Pulsions

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Bonjour,

Je tiens d'abord à vous remerciez pour avoir cliquez sur mon histoire. Je vous demanderai de ne pas copier mon histoire ni même la couverture que j'ai dessiné moi même ( je m'excuse d'ailleurs pour cet horrible dessin, c'était la première fois que je dessinais sur ma tablette et je n'avais pas de stylet... vraiment désoler je n'avais pas trouvé de moyen de prendre mes dessins papiers).

J'espère que vous allez aimez, n'hésitez pas à laissez des commentaires constructifs, avis ou conseils afin que je m'améliore et que vous prenez plus de plaisirs à lire. N'oubliez pas de votez si vous aimez, ne devenez pas des lecteurs fantômes.
Un chapitre sera posté le mardi et un le vendredi. Je m'y engage promis !
Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographes, j'essaye de faire de mon mieux.

Très bonne lecture. XOXO

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Le temps me paraît si long. Les trous dans le béton de l'autoroute font cogner mon coude appuyé sur la portière arrière, quelques fois ma tête glisse aussi. Le paysage qui entoure les autoroutes est monotone, mais ayant le mal du transport et ayant mal au coude, il m'est impossible de dormir.

- Joyce tu peux regarder sur ton téléphone où nous sommes s'il te plaît, le GPS nous a encore lâché...

Sortant de mes rêves, je répondit d'un oui à peine compréhensible à ma mère. Ce fichue GPS ne fonctionne presque jamais mais mon père refuse de le changer disant qu'il fonctionnera mieux la prochaine fois.
J'indique à mes parents la route à suivre pour atteindre la ville où se situe notre camping avant de plonger à nouveau mon regard dehors.
Le soleil brille tellement, me rappelant pourquoi le mois de juillet est mon préféré.

Je me mets à penser à Alexandre, mon meilleur ami. Avant chaque au revoir, même après les cours, un simple "je t'aime" est dit sur un ton assez neutre. C'est notre façon de montrer à l'autre qu'il compte beaucoup car tout les deux faisons partie des gens qui n'expriment pas leurs sentiments. Nous sommes tout le temps ensemble depuis petits et ce vide de trois semaines me terrifie rien que d'y penser. De toute façon je lui ai promis de l'appeler dès que possible.

Suite à un virage mal contrôlé par mon père, ma tête heurte la vitre glacial manquant de me mordre la langue. J'aperçois enfin le panneau de bienvenue de notre camping de couleurs jaune poussin et rouge feu, pour êtres sûr qu'aucuns vacanciers ne le rate.

Je sort vite de la voiture après que mon père se soit garé. Après quelques étirements gracieusement fait, nous avançons vers l'accueil.

Une jeune femme a la peau beaucoup plus bronzé que moi, ce qui est plutôt facile, nous accueille et nous donne un tas de papier sur le camping et les environs. Elle nous donne ensuite le plan du camping et les clés de notre Mobil home. Elle nous explique comment y aller en gribouillant sur le plan et nous montre d'autres endroits comme la piscine ou l'épicerie. Elle n'arrête pas de sourire, je suis même sûre qu'elle sourit encore malgré qu'on ait tourné les talons.

Après être remonté dans la voiture, avoir tourné devant le restaurant puis les activités pour les enfants, nous nous arrêtons devant la fameuse cabane en plastique blanc qui commence à devenir verte à cause de la végétation. Un gros arbre a été planté juste devant notre terrasse.
Je fait tourner la clé et entre dans le petit espace. Le tour est rapidement fait, ce Mobil home ressemble à tous les autres.

Les écouteurs dans mes oreilles, je fait rouler ma valise jusqu'à mon étroite chambre. Elle doit être au moins trois fois plus petite que la mienne qui me manque déjà. Avant de ranger mes affaires dans le minuscule placard, je change de musique en mettant en mode aléatoire.

- Oui !

Je souris. Je me trouve un peu bête de m'exclamer toute seule mais c'est une des musiques que je préfère de mon groupe préféré, les Seven Nights. Ok, j'avoue que leur nom en français est assez étrange voir ridicule mais j'adore leur style pop rock un peu décalé.
J'ai toujours aimé le son rock peut être à cause de mon père qui joue de la batterie tous les week-ends avec ses amis. Ma mère me raconte souvent que lorsque j'étais petite, mon père faisait tellement de bruit que je ne pouvais pas faire la sieste. Elle lui criait dessus sans cesse. J'aurais aimé voir ça.
J'ai donc inévitablement été initié à la musique. L'instrument qui m'a le plus plut était la guitare électrique. Rien que d'entendre une seule note, mon corps est parcourut d'un grand frisson qu'aucuns autres instruments ne peut me procurer. J'ai ensuite abandonné petit à petit la musique à cause des cours qui me prennent de plus en plus de temps. Ma guitare électrique est posé dans un coin de ma chambre recouverte d'une fine couche de poussière attendant impatiemment que je joue quelques notes.

Je range toutes mes affaires soigneusement pliés puis je vais chercher mon sac. Comme je n'ai pas de frères et sœurs, le deuxième lit dans ma chambre me sert de bureau ou de débarras. Je sors mon chargeur de téléphone pour le brancher immédiatement. Heureusement j'ai pensé à prendre ma multiprise ce qui me permet de brancher aussi mon ordinateur. Je sort ensuite ma trousse de maquillage plutôt légère et ma brosse à cheveux. Il ne me reste plus que ma trousse remplit de crayon de papier, gommes et mon carnet de dessin.
Ma plus grande passion avec la musique.

Il est dix-neuf heures et mes vêtements me collent la peau. C'est si désagréable. Mes parents finissent de ranger leurs affaires et moi je file sous la douche.

L'eau bouillante coulant sur mon corps me fait fermer les yeux et me permet de ne plus avoir le mal de tête que la voiture m'a donné. J'attrape un short noir et un maillot rouge d'une équipe de foot américaine. Ah oui le football américain, une autre de mes nombreuses passions. Je connais ce sport grâce aux origines américaines de ma mère, son père était soldat américain et à rencontré ma grand-mère en France lors d'une de ses missions. Je ne vous raconte pas la suite je pense que vous l'avez deviné.
Le téléphone à la main, je décide de prendre simplement le paquet de chips que nous n'avons pas fini à midi et de partir dans ma chambre. Le temps que mon ordinateur s'allume, je gribouille un arbre sur mon carnet, peut être celui qui est devant la terrasse.

Hier j'ai acheté plusieurs DVD qu'Alexandre m'a conseillé. Alexandre ! Il faut que je l'appelle toute suite. J'essaye à plusieurs reprises mais il ne répond pas. Tant pis je l'appellerai demain.

J'insère le disque du film Blood, un film avec une suspense "torturant" comme me l'a dit Alexandre. Je lis le dos du DVD où il est dit que ce thriller va me retourner l'estomac. Rien que l'image de couverture me suffit; une main avec un doigt coupé et le sang qui dégouline le long de la main. J'ai déjà peur même si le film n'a pas encore commencé. Normalement les films d'horreurs je les regardes avec Alex en lui broyant la main mais là je vais devoir flipper toute seule.
Des cris étouffés sortent de ma bouche chaque secondes et je me cache de plus en plus sous la couette à presque ne plus voir l'écran.

La lune éclaire faiblement ma chambre, le film se finit dans un bain de sang comme il était tant prévisible et je m'endors difficilement en traitant Alexandre de tout les noms pour m'avoir conseillé ce film dégoûtant.