L'annonce du faux prince

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Alors que Gabriel tentait de fermer la porte, Lucas la bloqua avec son pied.

Lucas: On vient la chercher.

Gabriel: Pas question!

Lucas: Florian l'attend.

Gabriel: J'en ai rien à faire. Comment est ce que vous avez su qu'elle était chez moi ?

Lucas: On a des yeux partout.

Gabriel: Elle ne vient pas avec vous!

Lucas: Laisses moi entrer!

Gabriel: Rentres chez toi!

Lucas: Pas sans elle.

Gabriel: Tu commences vraiment à m'énerver.

Lucas: Je te l'ai dis, je n'irais nulle part sans elle.

Gabriel: Qu'est ce que vous lui voulez ?

Florian: Ça ne te regardes pas.

Lucas: Tu devais rester dans la voiture.

Florian: Tu prenais trop de temps.

Lucas: Comme tu peux le voir, j'ai pas encore pu lui parler.

Gabriel: Allez vous-en !

Florian: On doit lui parler.

Gabriel allait lui répondre négativement mais je ne lui en laissais pas le temps.

Moi: Gabriel, laisses les entrer s'il te plait.

Il se tourna vers moi et ses yeux prirent la forme d'un rond.

Gabriel: Mais... Je...

Moi: S'il te plaît.

Il ressera la poignée de la porte et ouvrit celle-ci en grand tout en soupirant. Lucas entra le premier et tapa l'épaule de Gabriel en lui adressant son plus beau sourire, suivie de Florian.

Lucas: Tu vois c'était pas si dur, hein.

Gabriel referma la porte puis se plaça près de moi. Florian me regardait droit dans les yeux sans ciller.

Florian: Je dois te parler.

Moi: Je t'écoute.

Je m'avançais vers le canapé et m'assis. Gabriel se mit à côté de moi. Les deux frères s'étaient mis face à nous.

Lucas: Il est pas mal ton appart.

Florian leva les yeux en l'air puis les posa de nouveau sur moi.

Gabriel: Alors ?

Lucas: Ne parles pas comme ça à mon frère. Tu ne devrais même pas être la.

Florian: Ça suffit Lucas.

Lucas: Mais tu as vu comment il te parle ?

Florian: Vas m'attendre dans la voiture.

Il sortit les clés de sa voiture de sa poche et les tendis à Lucas qui sous une interminable attente finit par les prendre et quitter l'appartement.

Florian: J'ai besoin de te parler seul.

Il leva les yeux vers Gabriel puis les déposa de nouveau vers moi.

Moi: Très bien.

J'attrapais la main de mon parrain et lui demandais de ma voix la plus douce de nous laisser un moment. Il se leva.

Gabriel: Je vous laisse dix minutes, pas plus.

Moi: Ça sera suffisant, merci.

Il s'en alla en refermant la porte derrière lui. De mon côté, j'observais Florian, soucieuse mais aussi curieuse de ce qu'il avait à me dire.

Florian: J'ai appris que tu étais partie de chez toi.

Moi: Comment est ce que tu l'as su ?

Florian: Ça n'a pas d'importance. Il...

Je le stoppai.

Moi: Ça en a pour moi! Qui te l'as dis ? Ce ne sont pas tes affaires ce que je fais ou non.

Florian: Je te répète que ça n'a pas d'importance.

Je me levais d'un bond et me dirigeais droit sur la porte d'entrée l'ouvrant en grand.

Moi: Alors je t'invite à partir.

Il poussa un long soupir.

Florian: Lissa. Ne joues pas à ça.

Je ne repondais rien, c'était soit il me disait ce que je voulais entendre soit il prenait la porte.

Florian: Assieds toi. Je vais te le dire.

Je fermais la porte et reprenais la place que j'avais quitté.

Moi: Qui te l'a dis ?

Florian: Bryan.

Mes sourcils se froncèrent d'incompréhension.

Moi: Pourquoi ?

Florian: Je lui ai demandé d'avoir un oeil sur toi.

Moi: Je ne comprends pas.

Florian: Je ne suis pas venue pour ça.

Moi: Tu n'as aucun droit de me faire surveiller!

Florian: Je n'ai pas le temps de me disputer avec toi. En faite, il a toujours eu un oeil sur toi.

Moi: Qu'est ce que tu me veux ?

Florian: J'ai une demande à te faire.

Moi: Pardon ?

Florian: Rentres chez toi et n'y sors plus.

Cendrillon du GhettoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant