Cendrillon du Ghetto

Mon parrain

Mon reveil sonne, ça signifie le retour à la réalité. J'ai une heure pour préparer le petit-déjeuner, nettoyer la maison, me laver, m'habiller et aller au travail. Pour m'aider, j'ouvre la fenêtre et je chante pour que mes amis de la forêt viennent m'aider.
J'ai dis retour à la réalité ! J'ai que mes petits bras pour m'occuper de toutes ces corvées. Je me dirige vers la cuisine et sors le lait mais un baillement me fait me retourner.

Kim: J'ai faim !

Mes yeux s'aggrandissent en voyant le visage de Kim. Elle est toute pâle, des boutons sont eparpillés sur son front et ses lèvres sont si minces.

Kim: Quoi ? J'ai un truc sur le visage ?

Moi: Nan justement, tu es naturelle ce matin.

Kim: Merde !

Sans me donner plus d'explication, elle fila dans la salle de bain de Lionel.

J'ai terminé tous ce que j'avais à faire et j'ai même eu le temps de sortir les poubelles. Maintenant, direction le boulot. Arrivée devant les escaliers, je me remémore les événements de la veille et surtout du garçon. Si je remets la main sur lui, il va me payer plus qu'une paire de basket.
Clara est déjà en tenue de travail, elle qui est toujours en retard d'habitude, c'est étrange ça.

Moi: Clara ? Déjà prêtes à travailler ?

Clara: Travailler, non! Rencontrer l'homme de mes rêves, oui!

Elle me fait rire. Elle croit qu'elle va tomber amoureuse d'un prince, qu'ils vivront heureux et qu'ils auront beaucoup d'enfants. Elle est si naïve parfois mais c'est ce qui fait son charme.

Moi: Tu parles du nouveau ?

Clara: Qui d'autre ? On m'a dit qu'il était beau comme un Dieu, fort comme Hercule, courageux comme Eric et gentil comme...

Moi: Aladdin?

Clara: Nan ! Il est pas super gentil, lui. Enfin si quand meme... Bref, tu m'as compris.

Moi: Oui, et vous aurez votre propre histoire et même votre attraction à Disney.

Elle se mit à rire et me poussa légèrement.

Clara: Et pourquoi pas ?

Moi: Attends, j'ai même le début je crois. Il était une fois, une caissière se nommant Clara, elle était blonde comme le maïs et belle comme une rose qui...

Un toussotement nous fis retomber sur terre. Derrière nous, la gérante de notre groupe et un garçon nous regardaient.

Gérante: Mesdemoiselles, vous avez deux minutes de retard ! Vous resterez donc deux minutes en plus ce soir.

Nous hochions la tête en signe d'approbation.

Gérante: Voici, Gabriel, ce sera votre collègue à partir d'aujourd'hui. J'ai besoin de l'une d'entre vous pour lui expliquer les bases.

Clara: Moi, si vous voulez.

Gérante: Vous avez déjà du mal à vous occuper de vous-même, je pensais plutôt à vous Clarissa.

Moi: C'est Lissa.

Gérante: Bon, allez au travail.

Moi: Ne l'écoutes pas Clara, elle dit n'importe quoi.

Clara: Oui, merci.

Je lui souris et me rappelais que le garçon était toujours devant nous à nous regarder.

Moi: Gabriel, c'est ça?

Gabriel: Oui, je voulais pas vous déranger. Pardon.

Clara: Nan, nan pas du tout.