Chapitre 3

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Lisabeth et Sophie furent réveillées par la sonnerie du cadrant a six heure trente se qui leur laissaient une heure pour se préparer et se rendre au café.
- Lili, tu aurais pu le mettre a sept heure on va déjeuner pas a un rendez-vous galant! râla Sophie encore endormie.
- Arrête de te plaindre et lève toi!
Au moment où Sophie leva la tête, son amie lui balança un oreiller en pleine figure.
- Ah ouais?
Et elle lui relança. Une bataille d'oreiller s'enclencha, mais Lisabeth y mit fin dix minutes plus tard pour qu'elles puissent se préparer. Cette dernière enfila un jean moulant noir, une camisole blanche, une chemise faite d'un mince tissu rose et des sandales a talon aiguille. Elle noua ses cheveux brun mi long en une toque lâche. Sophie quant a elle, enfila une magnifique robe d'été bustier,qui arrêtait au-dessus des genoux, d'un dégradé de bleu que lui avait offert son père a son dernier anniversaire. Elle chaussa une paire de sandales blanches. Il était maintenant sept heure.
- Maintenant qu'est-ce qu'on fait? demanda Sophie.
- J'aurais dû mettre le cadrant a six heure quarante-cinq.
- On peut toujours s'y rendre a pied. Le campus est grand on va arriver pile.
- Bonne idée. Et si Marc est un vrai gentleman, il va nous proposer de nous raccompagner et on pourra parler de l'incident d'hier soir. Je n'aime pas aborder le sujet, mais je suis inquiète pour toi. dit Lili en jouant nerveusement avec ses mains.
Son amie déposa sa mains sur son épaule en la rassurant:
- C'est peut être juste une coïncidence.
- Je veux en être sûr.
- Bon, on y va?

Au même moment au café

Marc, Marie et Jérémi étaient assis sur des banquettes a une table au fond et discutaient tranquillement.
- Tu t'es enfin décidé comme ça? lança Marie pour se moquer de son frère.
- Sans commentaires. répliqua Jérémi pour défendre son ami. Parlons de toi. T'est sorti avec combien de gars déjà?
- Moi au-moins j'expérimente.
- Moi j'attendais le bon moment. Sa ne m'a jamais intéressé de ne plus être puceau a seize ans. Je ne suis pas accroc. répondit Marc.
- Même ton meilleur ami l'a fait a seize ans je te rappel.
- Tu ne peut pas nous blâmer pour ça, c'est dans notre nature. renchérit Jé. A tous les trois!
Marc se penche vers sa soeur et son meilleur ami et baisse le ton.
- Je ne veux pas attirer l'attention comme vous deux.
- De quoi tu parle? le questionna sa frangine.
- Oh! Je ne sais pas! Peut-être du fait que tous ceux qui ont couchés avec toi ont mystérieusement disparus ou les étranges descriptions et la peur que Jérémi inspire au trois pauvres filles qui ont eues le malheur de tomber sous son charme! les gronda Marc, toujours a voix basse.
- Ah, ça. compris la jeune femme.
- Personne n'y porte attention. ajouta l'autre intéressé.
- Ça c'est ce que vous croyez. Je vous rappel qu'il y a une famille qui chasse nos semblables depuis des millénaires et ses descendants sont partout.
- On croirait entendre maman. se moqua Marie.
- Il n'y a pas qu'elle qui le dit.
- Qui? Demanda sa soeur soudain sur le qui-vive.
- Père.
- Attend! Tu...tu a parlé a ton père!? dit Jérémi, terriblement nerveux.
- Oui et il veut que vous fassiez profil bas pendant quelques temps. Quand même lui le dit, il faut prendre la menace au sérieux.
- Quand l'a tu vu? Demanda Marie.
- Peu avant de partir pour l'université.
- Ouf, je suis heureux de ne pas avoir été là. Il me fout la trouille. dit Jérémi, soulagé.
- Tu crois que je me suis senti comment? J'étais seul avec lui! Même ma mère n'était pas là.
- Tu sais qu'il ne nous fera jamais de mal. commenta Marie.
- J'aimerais bien t'y voir. rétorqua son jumeau.
Puis il se tourna vers la porte du café et aperçu Sophie et Lisabeth.
- Ok maintenant on change de sujet elles sont la.
- Laquelle est l'heureuse élu? lui demanda Jé, un sourire en coin sur les lèvres.
- Celle avec une robe bleu.
- T'a du gout mon vieux!
- Sophie, Lisabeth! Ici! les interpela Marc.

La fille d'un angeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant