Chapitre 21 : Baisers volés

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La chanson du jour est : Untitled, de Simple Plan. J'adore cette chanson les paroles sont touchantes, je vous conseille vivement de l'écouter, tout au long de ce chapitre. J'adore aussi le groupe Simple Plan, j'ai tous leurs albums qui sont aussi parfaits que l'autre. Voici le lien de la chanson pour celles (je ne pense absolument pas que des mecs me lisent) qui veulent bien l'écouter tout au long de ce chapitre. >>>>>

Ce chapitre est de loin mon préféré, je pense qu'il serait aussi le votre, enfin j'espère ! Figurez-vous que j'ai pensé à quoi écrire dans ce chapitre pendant toute la nuit ! Sinon à part ça j'ai décidé d'arrêter de sauter plusieurs lignes, vous voyez celles qui espacent les différentes répliques. Pourquoi ? Parce que, si j'écris la suite en trois pages, et que je fais des espaces, si on ajoute ces espaces là, ça doit faire une demie page de vide.  Et puis, dans les romans, est-ce que les auteurs sautent 400 lignes ? :p Enfin bref. Bonne lecture !

POINT DE VUE DE SOPHIE

''Et tu penses que je suis aussi dupe Sophie ? C'est n'importe quoi ce que tu me racontes !'' s'exclama Romain. Même dans le noir, seulement éclairé par les lampadaires de la route, il était beau.

''Si je te jure, crois-moi s'il te plaît !'' lui ai-je supplié. J'étais coincée entre le rire et le sérieux. La réaction de Romain face à ce que je venais de dire me donnait cette envie forte de rire, les muscles de mes joues qui me faisaient mal pouvaient le prouver. Comment est-ce que je pouvais le persuader de me croire ? Surtout quand je disais la vérité ?

''Non mais franchement, comment veux-tu que je crois un bobard aussi gros ?'' ses yeux passaient rapidement de moi à la route, et vice versa. Romain roulait ni trop vite, ni trop lentement, mais à la juste vitesse. Tandis que je me réchauffais avec le chauffage de sa voiture, il neigeait de plus belle dehors, les flocons de neige s'abattaient sur le pare-brise. Les essuie-glaces faisaient leur boulot en effaçant cette neige. La neige de la dernière semaine du mois de janvier s'annonçait plutôt violente, je n'arrivais pas à imaginer la température dehors. Oui, et cela signifiait que dans une semaine, c'était mon anniversaire. J'aurais 17 ans, ça fait un an de moins entre Romain et moi. Enfin jusqu'à la fin du mois de février, où il aura 23 ans. Pourquoi est-ce que je pense à ça ? Peut-être parce qu'il m'aimera plus si il y avait un an de moins dans notre différence d'âge ? Mais un an de moins ou deux, qu'est-ce que ça change ? Je pense vraiment à n'importe quoi en ce moment, ça doit être la neige qui fait ça. Mais si je pense à ça, c'est sûrement parce que j'envisage plus qu'une relation amicale entre lui et moi. Il quittera Mélanie pour moi et ne sera plus mon professeur, le rêve. Un rêve qui ne se réalisera sûrement jamais, mais si je tentais ma chance ? Après tout, qui ne tente rien n'a rien.

''Aller, Romain, comment qu'est-ce que je peux faire pour que que tu me crois ? Attends, si je prends en cachette une photo d'eux, en train de s'embrasser, est-ce que tu me croiras, quand je te dis que le prof de sport sort avec la prof d'espagnol ?'' Romain me regarda et se mit à rigoler doucement. J'adore son rire contagieux, j'adore le faire rire. J'adore quand il me regarde, un sourire en coin, de ses beaux yeux bleus remplis d'amusement. J'adore Romain. Je l'adore tellement que, j'ai refusé d'essayer de le rendre jaloux avec Ethan, enfin j'ai refusé l'idée de Laura, qui était assez immature. Parce que le connaissant, si il apprenait qu'Ethan et moi on était pas en couple, il n'allait pas bien le prendre. Je tiens à lui, et je n'étais pas capable de briser notre amitié en faisant ça.

''Tu es folle Sophie.''

''C'est soit folle soit ennuyante.'' ai-je dis en croisant les bras et en regardant droit devant moi. Je reconnaissais mon quartier, on était presque arrivés. Ma montre affichait 18 heures. Oh non, ça devait faire une bonne demie heure qu'on était dans sa voiture à rigoler, je ne voulais pas en finir avec notre conversation. Je détestais les vendredis, car la plupart du temps, après être déposée à la maison, je finissais ce jour-là seule dans la maison à supporter ma mère alcoolique. Mon expression du visage était renfrognée rien qu'à la pensée. Elle avait encore bu, j'en étais sûre.

Forbidden love. (relation prof/élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant