Chapitre Septième : Un secret de plus
Fidèle à son habitude, Hermione se leva tôt. Un coup d'œil autour d'elle suffit à confirmer ses doutes. Malefoy avait disparut. Réglée comme une horloge, elle se leva, regagna sa chambre, fit couler son bain et se prépara pour la journée. Malgré tous ses efforts pour censurer sa mémoire, son esprit était hanté par le souvenir de son aventure nocturne. Il lui avait été plus aisé de faire abstraction de ses ébats avec son propriétaire pour la simple et bonne raison qu'elle n'avait pas été consentante.
Cette fois, c'était différent. Il ne l'avait pas forcé, elle ne s'était pas débattue, elle n'avait même pas cherché à lui résister. Et, en admettant qu'elle ait été influencée par le récit dramatique de Pansy, elle ne parvenait pas à chasser toutes traces de culpabilité et de gêne parce qu'au plus profond d'elle, Hermione doutait d'avoir agit par compassion ou par pitié. Elle s'était conduite de façon si délibérée ! Avait t-elle finit par développer le syndrome de Stockholm ? L'image de Shandra lui vint à l'esprit. Elle s'était offerte à son propriétaire, elle était tout naturellement tombée enceinte et elle était morte en donnant naissance à son enfant sans qu'il en éprouve le moindre regret.
Une peur sans nom s'empara d'Hermione. Enceinte. Sa légèreté pourrait lui couter cher. Il fallait qu'elle trouve un moyen de fuir Malefoy avant que l'inévitable ne se produise. Tout en se préparant, son esprit était en ébullition et lorsqu'elle quitta sa chambre, elle n'avait toujours pas trouvé de solutions tangibles. Narcissa était profondément endormie et elle dû s'y prendre à maintes reprises pour la réveiller complètement. Hermione su d'emblée que la petite n'était pas dans son assiette. Elle ne pipait mot et semblait avoir des difficultés à se tenir debout. Elle résolut donc de la recoucher et prit sa température.
-Cissy, est-ce que tu as mal quelque part ?
La fillette secoua mollement la tête et ses doigts se crispèrent sur la couverture. Hermione n'attendit pas davantage, l'angoisse au ventre, elle dévala les escaliers et entra en trombe dans la salle à manger où Pansy était déjà attablée.
-Et bien, où est Narcissa ? S'impatienta-t-elle.
-Elle est malade. Elle a de la fièvre et... Elle ne tient pas même sur ses jambes, balbutia Hermione, essoufflée.
Pansy prit la nouvelle avec une indifférence royale. Elle paraissait plus incommodée qu'inquiète. Elle poussa un soupir et appela Orlando. L'elfe arriva dans la seconde, une bouilloire en inox récalcitrante sous le bras.
-Vas chercher un Médicomage, Narcissa est malade.
-Tout de suite, maitresse. Orlando doit t-il prévenir monsieur ?
-C'est inutile. Il l'apprendra en rentrant ce soir.
Il s'avéra que la petite avait attrapé une flémingite aigüe dû à son hyperactivité des derniers jours. Le médicomage lui prescrivit des tisanes qu'Hermione jugea inappropriées sans pour autant oser le proclamer.
-Tu vas rester à son chevet et la veiller, ordonna sèchement Pansy une fois que le spécialiste de fut parti.
Hermione passa donc la journée auprès de la fillette, s'appliquant à faire tomber la fièvre à grand renfort de bouillotes sous l'édredon et de linges humides. À la grande surprise de la jeune femme, Pansy revint dans la chambre aux alentours de dix-huit heures, suivie d'Orlando qui portait un plateau déjeuné.
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Tu m'appartiens ~Dramione~
Hayran KurguRésumé : En équilibre sur les pattes arrière de sa chaise, Hermione écoutait Agatha lui faire la lecture de la cellule voisine. Depuis que son amie avait reçu ce recueil, elles se lisaient des poèmes tour à tour et il n'était pas rare de voir d'autr...