Chapitre 3 : Fin temporaire du calvaire.

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Bonjour ! Voici le chapitre trois !

Donc, / ! \ ATTENTION / ! \ Abus sur enfant niveau sexuel – sans pénétration.

Maintenant que vous êtes prévenus...

À vos yeux ? Bonne lecture !

HPSS x HPSS x HPSS x HPSS x HPSS

Chapitre 3 :

Quand il se réveilla, la première chose dont il se rendit compte fut les ténèbres. Tout ce qui régnait était ce noir persistant, presque oppressant, qui l'entourait. Ensuite, ce fut la douleur. Couché comme il était, son dos le faisait horriblement souffrir, si bien qu'il avait voulu ne serait-ce que se tourner sur le côté afin d'avoir moins mal, mais il s'était alors rendu compte que le moindre mouvement le faisait crier. Afin de voir où la douleur débutait, il avait bougé doucement et s'était ainsi aperçu qu'il était attaché au niveau des mains et des jambes. S'il ne se trompait pas dans son analyse, il devait avoir une ou deux côtes fêlées ou cassées ainsi qu'un bras et une jambe dans le même état.

Quelques questions eurent le temps de passer dans son esprit, telles que « Me suis-je fait kidnapper par Voldemort ? » ou bien « Suis-je en enfer ? » avant de replonger dans ce qui se rapprochait le plus du coma, simplement troublé par les rêves produits à cause de ses maux et par les visions envoyées par son ennemi de toujours.

Avant même d'ouvrir les yeux une nouvelle fois, quelques jours plus tard, Harry sut que, petit un, son état s'était aggravé et que, petit deux, on était en train de l'observer.

-Enfin, sale morveux, tu daignes te joindre à nous ! déclara une voix froide et cruelle qu'il reconnut facilement.

Mais, attendez, son oncle avait bien dit « nous » ? Ils n'étaient donc pas seul ?

Face à cette question subite, il se décida à ouvrir les yeux.

Néanmoins, rien ne changea pour sa vue : on lui avait bandé les yeux.

-Que..., commença-t-il, ou plutôt, voulut commencer.

De l'eau, c'était tout ce qu'il lui fallait, rien que quelques gouttes seraient suffisantes !

Alors qu'il supposait que son oncle allait, soit le taper pour avoir parlé, soit lui hurler dessus, il entendit quelqu'un – sans doute l'autre personne – murmurer quelque chose et, ensuite, un grognement se fit entendre. Enfin, quelques instants après, on lui forçait ce qui semblait être un verre devant la bouche et le força à renverser la tête en arrière afin que le liquide – la fameuse eau tant attendue – coule dans sa gorge.

Il ne se fit pas prier et but le tout, heureux. Juste après, la gentillesse dont on lui avait fait grâce changea du tout au tout. Il ne comprit pas sur le coup lorsqu'il entendit un bruit de tirette puis quand il sentit une grosse main lui tirer brutalement les cheveux. Ce faisant, il cria de surprise, ce qui permit à son oncle – il supposait que c'était lui – de lui faire entrer quelque chose en bouche. Il suffoqua dans un premier temps avant d'entendre son oncle parler.

-Allez, petite suceuse, tu étais partante quand tu dormais !

Quoi ? « suceuse » ? ! Alors, ce qu'il avait entre ses dents ... Non !

D'un coup, sous la panique, il mordit le sexe de l'inconnu à pleine dent. S'en suivit bien évidemment un cri de douleur et une bonne gifle.

-Ne recommence jamais ça !

Après, Harry fut forcé de sucer l'homme qui finit par se vider dans sa bouche en grognant.

-Avale !

De peur de se faire battre à nouveau et aussi parce que l'homme ne se retirait pas, l'obligeant à obéir, le garçon fit ce que l'autre lui demandait, non sans faire une grimace de dégoût.

Un bruit de porte qui claque plus tard et Harry supposa que l'homme était parti. Après, le bandeau lui fut arraché sans ménagement aucun, ce qui lui permit de voir pour la première fois son oncle en un peu moins de deux semaines. Il avait un appareil photo jetable dans sa main droite, et de l'autre, il finissait de refermer le bouton de son pantalon. Peut-être s'était-il amusé, lui aussi ...

