! cria son bourreau.

Mais Harry ne voulait pas ouvrir les yeux. Tout ce qu'il voulait, c'était que tout s'arrête. Voyant qu'il ne faisait pas ce qu'il lui demandait, l'homme appuya de nouveau la lame dans la chair tendre du garçon-qui-à-survécu-(-mais-qui-ne-devrait-plus-vivre-pour-longtemps, si ça continuait ) et la fit passer d'une extrémité à l'autre,barrant tout le dos en diagonale. Se résolvant à ouvrir les yeux, il parvint à lire - à l'envers - ce qu'il était écrit.

Il y avait trois points, et ces trois points étaient les trois nouvelles règles de cette pièce.

-Maintenant, on va jouer un peu... Répète ça dix fois et fort !

Jamais Harry ne ferait ça, même s'il devait souffrir pour ça !

Ne voyant aucune réaction, Dursley père reprit sa ceinture et le battit à nouveau. C'est ainsi que se passa la première heure de « jeu » entre les deux hommes. Harry souffrait le martyr, mais après une vingtaine de minutes à pleurer et à se taire, il consentit à dire la phrase.

Quand la voix n'était pas assez forte ou les mots pas assez compréhensibles, les coups pleuvaient.

Cependant, après ce laps de temps, Vernon jeta un regard à sa montre et soupira.

Si Petunia rentrait et que la maison n'était pas nickelle, elle allait être de mauvaise humeur toute la soirée, et il ne pourrait même pas être payé en couchant avec elle ! Que la vie était injuste des fois !

-Rhabille-toi et lave la maison ! Si dans une heure, tout n'est pas prêt, tu seras puni ! puis, il rigola d'un rire gras. De toute façon, tu seras quand même punis, vu que tu n'as pas respecté les règles du jeu !

Pour qu'il sache de quoi il parlait, Vernon donna une grande claque dans le dos meurtris du garçon qui fit de son mieux afin de ne pas crier, mordant pour ça sa lèvre inférieure qui se mit, elle aussi, à saigner.

Il prit quelques minutes pour se remettre, et encore une ou deux afin de se tenir debout. En se regardant dans la glace, il remarqua que son T-shirt était inutilisable. S'il voulait éviter de fâcher encore plus son oncle, il avait intérêt à respecter les règles. De toute façon, comme l'avait dit Vernon, il serait tout de même mutilé car il existait, tout simplement. D'ailleurs, qu'il songeait à ça, il en vint à se dire que c'était de sa faute si tous les gens qu'il aimait étaient morts, Cédric, ses parents...

Peut-être méritait-il vraiment ces punitions, finalement ?

Après un quart d'heure à penser à cela, c'est un Harry résigné et faisant son possible pour ne pas trop bouger son dos, qui se rendit dans les différentes pièces de la maison afin de les rendre plus belles que jamais.

Lorsque sa tante arriva, les trois quarts d'heure passés, elle ne dit rien en voyant le salon, l'entrée et la cuisine comme des sous-neufs. Son neveu arriva à l'instant où elle inspectait la cuisine - il était allé dans la cave chercher des légumes. Il la salua poliment, ne prenant pas garde à son reniflement dédaigneux et se mit dos à elle afin de retourner aux fourneaux.

Soudain, un bruit derrière lui se fit entendre et il se retourna en sentant des larmes de douleurs lui monter aux yeux à cause de son dos. Le bruit venait de sa tante qui le regardait d'un air de pur horreur en blanchissant à vue d'œil ; elle avait laissé tomber son sac à mains.

-Vous allez bien, ma tante ? demanda Harry en se précipitant pour ramasser le contenu du sac.

-Du... du... du... du sang ! s'écria-t-elle, rameutant ainsi son mari.

-Où ça, ma tante ? demanda à nouveau Harry.

-Ton dos !

Le garçon se figea au sol. Il sentait les regards pétrifié et attentif de ses tuteurs sur lui et se releva doucement en gardant la tête baissée.

-Je..., commença-t-il avant de se faire couper la parole.

En vérité, Vernon avait peur que le morveux raconte la vérité à Petunia, il avait alors prit le relais.

-Il s'est battu, encore une fois avec la salle racaille du quartier ! Je lui avais pourtant dis de se changer, n'est-ce pas, mon garçon ?

-Oui, mon oncle, murmura ledit garçon.

-File dans ta chambre et,vu que tu n'es même pas capable de respecter les simples demandes d'un adulte, tu n'es pas capable de manger.

Harry s'en était douté, son oncle allait faire de ses « vacances » un véritable enfer !

Il se retourna vers la porte au moment même où il entendit son oncle qui tapait des pieds dans l'escalier. Celui-ci l'ouvrit avec fracas et la referma avec autant de douceur avant de s'avancer d'un pas vif vers son terrorisé de neveu qui recula de la même manière vers la cage. Dès qu'il l'eut malencontreusement touchée, une énorme décharge électrique lui parcouru le corps. Cela, ajouté au fait qu'il n'avait pas mangé depuis deux jours, en plus des récents exploits de Vernon, le fit tomber dans les pommes. Heureusement, car ainsi, il ne sentit pas les coups de poings de son oncle sur son corps...

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Alors ? Ça vous plaît ?

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Bonne soirée !

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