Partie | 18 |

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Salam Aleykoum
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POINT DE VUE D'ANISSA

Chère Kaïla,

Je suis désolée.
Ta maman.

Je t'aime Maïssa.

Moi : C'est tout ?!

Je retourne la lettre à la recherche d'autre chose mais rien. Pourquoi ça m'étonne après tout ? Comme Farès l'a déjà dit, Maïssa ne changera pas. Mais j'avoue être déçue là, encore j'ai envie de dire.

??? : Qu'est-ce que tu lis ?

Farès ne me laisse même pas le temps de cacher la lettre derrière mon dos qu'il me la prend des mains.

Moi : Bonjour à toi aussi le sauvage, j'espère que t'as bien dormi ?

Il m'ignore et inspecte la lettre.

Farès : C'est quoi ça ?

J'expire et m'assois en tailleur sur le canapé avant de pointer du doigt le paquet que Maïssa nous avait remis hier.

Moi : Une lettre de Maïssa. Elle l'a glissée dans le paquet.

Il la déchire sans attendre et je fronce des sourcils.

Moi : Euh...ok ?

Farès : Fais en de même avec le paquet...ou nan tu sais quoi ? J'vais aller lui éclater son cadeau contre sa porte.

En le voyant récupérer le paquet et commencer à s'habiller je rigole.

Moi : T'es vraiment sérieux en plus.

Farès : On ne peut plus sérieux.

J'expire avant de le regarder enfiler sa veste tout en pensant à la nuit dernière. J'ai vraiment une phobie des orages alors le fait qu'il m'ait rejoint m'a vraiment rassuré. Même si il venait pour gratter mon chauffage.

Farès : Pourquoi tu me fixes ?

Je détourne aussitôt ma tête avant de me lever en vitesse pour aller dans la cuisine.

Moi : Pour rien au fai...

Je me fige sur place quand sa main m'attrape pour me retourner.

Moi : Oui...?

Il me dévisage un instant avant de me lâcher.

Farès : Ça va ?

J'hoche rapidement de la tête.

Moi : Très bien, pourquoi ?

Farès : J'sais pas j'te sens distante.

Peut être parce que j'ai encore du mal avec notre proximité Sherlock ?

Moi : Je vais très bien, t'en fais pas. Enfin bref, tu pars au travail après ton passage chez Maïssa ?

Il jette un coup d'oeil à sa montre avant de souffler et de reculer.

Farès : Je vais même pas pouvoir passer chez Maïssa, j'suis en retard putain.

Il récupère rapidement le paquet avant de le lancer dans la poubelle.

Farès : Ça, ça fera l'affaire.

Moi : Tu ne manges pas avant de partir ?

Il secoue la tête puis attrape son téléphone.

Farès : Pas le temps. Vas-y salam.

Il s'en va en claquant la porte derrière lui et je me laisse tomber sur une chaise à mes côtés.

Anissa - Mariage forcé [ TOME 1 ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant