Chapitre 2

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Elle se réveilla et vit un beau jeune homme, certainement plus grand qu'elle, les cheveux noir de jais, la peau claire, assez musclé mais pas trop et les yeux d'un bleu océan comme elle n'en avait jamais vue. Il était penché au-dessus d'elle l'aire inquiet. Sophie reconnu Marc et comme si elle n'était pas assez étourdi la gêne vint empirer son cas. Elle réussi malgré tout a parler:
- Où suis-je?
- A l'infirmerie du campus.
- J'ai dormi combien de temps?
- Une bonne heure tout au plus.
- S'était toi dans la rue tout a l'heure ?
- Oui. répondit-il en détournant le regard.
- Qu'est-ce qui c'est passé? demanda la jeune femme qui était encore plus inquiète a cause du comportement de Marc.
  Elle cru voir passer un sourire en coin sur le visage du garçon. Il était disparu aussi vite qu'il était apparu. Sa n'avait duré qu'une fraction de seconde se qui la fit douter qu'elle l'aie réellement vu. Même si sa n'avait pas été son imagination pourquoi aurait-il sourie?
- J'étais assis sous un arbre quand je t'ai vu. Sa n'avait pas l'aire d'aller donc je me suis levé pour aller te parler mais tu a perdu connaissance devant moi. Alors je t'ai amené ici.
- Euh, merci.
  Sophie s'assis sur le lit puis tenta de se lever. Ce fut un échec. Ses jambe ne pouvant pas porter son poids elle retomba sur le lit.
- Tu veux de l'aide? proposa Marc en lui tendant la main.
Elle rougie et d'un geste mal assuré elle pris sa main. Avec son aide elle réussi a se tenir debout.
- Sa te dérangerait de me raccompagner jusque chez moi?
- Non aucun problème. De toute façon dans l'état que tu te trouve tu ne serais pas capable de faire trois pas et ta maison est a l'autre bout du campus.
  Ils sortirent du bâtiment pour se diriger vers le stationnement où il la conduit vers sa voiture. Il possédait une Porche noire, un vieux modèle a deux portes et cinq places avec intérieur en cuir. Il la fit monter du côté passager, puis se glissa derrière le volant et démarra le moteur: doux ronronnement provenant de sous le capo a la fois apaisant et signe de puissance. Sophie siffla, impressionnée.
- Beau bolide!
- Elle n'a pas toujours eu cette aspect là. A vrai dire, s'était une vrai épave. Tu a devant toi le fruit d'un travail acharné qui a duré plus de dix ans.
- Tu a remonté toute cette voiture seul!
- J'ai eu un coup de main.
- Ah je vois. Activité père-fils.
- Oncle-neveu. Je n'ai jamais vraiment connu mon père.
- Désolé. dit-elle la voix plein d'empathie.
- Pas grave. Tu ne pouvais pas savoir. Bon  tu en sais pas mal a mon sujet et je ne sais que ton nom donc a ton tour, je t'écoute.
  Elle réfléchie un peu puis lui dit:
- Il n'y a rien de passionnant a dire sur moi.
- Parce que ma vie est passionnante? demanda t-il une pointe de sarcasme dans la voix.
- C'est bon! J'ai compris!
Elle réfléchie encore. Elle n'avais pas l'habitude de parler d'elle. Au primaire, quand le professeur leur distribuait une feuille avec des questions sur eux elle avait toujours eue du mal a répondre. Elle fini par trouver:
- Bon, ma famille est propriétaire d'une chaîne d'hôtel de luxe qui me reviendra. Euh, mes parents sont mariés et je n'ai ni frère ni soeur. Elle hésitât puis dit, décidée: Et je vais tenter ma chance dans l'équipe de cheer. Sa te va comme renseignements Sherlock?
- C'est un début ma chère Watson.
  Il se mirent a rire en coeur. Sophie reprit son souffle et prit la parole:
- Toi tu en a des frères et des soeurs?
- J'ai une soeur jumelle non identique qui s'appelle Marie.
