Chapitre 33 : Sentiments mentaux

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Àvos yeux ? Bonne lecture !

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Chapitre33 :

Le lendemain, après les cours, Harry ne put sortir de l'infirmerie qu'à cause de l'homme en noir. En effet, si Harry voulait s'en aller de cet endroit de fou où les gens ne passaient leur temps qu'à se plaindre de la douleur, il n'y avait qu'une chose : il devait aller dans les appartements de Severus et ce pendant un mois, afin d'être sûr que tout irait bien.

Quand le Survivant fut au courant de la condition, il ne dit rien, ne fit rien. Il se contenta simplement d'un petit hochement de tête.

En une nuit, le garçon avait changé. Il avait pris quelques résolutions. Severus voulait que tout redevienne comme avant ? Eh bien soit, il en sera fait en fonction de cela. Mais Harry ne voulait plus lui parler, car il avait trop peur des conséquences de ses sentiments si ceux-ci devaient êtres dévoilés. Il ne supporterait pas que Severus meurt vraiment. Il n'y a qu'à voir comment il s'était enfermé sur lui-même lorsque cette saleté d'Ombrage lui avait fait croire qu'il s'était fait embrasser !

-Tu es prêt ? demanda Severus de son ton redevenu froid.

L'homme l'attendait devant la porte de l'infirmerie et regardait le plus jeune hocher la tête, toujours sans dire un mot. Après quoi, ils se dirigèrent tous les deux vers les appartements de Severus et ils furent heureux de ne croiser aucun élève. Pareil cas, ceux-ci se seraient sans doute retrouvés en retenue et fait enlever une bonne centaine de points ! C'est fou comme ces derniers dégringolaient de façon spectaculaire ces derniers temps !

Arrivés chez l'homme, Harry reprit ses « marques » et alla déposer ses affaires dans la chambre de Severus qui, de son côté, l'avait suivit. Lorsque le plus jeune voulu ressortir de la pièce, le mangemort l'en empêcha et l'obligea à s'asseoir sur le lit.

-J'aimerais qu'on parle, tous les deux.

Cette phrase avait toujours inquiété Harry. Généralement, quand quelqu'un disait ça, ça voulait dire que l'autre personne avait quelque chose de pas forcément chouette à dire.

Vu ses dernières décisions personnelles, le garçon à la cicatrice ne dit rien, se contentant seulement de regarder devant lui.

-Je sais que ça ne va pas te plaire, mais... Il faut que tu parles de ce qu'il s'est passé et que...

-Non.

-Tu sais que c'est pour...

-Non.

-Et...

-Non.

Et dire que c'était le premier mot qu'il avait entendu de sa bouche...Pourquoi s'était-il si renfermé sur lui-même soudainement ? Se pouvait-il qu'il... Non. C'était absurde, il s'était mis sous silence, jamais il n'aurait pu entendre sa pseudo déclaration ! Alors quoi ?

-Bien, mais sache que je suis là. Je te laisse ces parchemins sur le bureau si tu veux écrire. Il n'est pas bon de tout garder en sois. Ça ne fait que nous détruire de l'intérieur et, crois-moi, je sais de quoi je parle.

Severus se leva et laissa le garçon méditer sur ses dernières paroles. Espérons que demain, il serait plus bavard.

En songeant à cela, l'homme soupira. Pourquoi avait-il accepté que les deux autres membres du trio d'Or de Poudlard viennent dans ses appartements ? Ah oui... Pour faire plaisir à Harry... Encore ettoujours pour Harry.

Le reste de la journée se passa normalement. Il resta toute sa soirée à corriger les premières interrogations de ses cornichons d'élèves n'ayant pas un cerveau plus grand que celui d'une mouche et à penser au garçon qui n'était pas sortit de ses appartements. Il avait appelé un elfe pour qu'il apporte à manger au balafré, mais il semblerait que celui-ci n'ait pas touché à la nourriture. Peut-être que le mois qu'avait accordé Albus au gamin pour se remettre ne serait pas superflu...

Vers onze heures, Severus se décida à aller coucher. Doucement, ilrentra dans la chambre, et trouva Harry couché en boule au milieu dulit. L'espion prit sa douche, se mit en « pyjama » etrejoignit son lit. Toujours aussi lentement, il se glissa àl'intérieur des draps et prit calmement, de peur de le réveiller,le corps du jeune homme dans ses bras. Il soupira de bien-être ets'endormit instantanément.

...

La nuit fut pénible. Vers quatre heures du matin, Severus fut réveillé en sursaut par le jeune homme qui se débattait, pleurait et hurlait tout contre lui. Instantanément, il prit les choses en main, se mit au-dessus du garçon et lui bloqua les membres afin que ni lui, ni Severus ne soit blessé.

-Harry, réveille-toi ! C'est Severus ! Tu es à Poudlard, tu es avec moi ! Ouvres les yeux !

Il fallut dix bonnes minutes pour le réveiller, et lorsque cela futfait, le garçon fit une crise de panique qui dura une bonne heure. Alors que l'homme le berçait, bien calé dans ses bras, se balançant de droite à gauche dans une douce litanie, il s'engueula. Il avait totalement oublié de lui donner une potion de sommeil sans rêve ! Quel idiot il faisait...

Ce ne fut que vers six heures qu'ils se rendormirent tous les deux...

Soixante minutes plus tard, il fut temps de se lever pour les cours. Heureusement, c'était vendredi, après, ils auraient le weekend pourtenter d'arranger un peu les problèmes qui s'accumulaient dans sa vie. Dans leur vies.

L'homme ne voulut pas réveiller le garçon, alors, au lieu de l'appeler pour lui dire qu'il partait donner cours et qu'il reviendrait à midi et à seize heures, il lui laissa un mot qu'il posa sur son oreiller.

Harry se réveilla deux heures après, le temps de récupérer de sa nuit mouvementée. Il se souvenait que son cauchemars se résumait au fait que Severus l'avait renvoyé chez ses tuteurs et que tout avait recommencé : les coups, les viols, les insultes...

Il n'en pouvait plus. Tout ce qu'il avait toujours voulu, c'était une famille et une vie normale. Autrement de ça, il était « l'élu », celui qui devait tuer un fou qui en avait après sa peau, il était célèbre pour être orphelin et il était haï par sa seule famille pour avoir hérité quelque chose de ses parents. De plus, maintenant, il était amoureux du seul homme sur terre qu'il ne devait pas aimer !

Sa vie était une merde profonde, disons-le.

Après s'être lavé, il revint dans la chambre et trouva le mot de son professeur. Malgré lui, il eut un petit sourire qui se posa sur ses lèvres et qu'il s'obligea à effacer. D'un vague mouvement de lamain, il brûla le mot et se rendit dans le salon afin de lire, letout sans manger. Il devait apprendre plus de sort s'il voulaitemporter l'autre dingue avec lui lorsque le moment serait venu. Il ne se faisait pas d'illusion, il allait mourir. Mais rien ne l'empêcherait de tuer l'assassin de ses parents en même temps, si ?

HPSSx HPSS x HPSS x HPSS x HPSS

Et voilà ! Un petit chapitre qui nous – enfin, surtout vous quoi – en apprend un peu plus sur le mental d'Harry :)

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