Aimer c'est prendre le risque de souffrir. Et c'est précisément ce que Zoé essaie d'éviter. Evidemment rien ne se passe jamais comme prévue. Comment réagira la belle et inaccessible Zoé lorsqu'elle rencontrera LE garçon qui la fera enfin vibrer ?
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J'étais déterminée à croquer la vie à pleine dent et d'en profiter un maximum. J'avais réussi ma première année de licence avec mention. L'été passa assez vite à ma grande surprise. Nous fîmes le tour du pays pour rendre visite à notre famille comme à notre habitude. Mes parents me considéraient toujours autant comme une petite fille et je m'enfermais toujours dans ma bulle. J'avais plus que hâte de retourner dans ma grande ville. Ma petite boîte à chaussure universitaire me manquait aussi. Tant d'événements s'y étaient déroulés et les souvenirs étaient ancrés dans les murs. Malgré l'environnement familier beaucoup de choses avaient changées. Physiquement, j'avais optée pour une nouvelle coupe de cheveux. Je les avais coupés plus court, juste au dessus des épaules. J'avais bien perdue une dizaines de centimètre de cheveux et cela me faisait du bien. Je me sentais aussi plus mature et déterminée. Dans mon entourage les choses avaient évoluées. Célia déménageait dans une autre grande ville afin d'entrer dans l'école d'architecture de ses rêves. Quant à Camille et Emma elles avaient toutes deux choisies d'emménager dans une boîte à chaussure universitaire plus grande et non loin de la mienne. J'étais la seule rescapée de mon couloir. Tout allait être si différent et à la fois identique.
D'un pas décidé j'allais rejoindre Camille, Célia et Emma dans mon bar préférée. Celui qui ne me regardait pas d'un air suspicieux quand je commandais de l'alcool malgré mon air juvénile. C'est avec ma nouvelle coupe virevoltant au vent et la démarche assurée et perchée sur 8 cm de talon que j'entra au Kenland. L'odeur était la même et l'ambiance aussi. Mes nuits de débauches me revenaient en mémoire. Le sourire en coin je m'approchais d'une table de filles qui riaient à gorge déployée. C'était elles. C'était mes amies. Celles qui m'avaient tant manquée. Les voir me réchauffait le cœur et j'avais qu'une hâte les rejoindre.
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