Daphne à disposé pour nous plusieurs boîtes de céréales, des pancakes ainsi que du bacon. Ben est partis travaillé. Moi qui pensait que les fêtes de fin d'année était encrée dans les traditions familiale ici, je me suis bien trompée. A croire que le boulot passe avant pour lui. Mais étrangement son absence me soulage.
La vielle femme nous fais visiter sa ville natale. Je sens dans sa voix un son de fierté. Nous finissons par faire les magasins pour acheter des souvenirs.
La journée est fini. Je prend dans mes bras Daphne en versant une larme. Mon cur se serre à la pression de son corps contre le mien. Quelque chose au fond de moi sais que je ne la reverrai probablement jamais. Nous partons tristement vers notre taxi pour rentrer en France.
Le mercredi de la rentrée Lisa me conduit chez les garçons à ma demande. Toquant doucement la porte, je me sens anxieuse de les revoir.
- Jo ! S'exclame Benjamin.
- Salut, comment va tu ?
- Super ! Je ne pourrai pas aller mieux, on a une putain de bonne affaire avec les gars. Entre on va te montrer. Dit-il en effectuant une légère pression avec sa main dans mon dos.
Je fais la bise à tous les garçons avant de me tourner vers eux.
- Alors c'est quoi cette bonne nouvelle ?
- Approche. Dit Tonio derrière son écran d'ordinateur.
J'aperçois une annonce en ligne pour louer un local ou plutôt un bureau dans Paris.
- Ça c'est notre rêve qui va se réaliser. Dit Mathis en pointant son doigts sur l'écran.
- Je croit que je comprend pas tout. Vous voulez déménager dans... un bureau ?
- Haha non Jo. Dit Ayden. Tu te souvient quand on t'avais parlé de notre projet de créer un marque de sport ? On a trouver ces bureau qu'on peut louer pour un bon prix. À la fin de l'année on aura finis nos études et on pourra alors se consacrer pleinement à notre marque. C'est plus un rêve, c'est concret.
- Wahou
Je croit que c'est à peut près le seul mot que je puisse dire. Ils vont vraiment pouvoir réaliser leur rêve. Ils me regardent tous en rigolant. Je croit qu'aucuns d'entre nous ne réalise ce qui va se passer.
En fin d'après midi Ayden est dans sa chambre un livre dans les mains. Je m'approche lentement de lui et m'assois au bord de son lit pour ne pas le déranger.
- Tiens. Dis-je en lui tendant un paquet.
Il me regarde en souriant, plisser légèrement ses yeux.
- Qu'est ce que tu me prépare ?
- Ouvre tu verra bien !
Je vois son visage s'illuminer lorsqu'il tire le tee-shirt du sac.
- Joyce... c'est le même tee-shirt que tu avais quand on s'est vue pour le première fois pendant les vacances. Je me souvient je venais te rendre ton livre et j'avais essayer d'engager un conversation avec toi en parlant de ça. Dit-il en souriant et m'observant.
- Oui, enfin techniquement c'était pas notre première rencontre mais plutôt la deuxième on va dire.
Il rigole puis vient m'embrasser. Je sens son sourire sur mes lèvres. Il pose une main derrière ma nuque et l'autre en bas du dos. Ayden fait pencher mon corps en arrière et nous nous retrouvons allonger l'un sur l'autre à nous embrasser sur son matelas.
Après de longues minutes de bonheur, nous nous asseyons.
- Et alors les États-Unis c'était comment ?
- Bof...
- Bah je comprend pas, je croyais que tu avait hâte d'y aller. C'est parce que j'étais pas avec toi c'est ça hein ? Dit-il en m'adressant un de ces fameux sourires charmeur.
- Nan, j'aurais préféré que ce sois ça je t'assure...
- Alors c'est quoi ? Jo je comprend pas.
Je souffle en fixant le sol. Faut que je lui avoue, j'ai même pas osez en parler avec mes parents surtout avec ma mère.
- Quand je suis aller dans la chambre de Ben, j'ai lu les CV de ses futurs employés et sur les post-it qu'il a mis sur chacun des cv il avait marquer les points négatifs et ce pourquoi il ne veut pas les engager.
- C'est qui ce Ben ?
- Le cousin a ma mère. Patron d'un centre commercial.
- Ok et alors ?
Je me lèvre brutalement du lit et me mets a faire de grands geste avec mes bras. Comme si je chasser l'air autour de moi, la tristesse et la colère qui m'entoure.
- Il avait marquer qu'un des hommes était noir alors il pouvais pas l'emploie. Et une autres parce qu'elle avait des origines asiatiques. Non mais t'imagine ! Putain Ayden c'est un foutu raciste qui jugeait les gens pas par rapport à leur compétences mais leurs physiques ou origines !
Le beau brun se lève et prend mon visage entre ces grandes mains.
- C'est triste mais c'est la réalité Jo, il y a des gens comme ça mais on peut rien faire...
J'écarte ces mains d'un mouvement.
- Mais tu comprend pas ! Il fait partis de ma famille. J'ai des gens de ma famille qui sont raciste.
- Joyce tu les connais à peine, qu'est-ce que tu peut faire ?
- Je sais mais... à part mes parents j'ai l'impression de ne pas avoir de famille alors pour une fois que j'en rencontre ils sont racistes...
- On est ta famille maintenant avec les gars tu le sais bien ! En plus on voudrais que tu fasse partis de notre projet.
- Et comment ? Demandais-je mollement.
- En dessinant évidemment !
- Ayden je...
- S'il te plait Jo. Dit-il en me suppliant.
- Je réfléchirais là j'ai pas la tête à ça.
- Ouais je comprend...
Il vient près de moi et entour ses bras autour de mes épaules. Je ferme instinctivement mes yeux et laisse des larmes silencieuse couler.
Cela fait presque deux semaines que notre discutions est passé. J'essaye petit à petit d'oublier ma pseudo famille américaine. Je réfléchit au projet. Il hante mes pensées nuits et jours pourtant depuis la dernière fois je n'ai pas revue les gars ni même parler avec Ayden. A t-il compris que j'avais besoin de temps ? Je m'appuie sur le mur près de l'amphithéâtre attendant que les professeurs arrivent.
- Jo ! Dans une semaine c'est ton annive. Plus qu'une semaine. T'imagine ? Le week-end prochain obligé on fait une méga fête. S'exclame Lisa. Tu pourra inviter ton Ayden et ses amis.
- Ouais si j'ai des nouvelles d'eux...
- T'a plus de nouvelles d'eux ? Mais comment ça ? Tu sais quoi tu va tout m'expliquer au fond de l'amphi toute façon on s'en fou c'est l'histoire de la vie politique.
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Pulsions
Novela JuvenilCroyez vous qu'une personne peut changer votre destin ? Je ne le pensais pas, mais je crois maintenant avoir rencontré cette personne. "Nous rigolons en cœur. Ses amis nous regardes amusés de notre réaction, nous ne prêtons pas attention à eux comme...