Entre vie et amour.

Chapitre 37 : Moment d'intimité

Ceci est un lemon, et ... enfin, je doute hein, mais si vous voulez passer, ça n'a pas de conséquences sur la suite, mis à part leur relation !

À vos yeux ?

Bonne lecture !

HPSS x HPSS x HPSS x HPSS x HPSS

Chapitre 37 :

Juste après avoir entendu la phrase prononcée avec peur et empressement, Harry n'attendit ni une, ni deux, et fila rejoindre leur appartement.

Mercredi. Dans deux jours. Dans moins quarante-huit heures seulement. Il ne lui restait plus beaucoup de temps à vivre et pourtant il ne ressentait rien. Rien, à part une douce tristesse de ne pas avoir tout accompli dans sa vie. Depuis qu'il était né, son destin avait été tout tracé pour lui : vaincre un sorcier très puissant. Il aurait tant voulu faire plein de choses ! Dire à Severus qu'il l'aimait, premièrement.

Et sa fortune ? Que deviendrait-elle ? Et ses amis ? Sa famille, du moins ce qui restait ? Il devait aussi faire un testament...

Soudain, ses pensées furent coupées nettes par la porte de l'appartement qui s'ouvrit et se referma avec une telle force que les murs de la bâtisse tremblèrent sous le choc.

-Harry, je...

-... Viens d'apprendre que la bataille aura lieu mercredi et que tu vas mourir, je sais, merci bien.

Sarcastique, il ne prit pas garde au fait qu'il venait d'avouer qu'il avait espionné l'homme et qu'il venait de citer ce qu'il s'évertuait à cacher depuis des jours et des jours.

-Tu..., quoi ?

-Ne te berce pas d'illusions futiles, Severus. Comment un gamin de seulement dix-sept ans serait capable d'anéantir un taré hyper puissant de ... quelle âge il a d'ailleurs, le Tom ? La soixantaine, non ?

-Je ne te laisserai pas mourir.

Harry balaya la phrase d'un revers de la main.

-Oui, oui, je sais. Tu as besoin de moi car...

L'homme, aveuglé par sa peur, perdit le contrôle de ses pensées et de sa bouche qui sembla parler pour lui.

-J'ai besoin de toi parce que je t'aime. Je ne peux plus vivre sans toi.

Intérieurement, l'adulte se tapait la tête contre le mur. Il commençait à virer Poufsouffle, par le caleçon de Merlin !

-... car je... Quoi ? Le garçon était clairement stupéfait. Peux-tu répéter ?

Severus se rapprocha aussi vite qu'il le put vers le garçon et lui prit le menton entre ses paumes.

-Je t'aime, Harry Potter. Je t'aime depuis des mois sans pour autant m'en être rendu compte plus tôt. Et c'est pour ça que je ne te laisserai pas mourir. Ne t'en fais pas, je reste égoïste, car je veux ma part de bonheur dans cette vie ! Et ce bonheur je ne pourrai l'avoir qu'avec toi.

Totalement hypnotisé par les paroles de l'homme, Harry sentit à peine les lèvres se poser sur les siennes avec empressement, des larmes apparaissant au coin des yeux. Dès qu'il en prit compte, il se laissa enfin aller et s'agrippa aux épaules du plus âgé en lui rendant son baisé avec fougue. Leur langue se battaient ensembles, ne laissant pas l'autre gagner, ne se laissant pas se soumettre. Pourtant, lorsque Severus le fit reculer contre le mur, non loin d'eux et heureusement dénué de tout tableau, se pressant par la même occasion contre le corps du plus jeune, ce dernier ne put que se laisser faire en gémissant. Entendant ce son, Severus lâcha doucement ses lèvres, posant son front sur celui de son homologue.