Partie | 17 |

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Salam Aleykoum
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Moi : Qu'est ce que tu fous là ?

Maïssa se gratte la nuque avant de s'éclaircir la gorge.

Maïssa : Je viens voir ma fille...

Je rigole nerveusement. Cette femme c'est le culot en personne. Parce que maintenant elle se rappelle avoir une fille ?

Moi : Quoi ? Maintenant que t'as finis de te taper ton plan q tu te souviens de Kaïla ? J'espère au moins qu'il en valait le coup, parce que c'est clairement déguelasse de ta part.

Elle me foudroie du regard.

Maïssa : Ma vie sexuelle ne te regarde p...

Je la coupe sèchement.

Moi : Bien sûr que ça ne me regarde pas, mais t'aurais au moins pu faire semblant de t'intéresser à Kaïla non ?! Elle a fêté ses 1 an aujourd'hui et sa mère biologique se tapait un mec sans même penser à elle.

Maïssa : C'était le stress...

Alors là, j'éclate de rire ce qui la fait froncer des sourcils.

Maïssa : Pourquoi tu rigoles ?!

Moi : Parce que t'es clairement ridicule, maintenant dégage d'ici, c'est pas à minuit passé que tu vas venir te racheter une bonne conscience.

Elle allait répondre mais se fait interrompre par Farès qui débarque à l'entrée.

Dès que son regard croise celui de Maïssa je vois ses sourcils se froncer et il me tire en arrière avant de fermer la porte. Enfin il tente, ce qui échoue parce que Maïssa la bloque avec son pied.

Moi : Plus fort mon bras la prochaine fois non ?

Il souffle, déjà agacé, quoi que sur les nerfs.

Farès : T'inquiète pas pour ça, ma cible c'était de briser son putain de pied.

Maïssa : J'vous entend hein !?

Je donne un coup avec mon pied dans la porte et elle émet un léger cri avant de reculer. Bordel, ça me démangeait.

Farès : Qu'est ce que tu veux Maïssa, parle vite et casse toi d'ici.

Il ouvre la porte et elle souffle de soulagement avant de s'avancer sans pour autant entrer.

Maïssa : Je voulais juste m'excuser pour ce matin et pour donner un cadeau à Kaïla !

Je me penche pour regarder l'heure sur l'horloge.

Moi : Trop tard t'es en retard de 35 minutes. Bye bye.

Maïssa : Oui mais j...

Sans attendre la fin de sa phrase, Farès prend le paquet qu'elle avait dans les mains avant de lui claquer la porte au nez.

Ok...c'était violent, autant pour elle que pour moi sur le coup.

Moi : Tu crois que c'est une bombe son cadeau ?

Il lève les yeux au ciel avant de jeter le paquet sur le canapé.

Farès : Totalement, j'suis sûr qu'elle a même reproduit exactement la bombe nucléaire. Tu veux aller vérifier si y'a un compteur dessus ou ça va aller ?

Anissa - Mariage forcé [ TOME 1 ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant