Les sept frères

122 10 3
                                    

Alors que nos mains étaient toujours liées, Florian m'invita à sortir de la chambre. Devant nous, la porte de la serre était ouverte ce qui me rappela des souvenirs de la fête passée. Florian continua de marcher ce qui me poussa à le suivre. Alors que nous descendions les escaliers, il se mit à me parler.

Florian: Je vais te présenter mes frères même s'il te connaisse déjà.

Moi: Et tes parents ?

Florian: C'est compliqué.

Moi: Et c'est moi qui compliques toujours les choses.

Il serra un peu plus ma main et m'invita à me suivre dans les escaliers.

Moi: Est ce que tu as fais du mal à Gabriel ?

Florian: Nan.

Son ton avait été catégorique et sec.

Moi: J'aimerai bien aller vérifier par moi-même, après.

Florian: Pourquoi tu t'inquiètes autant pour lui ? Il n'a pas besoin de toi, c'est un ange.

Moi: Ange ou pas, il reste mon ami.

Florian: Alors, il est plus important que moi ?

Il avait interrompu notre descente dans les escaliers et s'était placé devant moi.

Moi: Sincèrement, je ne sais pas.

Une tristesse profonde luisait à travers ses yeux. Il détacha sa main de la mienne et recommençait à descendre. Le voir s'éloigner de moi, me fit un pincement au coeur, chose que j'avais du mal à comprendre.

Moi: Florian, attends.

Il continuait de descendre sans me prêter attention.

Moi: Je... Je ne... Je ne sais pas encore concrètement ce que je ressens pour toi mais je tiens à toi. Vraiment.

Il s'arrêta net tout en restant dos à moi.

Florian: Tu tiens à moi ?

Je continuais de descendre les marches pour me placer devant lui. Il paraissait choqué par les mots que je lui avais dis.

Moi: Tout va bien ?

Florian: Est ce que tu sais depuis combien de temps, j'attends que tu me dises de nouveau ce genre de choses  ?

Moi: Comment ça ?

Florian: Ça doit paraître fou parce que tu n'as aucun souvenir de tes vies antérieures mais on s'est aimés ensuite je t'ai perdu à de multiples reprises.

Il s'assit au pied des marches.

Florian: Je ne veux pas te perdre une nouvelle fois.

Je me mis à genoux et posais mes mains sur ses genoux.

Moi: J'aime Gabriel, c'est vrai.

Son corps se mit à se raidir.

Moi: Mais en tant qu'ami.

Il releva sa tête vers moi et me fit un sourire en coin.

Florian: Ami, c'est tout ?

Moi: Oui, c'est toi qui te fais des idées.

Alors que nous nous regardions, un raclement de gorge, nous interrompa.

Lucas: Vous allez vous regarder encore longtemps ?

Florian: Toujours la pour tout gâcher.

Je me relevais aider par Florian. Quand je me retournais six garçons y compris Lucas me regardaient. La surprise me fit me reculer droit sur le torse de Florian.
Le groupe de garçon se mit à rire.

Lucas: Tu as jamais vu des garçons ou quoi ?

Moi: Pas autant d'un coup.

On aurait dis les frères Dalton mais au nombre de six. Florian me prit la main et m'avança vers eux.

Florian: On va commencer par l'aîné. Voici, Vincent.

Il était plutôt grand et mince. J'avais l'impression que d'un moment a l'autre, il allait s'endormir de fatigue.

Moi: Enchanté.

Il ne me repondit pas et me fit un signe de tête à la place ce qui parut gêné Florian.

Florian: Ensuite, c'est Louis.

Louis: Je suis ravie de te revoir et de ta présence en notre demeure.

Il avait un sourire communicatif.

Moi: Enchanté, Louis.

Il me fit une légère révérence.

Florian: Toujours joyeux, Louis. Voici, Martin.

Un jeune garçon avait le nez enfoui dans un livre.

Louis lui donna un coup de coude, ce qui lui fit faire tomber son livre.

Louis: Regardes, regardes, elle est de nouveau la.

Martin: Je suis désolé, je n'avais pas vu.

Je lui ramassais son livre et lui tendait.

Moi: Ce n'est pas grave. Tu lis un livre sur les bactéries ?

Martin: Oui, sais tu que les bactéries sont...

Lucas: Commences pas Martin !

Martin: Désolé, je me laisse souvent submerger.

Moi: Ne t'excuses pas, j'aimerai vraiment en savoir plus sur les bactéries.

Un sourire sincère se créa sur son visage.

Florian: Martin m'a trouvé un remède pour que je ne sois plus enrhumé, avant j'éternuai à longueur de temps. Donc, après Martin, c'est moi. Guillaume, tes lacets sont encore défaits.

Guillaume: J'avais même pas vu.

Un garçon a l'air étourdi regardait ses chaussures.

Florian: Voici Guillaume, il est un peu simplet mais il a un grand coeur.

Moi: Enchanté, Guillaume.

Florian: Qui avons nous maintenant. Je crois que tu le connais déjà.

Lucas: Sans blague.

Florian: Plus grincheux que lui, tu meurs.

Lucas: Allez, continues les présentations.

Florian: La, nous avons, Tom. C'est le petit dernier.

Alors que je m'approchai. Il se cacha derrière Lucas.

Florian: Il est assez timide mais une fois qu'il te connaîtra, tout ira bien. Il lui faut un temps d'adaptation à chaque fois.

Je mis à la hauteur de Tom et lui souriai.

Moi: Enchanté, Tom.

Je les regardai tous, et il était vraisemblable qu'un air de famille se dégageait d'eux. 

Florian: Tu sais maintenant avec qui tu vas vivre, ces prochains jours.

Cendrillon du GhettoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant