Forbidden love. (relation prof/élève)

Chapitre 12 : Souvenirs douloureux

 Je dédicace ce chapitre à toutes les personnes victimes d'intimidation. Vous êtes fortes, ne baissez pas les bras ! A un moment donné je vais vous demander de jouer cette musique >>>>>

Bonne lecture !

POINT DE VUE DE SOPHIE

 "Ça fait depuis le début du premier trimestre que je ressens quelque chose pour toi Sophie. J'aimerais vraiment apprendre à te connaître encore plus. Tu a l'air drôle, gentille et agréable. Veux-tu sortir avec moi ?'' dans la pénombre je pouvais distinguer de la sincérité dans ses beaux yeux gris que toutes les filles dans le collège adorent, et que tous les mecs jalousent. On était seuls, dans la terrasse de Julie, tandis que les autres de l'autre côté de la baie vitrée devaient être à l'intérieur en train de fêter les 12 ans de ma meilleure amie, Julie. La musique 'Waiting' de Breathe Carolina résonnait. Le froid d'hiver châtouillait ma peau fragile, j'ai oublié ma veste à l'intérieur. Je n'arrivais pas à le croire. Quentin le mec le plus populaire dans la classe de 5ème, voulait sortir avec moi Sophie Brois, la fille qui n'existe aux yeux de personne. Je dois rêver. C'est sûrement une blague. Julie n'arriverais pas à le croire non plus quand je lui dirais ! Ça ne devrait pas être vrai, non ce n'était pas possible il y avait sûrement une caméra quelque part. Quentin me regarda attentivement, il semblait attendre ma réponse ou voir si j'avais gobé son mensonge. Non il ne peut pas mentir, il a l'air si sincère. Et puis qu'est-ce que j'ai à perdre si je sors avec lui ? Rien du tout. 

''O-oui je veux bien sortir avec toi Quentin. Ça fait depuis le CM2 que j'ai quelques sentiments pour toi.'' ai-je enfin répondu après l'avoir laissé dans un silence angoissant. Quentin me sourit. Un de ces sourires charmeurs. Il s'approcha doucement de moi et me vola mon tout premier baiser. C'était magique, il n'y avait comme personne autour de nous, plus personne n'existait autour. Après notre baiser il me fit un câlin et me serra fort. Comme dans mes rêves. Mais là c'était la réalité. J'avais comme des papillonds qui volaient dans mon ventre, mes lèvres ressentaient des picotements agréables à la lèvre. C'était donc ça les sensations après un baiser, surtout le premier ? On a passé toute la soirée à s'embrasser et se taquiner, à se dire des mots doux, à s'aimer. J'étais tellement heureuse. C'était la première fois que je sortais avec quelqu'un, malgré sa popularité, Quentin a osé afficher notre couple sans honte, sans peur des regards, sans peur des chuchotements. Cette soirée c'etait la meilleure des soirées. Ça ne faisait que quelques heures qu'on était ensemble, et j'étais sur mon petit nuage.

***

''Oh mon dieu Julie je suis trop contente ! Après il s'est approché de moi et m'a embrassé, je n'arrive pas à le croire ! J'ai trop hâte de le voir lundi, il me manque. Imagine grâce à lui plus personne va m'intimider au collège ?!'' lui ai-je racontée pour la enième fois. Mais ce que je trouvais bizarre c'est qu'elle semblait indifférente à ce que je lui disais. Comme si c'était normal. Julie me fit un sourire par le biais de son miroir de star tandis qu'elle se démaquillait.

''Bah écoute, je suis contente pour toi Sophie. Tu veux que je fasse quoi d'autre ? Que j'applaudisse ?'' Je la regardais s'enlever le maquillage sans rien dire, en m'observant dans le miroir, j'étais assez maigre, Julia elle avait déjà des formes, je l'enviais tellement. Elle avait des longs cheveux bruns lisses tandis que j'étais blonde avec des cheveux bouclés. On était tellement différentes, elle était populaire, moi non, tout le monde voulait sortir avec elle tandis que personne ne voulait de moi, enfin à ce qu'elle me disait. Elle avait des tas d'amis alors que moi c'était elle ma seule meilleure amie, j'avais une autre amie, Laura mais on était pas trop proches. Je me demandais toujours pourquoi on s'est liées d'amitié, nos caractères étaient même opposés. Julia jeta les lingettes démaquillantes usées dans la poubelle de la salle de bain et m'entraîna dans sa grande chambre. Arrivées dans sa chambre majestueuse on va dire, dont les murs étaient parsémés de posters et de photos souvenirs, Julie s'asseya en tailleur sur son grand lit rose à baldaquins je fis de même.