Chapitre 50 : Se relever et avancer !

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Chapitre 50 :

À son réveil, les oreilles d'Harry furent submergées de toutes sortes de sons. Le premier qu'il perçut fut la charmante voix de Poppy Pomfresh qui priait très gentiment ( Ndla : Hum, hum... :) ) aux autres personnes présentes de parler plus bas car il étaient dans une infirmerie.

Attendez, qu'est-ce qu'il faisait là ?

-Qu'est-ce que je..., commença le garçon allongé, avant de subitement s'arrêter.

Un flash. Le regard des autres élèves dans la Grande Salle.

Un second. Lui qui s'avance vers la Gazette du Sorcier pour s'y découvrir.

Une photo, deux, une troisième. Toutes le représentant.

Le regard des autres. La pitié.

Ses propres yeux verts s'assombrirent d'un seul coup en fixant un point dans le vide, juste entre la tête rousse de Ron et celle, brune, d'Hermione.

-Ah, monsieur Potter, s'exclama Pomfresh sans remarquer l'état intérieur de son patient. Comment vous sentez-vous ? demanda-t-elle.

Bien sûr, elle aussi avait vu les photos, comme, sans doute, le reste du monde sorcier, mais ce qu'elle voulait savoir, c'était physiquement. Elle se doutait bien que niveau mental, ça ne devait pas être joyeux. Elle n'avait pas tort.

Harry ne bougea pas et personne ne pouvait ne serait-ce que savoir s'il avait entendu ou s'il était devenu sourd.

-Monsieur Potter ? Vous m'entendez ?

Toujours aucune réponse, ce qui inquiéta un peu plus les occupant de la pièce, les réduisant tous au silence.

La femme posa sa main sur le bras du jeune homme enceint, espérant ainsi le faire réagir.

Malheureusement, ça n'eut pas l'effet escompté. Le dernier représentant des Potter's sursauta et finit par se recoucher prestement, s'enveloppant dans les couvertures comme pour se protéger du monde extérieur, fuyant le regard des autres.

Un grincement se fit entendre et une personne habillée tout de noir se présenta à l'embrasure de la porte.

-Veillez laissez Monsieur Potter seul, il a besoin de repos, et ce n'est pas vos présences qui l'aideront à aller mieux, fit Severus, car c'était bien lui, de sa voix froide.

-Ah, parce que la votre lui sera bénéfique, peut-être ? Ne put s'empêcher de lâcher Ron en lançant un regard noir à son interlocuteur et, accessoirement, professeur, sous les regards différents, mais pour la plus part choqués, des autres.

Ledit professeur s'approcha alors du rouquin et reprit la parole d'un ton encore plus glacial.

-J'ai fait bien plus en quelques mois que vous n'en n'avez jamais fait depuis vos onze ans, Weasley, alors, à votre place, je me tairais.

Les joues du garçon se teintèrent d'un beau rouge vermillon avant que ce dernier ne se fasse tirer par sa copine, hors de la chambre.

Ne restait maintenant dans la pièce que l'infirmière, qui s'éclipsa rapidement après avoir vérifié les constantes de son jeune patient, et Severus qui restait debout, n'osant pas s'approcher.

Entre vie et amour.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant