Chapitre XXXVIII

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• Point de vue GD •

J'errais sans but dans Tokyo.
C'était dangereux, on pouvait me reconnaître, des antis pouvaient me tuer, mais je m'en contrefichais.
Je venais casiment de faire la même chose.

J'avais éteint mon téléphone, j'étais habillé en noir, le visage noirci de maquillage détruit par les larmes, et j'errais.
Je marchais, sans savoir où aller, sans même m'en soucier.
19h finit par arriver, une gigantesque foule d'employés apparurent peu à peu dans la rue.
Ils étaient pressés de rentrer chez eux, de retrouver leur famille, de retrouver, pour ceux qui l'avaient trouvé(e), celle ou celui qu'ils aimaient.
Ils marchaient vite.
Il y avait de plus en plus de monde.
De plus en plus.
De plus en plus rapides.

De plus en plus frénétiques.
De plus en plus brutaux.
Ils se poussaient.
Ils pleuraient
Ils hurlaient.
Ils hurlaient dans ma tête.

Poussé, emporté par une vague d'humains, je me mis à courir.
Mais je ne courais pas pour retrouver ma bien-aimé.
Je courais pour m'enfuir d'elle.


[...]


Plus tard dans la soirée, j'étais installé au fond d'un énorme café assez bruyant en plein milieu de la capitale, et rempli de monde.
Leur café noir était affreux, et l'ambiance, n'en parlons même pas.
Un saxophoniste absolument mauvais comme pas possible jouait (si on peut appeler ça jouer) une œuvre de Gershwin, le tintement des verres, des couverts, des assiettes résonnait dans l'air comme un cercle vicieux, toutes ces personnes qui parlaient, riaient, me faisaient mal à la tête.
J'observais ce que faisaient les clients, me demandant si ces gens avaient déjà vécu une situation similaire à la mienne.
Si ces gens savaient à quel point ça fait mal d'être un connard.
Si ces gens savaient à quel point ça donne envie de mourir.
J'avais devant moi un couple de japonais qui s'embrassaient comme s'ils voulaient se bouffer mutuellement la langue, qui se murmuraient des mots doux totalement niais.
J'étais dégoûté.
Mais au fond de moi, je les enviais.
On aurait dit Anju et moi avant mon départ au Japon.
On aurait dit Anju et moi avant que je détruise tout.
Avant que je la détruise entièrement.

J'avais juste envie de les assassiner, ces deux abrutis sans aucune retenue.
Ou juste qu'ils arrêtent.
Qu'ils aillent autre part.
Je croisais brièvement les yeux de la fille, j'eus un coup dans le ventre, pensant qu'elle m'avait reconnu, mais ce n'était heureusement pas le cas.
Enfin peut-être que si, mais elle ne le manifesta pas, et ça m'arrangeait.
Mais ce qui m'interpella le plus, ce fut ses yeux.
Ses yeux brillaient.
Comme des diamants.
Comme ceux d'Anju.
Comme ceux d'Anju... Avant.

Tout me rappelait elle.
Où que je sois, elle était là.
Partout.
Absolument partout.
Peut-être que YoungBae avait raison, peut-être que Dieu existe vraiment et qu'il essaie de me déchiqueter le cœur en mille morceaux en me rappelant Anju à chaque seconde.
Ou peut-être que je deviens juste fou.

En sortant du café, je me rendis compte qu'il faisait noir, en effet, il était 23h.
Je me dirigeais vers le Shiba Park, et m'effondrais sur un banc ayant vue sur la Tokyo Tower.
Je n'avais même pas envie de trouver un hôtel.
J'avais envie qu'on me tue dans mon sommeil sur ce banc.
J'avais envie qu'on me retrouve mort demain matin, et que je n'aie plus à supporter ça.
Mais évidemment, au fond de moi, je savais que je ne pouvais pas.
Pas avant qu'elle ne me pardonne.
Ce qui n'arrivera jamais.




[...]



Une baffe.
Une autre sur l'autre joue.
Un coup de pied dans le ventre.
Un coup de poing dans la gueule.
Je pensais pas que ça allait vraiment arriver.
Mais ça arrive vraiment.
Je me demande si je dois être content.
Je n'aurais plus à supporter ça.
Mais elle ne me pardonnera jamais.
Elle m'aime toujours ; elle me hait mais elle m'aime toujours. Je le sais.
Ma mort ne fera que la détruire encore plus.
Je ne peux pas me laisser faire.
Alors j'ouvris les yeux.

" C'EST PAS TROP TÔT !!! ÇA FAIT TRENTE MINUTES QUE J'ESSAIE DE TE RÉVEILLER SALE CON !!!! Hurla une voix stridente. "

Je me rendis compte que j'étais toujours sur ce banc, et qu'il faisait nuit noire.
Que personne ne rodait ici.
Mais une personne me fixait d'un air hargneux, le visage éclairé par le lampadaire à mes côtés.
Une grande blonde aux yeux de lynx.

" Soojoo...? "











___________________
HEYYY I'M BAAAAAACK !!!!!!

Je vous ai pas trop manqué ? XD
Je suis donc revenue avec un peu de retard, vous avez dû me voir dans les commentaires pendant la semaine dernière, je profitais de mon peu de réseau pour lire et réagir un peu :3

Soojoo, c'est elle :

Une model coréenne très proche de Jiyong (vous trouverez trois tonnes de photos d'eux deux sur Instagram) depuis leur très fameux shooting Vogue ensemble :

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La très fameuse photo d'eux deux à Paris pendant leur soirée +82 au Pompon :

J'ai tenté de faire un chapitre entier de pdv Jiyong ça vous plait ? (Ou pas ? XD)

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J'ai tenté de faire un chapitre entier de pdv Jiyong ça vous plait ? (Ou pas ? XD)

Bref j'espère que ça vous a plu, et keuuuuur <3

Sue

&quot;Jiyong oppa...&quot; | G-Dragon (Bigbang) {terminée}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant