C’est un peu la première fois que je mets une suite aussi rapidement, car d’habitude je prends trop de temps, mais j’ai peur de perdre le peu de lecteurs que j’ai.
Bonne lecture !
Je ne sentais plus mes mains tremblantes et moites et peinait à respirer. Cette grosse boule dans mon ventre refusait de disparaître, comme celle qui nouait ma gorge. Je cogitais sur ma chaise dans la salle d’attente de l’hôpital. Les secondes devinrent des minutes qui se transformèrent en heures. Mon professeur d’anglais se rapprocha de moi avec deux cafés. Il m’en proposa un que je refusais catégoriquement.
‘’J’en veux bien un.’’ dit une petite voix neutre derrière moi. Je me retournai vers Laura. Assise à côté de moi, la lueur de peur dans ses yeux traduisait son stress. Elle ne tremblait pas comme moi. Ses sacs de cernes sous les yeux démontraient sa fatigue. J’en avais aussi mais je devais rester debout, pour Quentin. Je regardais ma montre, elle affichait minuit. J’avais cours demain mais je m’en contre-fichais, même si cette année j’avais le bac blanc. Julien, au regard vide sans émotions, assis à côté d’elle lui tenait la main, ou plutôt la lui serrait, comme si elle allait disparaître. Le meilleur ami de Quentin avait eu plusieurs cafés dans la soirée. Monsieur Stevenson tendit timidement un café à Laura qui le but d’une traite. Il devait être bouillant, mais cela ne semblait pas la déranger. Stevenson se rassit en face de nous, et entama son café. Il n’y avait que nous dans cette salle d’attente, et une vieille dame qui était en larmes car un docteur venait d’annoncer la mort de son mari. Ça doit être horrible de perdre sa moitié, rien que d’y penser. Je n’ai jamais perdu un proche donc je ne peux pas savoir ce qu’on peut bien ressentir, connaître ce vide constant et cette envie de le rejoindre là-haut. Cette vieille dame était dévastée, désemparée, son âme chavirait, rien qu’en la regardant. J’avais tellement envie de la prendre dans mes bras, mais je la connaissais pas, elle me prendrait pour un sociopathe.
‘’De toute façon c’est de votre faute si on en est là !’’ s’exclama Julien en toisant notre professeur du regard.
‘’Exactement !’’ ai-je répondu sans réfléchir, j’étais fatiguée et j’en avais marre essayez de me comprendre. Stevenson s’apprêtait à répliquer quand Laura prit la parole, remplie de colère, elle lâcha la main de Julien.
‘’JE RÊVE. C’est de sa faute ?! Attendez, vous vous rendez compte de ce que vous dites là ?! Oui d’accord il a renversé Quentin, le mec aux sentiments qu’il avait pour toi avec lesquels tu as joué.’’ elle me jeta un regard noir, ‘’Quentin, ton meilleur ami’’ elle regarda son petit ami,’ ‘’ mais c’est un ACCIDENT. Qu’est-ce que Quentin lui aussi foutait sur la route dites-moi ? Vous pensez vraiment que monsieur Stevenson a fait exprès ? Putain mais c’est vraiment dégueulasse, mettre la faute sur les autres. Je ne pense pas que vous aimeriez être à sa place, recevoir ce genre d’accusation. Vous ne pensez pas qu’il n’est pas en train de culpabiliser là, non il s’en bat les couilles ? Ou c’est bon il faut remettre une couche ?’’ Laura était hors d’elle. Mon prof d’anglais lui fit un petit sourire timide en guise de reconnaissance. Julien marmonnait de brèves excuses auprès de Stevenson, car il détestait les disputes avec Laura. Franchement, j’aimerais tellement un couple comme eux.
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Forbidden love. (relation prof/élève)
RomantizmL'amour existe entre deux mêmes sexes et deux sexes opposés, mais pourquoi pas entre un prof et une élève ? Je m'appelle Sophie Brois j'ai 16 ans et je vais vous raconter mon histoire. Ceci est de la pure fiction, je ne suis jamais tombée amoureuse...