Partie | 54 |

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Salam Aleykoum
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POINT DE VUE D'ANISSA

Farès : Attends deux secondes !

Je l'écoute à peine et descend de la voiture avant de me précipiter à l'accueil de l'hôpital pour demander la chambre de Rayan.

Une fois fait je m'y rend et en ouvrant la porte de la chambre je ravale mes larmes en voyant Rayan mais aussi mes parents et quelques policiers.

Farès arrive quelques secondes derrière moi, essoufflé.

Rayan : Anissa, Farès...je suis désolé, wallah je voulais...

Moi : Chut...chut. Toi ça va ?

Je le tire contre moi et il resserre l'étreinte tout en hochant de la tête.

Mon père : Vous êtes arrivés il y a combien de temps ?

Farès : On a sauté dans le premier avion.

Je desserre l'étreinte avec Rayan et me tourne vers les policiers espérant que durant ces 24 dernières heures, quelque chose ai pu bouger. J'en sais rien, n'importe quoi qui me donnerait au moins la certitude que mes enfants vont bien.

Ces dernières heures ont été horribles et tout c'est enchaîné. Farès qui m'annonce que Rayan s'est fait agressé, les enfants enlevés, notre retour, et notre arrivée ici.

L'angoisse, l'inquiétude et la peur ne m'ont pas quittés. Ni moi ni Farès même si il tente de le cacher mieux que moi. Parce que je perds pieds, parce que plus les heures passent et plus j'ai mal de savoir que mes enfants ne sont pas en sécurité.

Farès : Du nouveau ?

Le policier : Non...toujours pas. Nous fouillons toujours autant le périmètre.

Ma mère : On va les retrouver...ne vous en faites pas Dieu est grand.

Le policier : Vous n'avez pas reçu d'appel ? Il se peut que les ravisseurs réclament une somme ou quelque chose dans ce genre.

Farès : Non rien.

Son collègue et lui s'échangent un regard.

Le policier : Bien, dans ce cas faites le nous savoir. Nous allons y aller et continuer les recherches. Si il se passe la moindre chose prévenez nous.

Ils s'en vont après nous avoir salué et quand ils franchissent la porte mon cœur se serre alors que je lutte contre les larmes qui me montent aux yeux.

Mon père : Vous avez des nouvelles des autres ?

Farès : Ils ont pris l'avion juste après nous. Ils arriveront dans une ou deux heures à peine.

Mon père déglutit avant de nous regarder à tour de rôle.

Lui : Vous êtes venus ensemble ? Toi et Anissa ? Ensemble ? Qu'est ce qu'il s'est passé po...

Moi : Non Baba. N'ose même pas.

Mon père : Je voulais savoir !

Anissa - Mariage forcé [ TOME 1 ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant