Texte 12

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Texte écrit par LeeroySt-Mc

Le ciel... le soleil où est-il ? Tout est gris, je ne le vois plus. Des nuages sombres, menaçants, le couvre. Il pleut, des myriades de gouttes m'empêchent de voir très loin. Il fait froid, l'absence de lumière et l'impact des gouttes de cette pluie incessante sur mes vêtements, d'ors et déjà trempés, me fait tressaillir. Pourtant plusieurs feu sont encore allumés et leurs fumées contribuent à rendre opaque le ciel. L'air est lourd, je ne me sens pas à l'aise. A part le fracas des gouttes je n'entends rien. Où suis-je? Il n'y a pas âmes qui vivent, j'ai beau chercher du regard, je ne vois personnes de vivants, je ne vois presque rien d'ailleurs. J'ai l'impression d'être enfermé dans une cage aux barreaux fait de cumulus, de gaz et de gouttelettes. C'est comme ci, les éléments cherchaient à cacher, l'environnement dans lequel je me trouve, du reste du monde. Je monte sur le point le plus élevé se trouvant à proximité et je balaye la zone du regard. Au bout de quelques minutes mes yeux commencent à s'accoutumer au manque de visibilité et j'arrive à mieux discerner mon environnement proche. Je réalise alors, non j'essaie de réaliser ce qui a bien pu se passer ici. Ce que je prenais pour des rochers se trouve être des débris... de maisons, d'infrastructures. Des carcasses de voitures jonchent le sol. Plus mes yeux s'accoutument et plus je me rends compte de l'état de destruction de la ville dans laquelle je me trouve. J'arrive à distinguer les poteaux électriques, debout, brisés ou encore renversés. Des enseignes éteintes, entassés pèles mêles gisent un peu plus loin. Que s'est il donc passé ici ? Une guerre ?  Pourquoi, ne vois-je pas de corps alors? Je ne vois aucun bâtiment ou véhicule militaire non plus. Et quelle est cette ombre derrière les enseignes? Elle est gigantesque ! Je décide donc de m'y rendre et j'entame un périple à travers ces ruines. Plus je m'approchais de cette ombre et plus la taille des débris diminuait Quoi qu'il a pu se passer ici, cela devrait remonter à plusieurs années, me dis-je, sinon j'en aurais entendu parler. Alors pourquoi n'y a-t-il que des débris ? Je ne vois pas de verdure, que de la boue, du béton, du caoutchouc... bordel de merde ! Ce que j'avais pris pour une ombre était en fait un immense... trou. Que s'était-il passé ici ? Un frisson parcourt alors mon corps. Je recule tétanisé et trébuche sur quelque chose. Je viens de réalisé ce qui s'était passé. Une explosion. Tout ceci a été causé par une explosion. La ville, le relief, la vie, tout a été balayé en un instant. C'est alors que mes yeux se posent sur l'objet responsable de ma chute : un crane.

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