Chapitre 1

31 4 0
                                    

Réécrit

- Maïwenn !! Lâche cette chambre, tu auras la même !

- Jamais !

J'ai l'air un peu débile mais bon... Je reste accrocher comme une folle à mon lit, je ne veux pas le quitter. Sa ce comprend non? Un lit c'est toute une vie !

En guise de présentation, je m'appelle Maïwenn Duboc, assez petite, ni grosse ni maigre, les cheveux châtain/blond aux yeux noisette. Je suis « mignonne » pour pas mal de monde, ce qui m'énerve, on ne dit pas à une fille de 17 ans qu'elle est « mignonne » !

Bref... aujourd'hui, j'intègre un lycée option théâtre qui ne laisse entrer dans leur porte que des personnes au talent exceptionnel. Je trouve que je n'ai rien d'exceptionnel perso mais mon prof de théâtre de l'année précédente à trouver que, je cite, « Mon dieu, Maïwenn, tu as un talent exceptionnel, il faut absolument que tu ailles dans ce lycée tant réputé, le lycée de Shakespeare, tu pourras développée ce talents si merveilleux ! » Ajouté un accent un peu "british" et vous avez la scène qui va ce déroulez sous vos yeux !

C'est vraiment parce que je l'aimais bien cette prof que j'ai acceptée... Je sais très bien que c'est un grand honneur mais je n'ai pas envie de tout quitter pour cet école bizarre !

- Maïwenn, lâche ce lit ! crie à nouveau ma meilleure amie, Léane.

- NON !!!

- Bon, si tu ne veux pas coopérer, je vais devoir utiliser la manière forte...

- Non, pitié, pas ça !

- Et si, je vais manger tes cookies que tu caches dans le placard sous le four.

- Non, je t'en supplie !

- Essaye de m'arrêter tu verras...

Je me lève d'un bond et elle se met à courir le plus vite que possible pour m'échapper. Je la poursuis à toute vitesse et manque de m'écraser dans les escaliers. Je me rattrape à la rampe de dernière minute mais ce léger accident me fait perdre de précieuse seconde dans mon sauvetage. Je repars à la vitesse de la lumière en prenant mes précaution pour ne pas tomber une deuxième fois.

On ne touche pas à mes cookies ! Jamais ! J'entre en trombe dans la cuisine mais personne ne se trouve à l'intérieur.

- Léane ?

Je regarde dans le tiroir sacré et joie, mes cookies sont toujours là ( notez la rime s'il vous plait, c'était gratuit !).

- Ah ah ! J'ai réussis ! T'as pas mangé mes cookies !

J'entends un ricanement et vois apparaitre trois silhouettes. Léane, un grand sourire machiavélique scotché au lèvres entouré de mon père et de mon frère Gwenvael.

J'ai peur. Il s'avance doucement tel des prédateur guettant leur proie pendant que je recule avant de rencontrer la table. Je suis coincée. Mon père et Gwenvael m'attrape brusquement alors que je me tortille dans tous les sens.

- Lâchez-moi !!!!

- Tu dois allez faire ta rentrée Maïwenn !

- Pourquoi tant de haine dans de si petit corps ! Vous ne pouvez pas abandonner votre chère fille que vous aimez tant... Gwenvael, mon petit frère chéri d'amour que j'aime plus que les cookies ! Tu peux pas me faire ça !

- Oh, elle t'a fait un méga compliment là, je crois même qu'on devrait le noté dans le livre d'or des rares compliments de Maïwenn! Intervint Léane en rigolant.

- Laisse tomber, elle fait son cinéma, elle n'a pas intégrer cette école pour rien...

Je fais les yeux doux mais rien à faire, personne n'a pitié de moi... Gwenvael m'attrape par la taille et me pose sur son épaule de force.

- Lâche-moi ! Je veux pas y aller ! Lâche-moi je te dis ! Je veux pas partir d'ici !

- Tu changeras d'avis quand tu seras arrivée, en attendant, tais-toi.

Je lâche un soupir de mécontentement mais me laisse faire. Il me transporte jusqu'à la voiture et m'installe sur le siège arrière côté conducteur. Comme je boude, Gwenvael est obligé de m'attacher. Il soupire, ce qui me fait esquisser un sourire.

- Ça te fait rire hein ?

- Plutôt oui...

- T'es méchante.

- Et fière de l'être !

Il secoue la tête avant de claquer la portière. Il sait que ce genre de conversation peut durer des heures et que j'aurais toujours le dernier mot, je suis une actrice !

Léane s'installe à mes côtés tandis que mon frère s'installe à l'avant et que mon père se met au volant avant de démarrer.

Ne cherchez pas ma mère, elle a disparu dans la nature juste après ma naissance, c'est donc mon père qui nous a élever et choisi mon prénom ainsi que celui de mon frère. Ils sont assez étrange mais moi, j'aime bien, ça donne un côté original, en plus, j'ai cherchée sur internet, nos deux prénom signifient blanc, sacré...

C'est mignon même si ça ne colle pas vraiment à nos personnalités... Après deux bonnes heures de route durant laquelle j'ai arrêtée de bouder, nous arrivons enfin devant ma future école. Je sors de la voiture toute excitée et avance doucement jusqu'à l'entrée principal du lycée, émerveillée, avant d'ouvrir la porte de ma nouvelle vie...

Crazy dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant