UNPREDICTABLE.

Chapitre 13.

Point de vu de Christopher :

Il est maintenant 12 h 15, comme elle a presque terminé de répartir les contrats, je décide de la lâcher en avance. Pendant qu'elle rangeait tous les documents, de mon côté, j'en ai profité pour rédiger mon argumentation pour le rendez-vous de cette après-midi qui aura lieu à 13 h 30. D'ailleurs j'aimerai qu'elle m'y accompagne. Elle est ici pour découvrir l'ambiance d'une entreprise ainsi que les aspects importants pour la gestion d'une entreprise autant lui montrer comment se comporter lors d'une négociation.

- Je vous libère maintenant afin que vous aillez le temps de déjeuner avant qu'on parte à mon rendez-vous de cette après-midi. Je vous attendrai vers 13 h 15 dans le hall, lui annonçai-je en me relevant de mon fauteuil en prenant ma veste. Je l'enfile en lui tournant le dos, et lorsque je me retourne face à elle, elle me regarde avec méfiance.

- Je serai là, affirme-t-elle en décroisant ses deux fines jambes avant de se lever à son tour. Elle prend son sac avant de se diriger vers la porte, suivi de près par moi. Je lui ouvre la porte, par politesse et avant qu'elle ne sorte, elle me lance un regard noir. Je lui adresse un sourire malicieux. Il faut qu'elle comprenne que dans ce domaine, personne est aimable, il faut savoir s'imposer, savoir que le taux de compétition est continuel. Les gens sont prêts à faire des coups bas de n'importe quelle façon afin d'obtenir ce qu'ils veulent.

De l'avoir eu en face de moi pendant toute cette matinée, j'ai du résister à ne pas lui sauter dessus. Elle est déconcertante : par sa manière d'être, par sa façon de regarder. Et en plus, elle est d'humeur joueuse. Ça tombe bien, moi aussi. Mais cette petite robe noir ne m'a pas aidé beaucoup. Elle est plus que séduisante.

Lorsqu'elle s'avance vers l'ascenseur, suivi par moi, son téléphone se met à sonner. Postés devant la porte, pendant qu'elle décroche, j'appuie sur le bouton afin que les portes s'ouvrent. Elle rentre en répondant à son appel avant que je rentre à mon tour. Pendant que je ne suis pas là, c'est Katherine la gouvernante, elle prend tous mes appels. Les autres employés prennent leur pause de 12 h 30 à 13 h 30. La réunion de cette après-midi risque d'être intense. Monsieur Bradley ne se laisse pas marcher sur les pieds. Il va être dur de lui tenir tête et de le convaincre que mon nouveau projet est une bonne affaire. Lui aussi en tirera une bonne partie mais il va falloir que je rame afin qu'on conclu un accord.

Je suis interrompu par :

- Salut, Tyler ! Alors comment a été le réveil ?

Quoi ? Pourquoi il l'appelle celui-là ?

- Je me suis régalée ! ( Nous montons tous les deux dans l'ascenseur, je me mets derrière elle et j'appuie sur le bouton "0". ) Un rendez-vous ..? Il se fout de ma gueule ou quoi ? Il veut vraiment me faire péter un câble ce mec !! Oui pourquoi pas, ça fait longtemps après tout ... Elle est sérieuse ! Et puis, elle fait bien ce qu'elle veut, non ? NON, elle ne fait pas se qu'elle veut. Je sens que je bous, les nerfs sont entrain de monter. Ça va dégénéré, je le sens ... Bah, je sais pas, j'ai un collègue de travail qui m'a demandé un service... ( QUOI ? QUI ÇA ? ) OK, je t'enverrai un message alors ... A tout à l'heure. Bisou. Quoi "bisou" ! NON, il n'y a pas "bisou" qui tienne !!

Elle finis par raccrocher. Elle est devant moi, l'air affreusement innocente : comme si elle savait pas que cela n'allait pas m'affecter. Elle est tellement confiante et sûr d'elle que ma colère augmente subitement d'au moins cent degrés. Je sens le sang me monter aux oreilles. Je serre tellement fort les remparts qui contourne les murs à travers les grands miroirs, que mes mains en sont devenues toutes blanches. Christopher calme-toi, ne lui montre pas tes faiblesse, me dis-je à moi-même. Je me suis retenu de ne pas lui accaparer son téléphone des mains et l'éjecter violemment contre l'un des miroirs. Je me force à contenir ma colère qui est sur le point d'exploser.