Un haut le cœur le prit et il s'obligea de le réprimer autant et aussi vite qu'il le put.

Quand il vit l'appareil, l'adolescent ouvrit de grands yeux effrayés. Suivant son regard, Vernon eut un sourire horrible et il dit, juste avant de sortir à son tour de la chambre :

-Tu sais ce qu'il t'attend, maintenant !

...

Ce manège dura jusqu'à la fin du mois de juillet. Chaque jour, par trois fois, Vernon venait dans sa chambre pour lui bander les yeux et le forçait à sucer un homme – parfois deux, mais c'était rare.

S'il faisait ça mal ou s'il refusait, laissant son esprit rebelle de Gryffondor prendre le relais, il était battu à la fois par l'homme et par son oncle.

Au fil des jours, Harry dépérissait à vue d'œil. Il perdait du poids vu qu'il ne mangeait qu'une fois tous les quatre jours et ne buvait qu'une fois tous les trois jours – les clients n'aimaient pas que sa bouche soit sèche – et se faisait taper dessus. D'ailleurs, que ce soit par les insultes ou par les coups, il s'était doucement fait comme raison que c'était normal, qu'il méritait tout ça.

En fait, c'était assez simple à comprendre : si son oncle venait un jour lui dire « Mon garçon, tu n'es rien, tu es inutile ! Tu devrais aller te jeter du haut du pont ! », il le ferait ! Ses paroles étaient encore plus puissantes que l'Imperium.

Seulement, aujourd'hui, sa magie avait l'air de s'agiter en lui, signe que quelque chose allait se passer d'ici peu de temps. Or, tout ce qui arriva fut un nouveau client, comme son oncle les appelait.

Il fut obligé, cette fois, d'enlever son T-shirt informe. Étant toujours mains et pieds liés, ce fut l'homme qui le lui arracha de ses mains énormes. Contrairement aux autres fois, l'inconnu commença à toucher Harry qui se mit à se paniquer, en réponse à l'agitation de sa magie. Qu'allait-il se passer ? Il n'allait tout de même pas se faire violer à un autre niveau que celui-ci ?

Malgré la douleur des coups et des mutilations et bien qu'il n'eût plus beaucoup de force, le Survivant tentait par tous les moyens de se soustraire à cette main baladeuse et ce, même si son oncle tentait de lui faire « entendre raison » à sa façon. Or, la densité de sa magie s'accroissait de plus en plus jusqu'à ce qu'il entende un bruit au rez-de-chaussée. Vernon donna l'appareil au type sans qu'Harry ne le sache, et lui dit de commencer sans lui, qu'il allait voir ce qui ce passait. Entendant ça, le garçon paniqua encore plus quand il se rendit compte qu'il était seul dans une chambre avec un pervers en puissance. Il y eut d'autres bruits plus importants cette fois, et le garçon reçut l'injonction de se dépêcher. Jamais il n'avait ni vu un quelconque visage ni entendu une seule voix autre que celle de son tuteur. Sans doute était-ce pour éviter qu'il ne porte plainte...

De toute façon, soyons logique, pourquoi le supposé héros des sorciers – supposé car il ne savait même pas se défendre contre des moldus, qu'est-ce que ça donnerait face à Voldemort ? – irait crier sur tous les toits qu'il avait été abusé, battu et prostitué par son oncle ?

Bref, l'homme et le plus jeune furent surpris de voir et d'entendre la porte être purement et simplement démolie. Harry reconnut sans peine son sauveur lorsqu'il entendit un froid « Expelliarmus » qui fit proprement valdinguer l'homme en face de lui qui s'était, heureusement pour lui, défait de la bouche du garçon.

-Pitié, faites que ce ne soit pas lui ! pensa alors Harry.

HPSS x HPSS x HPSS x HPSS x HPSS

Et voilà pour la fin de ce troisième chapitre !

Le reste devrait suivre, mais j'ai un peu du mal quand Harry se trouve chez Severus – quoi, j'ai le droit de spoiler les gens non – donc ça prendre peut-être un peu plus de temps, histoire que je ré-écrive !

Alors, commentaires ?

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