Partie | 49 |

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Salam Aleykoum
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Ma mère : Allez Kaïla, Ilyass, on va faire un bisou à papa et maman.

Kaïla court dans mes bras en première et Ilyass se met à pleurer pour que Farès le prenne.

Kaïla : Je veux pas que vous partez.

Je plante un bisou sur sa tête.

Moi : On ne part que deux semaines mon coeur, on reviendra vite.

Kaïla : C'est vite deux semaines ?

Ilyass : Non !

Farès : Bien sûr que c'est rapide. T'as compris bonhomme ?

Il menace du regard Ilyass et notre fils rentre sa tête dans le visage de son père.

C'est horrible de devoir les laisser, et si les autres ne m'avaient pas menacés je les aurais carrément embarqués avec moi.

Ilyass me réclame alors je le prends dans mes bras alors que Farès prend Kaïla dans les siens.

Moi : Tu restes sage mon bébé hein.

Je retire sa tétine et il hoche négativement de la tête ce qui me fait doucement rire.

Moi : Pas de bêtise Ilyass, de toute façon Kakaï sera là pour te surveiller.

Je le serre contre moi et comme pour Kaïla plante un bisou sur sa tête.

Ma mère : Allez, il est temps d'y aller dégagez. Vous allez ratez votre avion bande d'imbéciles.

Moi : Toujours la sagesse.

On rigole toute les deux mais je me tais en voyant mon père passer devant l'entrée sans un regard pour moi.

J'ai pris l'habitude, de toute façon en 1 an voir plus mon père n'a cessé de m'ignorer. Ma mère m'a affirmé que c'était une passade mais je sais que c'est faux. Mon père est borné, et malheureusement pour lui je suis son portrait.

Tel père telle fille. Oui, là je pense qu'il hait plus que tout ce dicton.

Après je ne vais pas mentir en disant que je n'ai jamais tenté d'arranger les choses parce que c'est faux. J'ai tenté, mais malgré tout nos sujets de conversions tournent uniquement autour de mes enfants.

Et ce qui me tue c'est qu'il a quand même renoué avec Farès, mais quand il s'agit de moi ? Mdr.

Enfin bref.

Farès : Ouais, on va y aller.

Je souligne le « on » dans ma tête mais ne dis rien à voix haute jusqu'à ce qu'on finisse par partir.

Moi : Qui « on » ? Chacun va de son côté.

Il souffle, agacé.

Farès : T'as pas ta voiture.

Moi : Abdoulaye va venir me chercher.

Anissa - Mariage forcé [ TOME 1 ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant