Chapitre 8.

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Je sors de la salle de bain et tombe nez à nez avec une femme grande blonde, dont je connais pertinemment bien qui c'est. "Katherine", si je me souviens bien de son nom.
Elle est accompagnée par la veille femme qui m'a indiqué la salle de bain.

- Bonjour, me salue-t-elle avec un sourire forcé, surprise de me voir ici. Le sourire le plus forcé du monde. Si cela ne lui a pas plût que je danse avec Christopher, qu'elle vienne me le dire. Comme ça, je saurais qu'elle ne m'aime pas et inversement. Déjà que je me suis prise la tête ce matin avec lui, il ne manquait plus qu'elle vienne me pourrir le reste de la journée.

- Bonjour, dis-je avec le même enthousiasme qu'elle.

- Le taxi ne peut pas venir avant seize heure, m'annonce la veille dame.

Comment je vais faire ? Je ne veux pas le voir avec elle. C'est hors de question ! Et en plus, je vais devoir rester ici environ quatre heures avant de pouvoir partir. Qu'est-ce que je vais pouvoir faire pour passer le temps ?

- Alice, où est-ce que je pourrais trouver Christopher ? demande-t-elle à la dame.

- Il me semble qu'il est dans sa chambre. Je vais de ce pas lui dire que vous êtes là, lui répondit-elle en montant les escaliers.

Oh non, tout mais pas ça ? C'était la dernière chose que je voulais au monde, me retrouver seule avec elle. On va tout de même essayer de communiquer avec elle. Mais c'est peine perdu.

- Vous ne connaîtriez pas un bon restaurant dans le coin ? demandai-je pour casser le silence.

- Si, il y en a un, mais vous le trouverez en ville, pas ici, elle parle comme si ma voix lui était insupportable à écouter.

- On est si loin de la ville ?

- Oui, au moins à trente kilomètres de la ville.

Comme quoi elle ne m'a pas été d'une aucune inutilité. Seulement, la réponse qu'elle m'a donné était celle que je voulais à tout prix ne pas entendre.
Décidément tout est contre moi, aujourd'hui. Donc cela veut dire que je vais devoir attendre que le taxi arrive, je n'ai pas le choix. Veillez remarquer l'enthousiasme sur mon visage...

Point de vu de Christopher :

Pourquoi est-ce que je lui ai parlé comme ça ? Je ne voulais pas, c'était pas mon intention. Ne me dites pas que mon double va réussir à prendre le dessus sur moi ?
Elle est contrariée, et cela se comprend. Mais je vais réparer mon erreur, je ne veux absolument pas qu'elle parte.

Je prends un jogging et un tee-shirt léger sur mon étagère. Je m'habille en repensant à ma chemise qu'elle portait. Elle était tellement sexy, qu'elle a réussie à me rendre fou. Je ne sais même pas si j'arriverai à me contenir quand elle sera pas loin de moi.

Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ? Une chose dont je suis sûr, c'est qu'elle ne pourra aller nul part, il n'y a aucune circulation autour de chez moi. Sauf si, elle demande à William de la conduire chez elle. Je décide d'envoyer un message à mon chauffeur pour lui interdire de bouger d'un petit doigt, pas sans mon accord. 

En ouvrant la porte de ma chambre, Alice se trouve sur le seuil, prête à toquer. Alice est celle qui a veillé sur moi depuis que ma mère est morte, elle a toujours été là pour moi. C'est elle qui m'a éduqué, qui m'a vu grandir depuis que je suis bébé. Elle a toujours été ma baby-sitter, ma confidente et ma conseillère. Elle et ma mère étaient meilleures amies. Enfin, pas au début, parce qu'Alice demandait un travail, et c'est ma mère qui l'a prise sous son aile. Alice était plus veille que ma mère de cinq ans. Mais cela ne les a pas empêcher qu'elles deviennent amies. Pour moi, elle fait partie intégrante de la famille.

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