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Texte écrit par Kuraikaze
«En marchant dans la montagne, j'arrive, après de longues heures de marches, à son sommet. D'un côté, mon village natal, il resplendit. Le soleil l'illumine et le rend vraiment sublime. Je l'admire quelques instants, perdue dans mes pensées. Mais quand je me retourne, j'aperçois l'horreur. Je vois des ruines encore fumantes et carbonisées. Les arbres autour de cette ville détruite ont certainement du aussi brûler car il n'en reste que des troncs noirs. Toute la végétation apparente avait pris feu. L'ambiance qui en émane me rend terriblement mal à l'aise. Je décide quand même d'aller l'explorer. Une fois descendue, je constate avec effroi que des cadavres jonchent le sol. Il y a de jeunes enfants comme des adultes. Certains ont le visage défoncé ou encore, d'autres n'ont plus de membres. J'ai l'impression d'entendre leurs cris d'agonie et leurs pleurs de terreur, les derniers moments de leurs vies. Tout ça, sûrement pour s'enfuir d'une menace quelconque, sans succès. Des rats et des mouches s'approchent des corps et cela me donne envie de vomir. L'odeur est épouvantable à cause de la chair en cours de décomposition et des pneus fondus. Je décide de m'éloigner de cette vision d'horreur et je rentre entièrement dans la ville. Le résultat est catastrophique, les murs des immeubles auparavant de couleur claire menaçant de s'effondrer à tout moment, leurs toits sont ouverts par des trous, probablement à cause de projectiles. Les voitures dont les vitres ont explosées, sont rayées, cabossées et en partie décomposées. À mes pieds, le bitume est en très mauvais état, les véhicules ne seraient pas capable de rouler dessus maintenant. De toute façon, maintenant, qui viendrait vivre ici ? Je m'enfonce de plus en plus dans cet endroit, je tourne à chaque carrefour où je vois encore et toujours la même chose, des cadavres, des ruines, de légères braises, des carcasses de voitures, le sol défoncé. Je pensais que je n'arriverais jamais à sortir d'ici. Au fil du temps, la nuit commence à tomber et rend l'endroit de plus en plus glauque. Quand soudain, en tournant à droite d'un immeuble, une forêt sombre apparaît devant moi, comme si elle m'appelait, je cours le plus vite possible pour pouvoir sortir de cet enfer. C'est toujours mieux que de rester ici. Avant de m'échapper, je vois un panneau plein de cendres. Je m'approche, l'essuie et, choquée, je peux y lire "Dead City". »