- Ah, M&m
Il éclatât de rire.
- Désolé blague de merde.
- Non tu a raison je ne l'avais jamais vu sous cet angle. Bien vu!
- Oh, euh, merci.
  Il arrêta la voiture, tourna la clé dans le contacte pour l'éteindre et se tourna vers elle.
- On est arrivé. Tu a besoin d'aide pour aller a ta chambre?
- Je ne crois pas non.
Elle ouvrit la porte et sortit de l'habitacle. En se levant elle eue le tournis et dû se retenir a la portière pour ne pas tomber.
- Tout compte fait, je vais accepter ton offre.
Il alla la rejoindre, lui tendit son bras qu'elle agrippa et la raccompagna a sa chambre. Sophie cogna a la porte et son amie lui ouvrit. En les voyant comme sa, elle afficha une expression mi-surprise mi-fière.
- Je peut savoir se qui s'est passer?
- J'ai perdu connaissance, Marc m'a vu, m'a amené a l'infirmerie, puis a mon réveil il m'a ramené ici.
- Je vois... dit Lili en se retournant, signe qu'elle questionnerait Sophie plus tard.
Cette dernière se détourna de son amie et regarda Marc.
- Merci pour ton aide.
- Pas de problème.
Il l'aida a se rendre a son lit et elle s'assit, soulagée. Lili vint s'assoir a ses côté tout de même inquiète pour son amie malgré son irrésistible envie de la questionner. Marc fit quelques pas vers la porte, mais se retourna vers les deux jeunes femmes.
- Au fait, si vous n'avez rien a faire demain matin, je vais déjeuner (petit déjeuner) au café tout près d'ici avec ma soeur et mon meilleur ami vers 7 heure 30. Vous pouvez vous joindre a nous si vous voulez.
-On sera la. dit précipitamment Lili pour ne pas laisser le temps a son amie de répondre.
- Très bien. A demain alors. lança t-il en sortant.
  Sophie se laissa tomber sur le dos sur son lit, soulager d'être enfin chez elle.
- Finalement je t'ai sous-estimé. Tu n'a pas eue besoin de moi. la taquina Lisabeth.
- De quoi tu parle?
- C'est un classique de tomber dans les bras de l'homme qu'on aime.
- Arrête! Je ne savais même pas qu'il était là!
- Désolé, je te taquinais. Mais sérieux qu'est-ce qui c'est passé? Tu peux pas savoir a quel point j'étais inquiète quand l'infirmière de nuit du campus a appeler pour me prévenir.
- Je te l'ai dit tantôt. répondi Sophie sur un ton neutre, encore énervé a cause des commentaires de son amie.
- Je veux dire avant que tu perde connaissance. Que te souvient-tu?
  Sophie pris le temps de bien s'installer sur son lit, puis réfléchi très fort a se qui s'était passé une heure plus tôt. Elle se coucha sur le côté et raconta tout a sa meilleure amie. Une fois qu'elle eue fini, Lili se leva et se mit a faire les cents pas en récapitulant.
- Donc c'est quand tu l'as regardé dans les yeux que tu as...
  Elle se retourna d'un coup pour faire face a son amie. Et vu son expression, Lisabeth était en colère.
- Ok. Je sais que j'ai la mauvaise habitude de sauter sur la moindre occasion de te faire une blague, mais si sa en est une, c'est cruel de ta part!
Sophie se leva du lit pour aller serrer son amie dans ses bras et lui dit doucement:
- Tu sais que ce n'est pas mon genre de rire de ces choses là et encore moins en ta présence.
- Je sais désolé, mais depuis... Tu sais de quoi je parle.
- Bon tu sais quoi? Je propose qu'on se mette en pyjama et qu'on se tape des films qu'on a vu des milliers de fois en mangeant du popcorn pour se changer les idées.
Lili hocha doucement la tête encore terrifier a l'idée que quelqu'un veuille faire du mal a sa meilleure amie. Quelqu'un ou quelque chose.

La fille d'un angeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant