Chapitre 7

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Je vous épargne les détails ennuyeux de mon année. Entre les cours, les répétitions, les improvisations, les conversations entre amis- la routine habituel quoi.- Maël et moi sommes devenu de bon ami et l'année est passée à la vitesse de la lumière. La pièce finale est dans une semaine et forcément, le stress est à son comble, entre les essayages, les répétitions, les textes à apprendre... Bref, j'entre dans la cafétéria après une journée épuisante de répétition et tout le tralala. Je prends un plateau et pose une assiette de patte à la carbonara ainsi qu'un yaourt nature dessus avant de me diriger vers la table où Léane et Clémence sont assises pour m'assoir à côté d'elle.

- C'est la fin de la journée donc je suis morte de faim, dis-je.

- Contente de la savoir, se moqua Clémence. Mais, tu sais, on s'en fiche.

Je lui lance un regard meurtrier en enfournant une bouché de pate dans ma bouche, ce qui les fait rire. A ce moment, Maël pose son plateau face à moi et me demande :

- Qu'est-ce que tu as fait encore ?

- Des fois, je me demande si tu as vraiment des amis comme tu le dis...

- Et qu'est-ce qui te fais dire ça ?

- Tu passes ton temps avec nous. C'est mauvais pour toi si tu restes qu'avec des filles, tu risques de devenir accro aux jupettes.

- Enfin Bernadette, je deviendrais accros eu jupette si u me le demande !

- Très bien, je veux te voire demain avec une jupe de Léane.

- Quoi !

Les rires de Clémence et Léane augmente.

- Tu ferais tous pour moi, n'est-ce pas ? demandais-je avec un sourire angélique.

- Tous sauf ça ! Désoler Bernadette, je crois qu'on va devoir envisager le divorce... plaisanta Maël.

- Non, tu fais un effort, ça coute trop cher le divorce.

- Je fais un effort mais jamais au grand jamais, je mettrai une jupe.

- Dommage, sa aurait été drôle.

Il secoue la tête et je reprends des pattes. J'aime ce plat, c'est trop bon ! Forcément, à force d'enfourner le plat à toute vitesse dans ma bouche, de la sauce arrive sur ma joue...

- Tu t'en mets partout, se moqua gentiment Maël.

- Et alors, tu m'aimes pas comme ça ?

- Bernadette, j'ai décidé de faire un effort mais là, ça devient trop, laisse-moi faire.

Il prend une serviette dans mon plateau et m'essuie la joue. Nous nous regardons dans les yeux quelque seconds avant que nous détournions les yeux chacun vers notre plateau respectif. C'est ce qu'on appelle un moment gênant... Léane, comprenant mon gène, se hâte de relancer la conversation :

- Bon, sinon, votre pièce, ça avance ?

- Nous parle pas de sa... Le metteur en scène est infect et la couturière n'a toujours pas compris que ma taille n'était pas une éponge qu'on peut serrer à sa guise ! m'exclamais-je.

- Pour moi, le metteur en scène trouve que je n'ai pas l'allure d'un prince parce que je ne relève pas assez le menton ! Mais je ne peux pas le lever plus sinon, quand je parle à Louison, je ne la vois pas !

- J'y peux rien si je suis minuscule, je ne vais pas mettre des allongements de jambe pour jouer Louison quand même !

- Ça m'arrangerait quand même.

- Eh bien tu fais comme tu peux, de toute façon, moi, je n'ai pas ce problème étant donné que personne n'est plus petit que moi...

- C'est vrai que pour regarder les gens de haut comme le fait Louison, ça doit pas être facile !

- Moque-toi... Au moins, moi je ne joue pas le prince de pacotille !

- Je te rappelle quand même que je suis Alexis, fils du roi Susumu !

- C'est bien ce que je dis, j'adore mon rôle...

Il me jette un bout de pain dans les cheveux que je retire du bout des doigts et de le poser devant lui :

- Tu as perdu ce morceau de pain.

- Merci, je ne sais pas ce que je ferais sans toi... ricana Maël.

- Pas grand-chose malheureusement, preuve que mon existence t'est majeure.

Il ne répond pas, se contentant de prendre des lasagne disposée dans son assiette. Maël réponds toujours à ce genre de pique, alors pourquoi il ne l'a pas fait là ?

Vivre avec moi... ou mourir...

Tandis que Louison marchait tête haute dans les couloirs, le prince Alexis l'observait discrètement. Pour lui, Louison étais aussi mystérieuse que la rose close. Belle, cachant son plus bel atout avant l'aurore. Alexis aimait de plus en plus les rose c'est temps si. Il passait tous son temps dans le jardin aux rosiers, respirant leur parfums si enivrant. Louison arriva devant lui et il lui attrapa le bras avant qu'elle ne lui échappe. Louison, n'ayant pas vu qui étaient cette personne qui lui avait empêché d'atteindre son but dis méchamment avant de se retourner :

- Que se passe-t-il encore ? Oh, Alexis, je suis désoler, j'ai cru que vous étiez une autre de ces personne désagréable...

- Et non, ce n'est que moi. J'aimerais vous inviter à prendre le thé afin que nous discutions.

- Je suis désoler mais il faut absolument que j'aille voire le roi pour des questions d'état. Mais sachez que cela me fais très plaisir, surtout venant de vous, votre charmes ne me laisse pas indifférente messire.

- Enfin, pas de messire entre nous et cette révélation me réjouis car c'était de cela que je voulais vous parler. Tout comme vous, votre charmes ne me laisse pas indifférent, c'est pour ça et pour des questions d'état que mon père à proposer de nous marier, bien sûr, j'ai accepté de bon cœur, vous êtes la plus ravissante jeune femme que je n'ai jamais rencontré et je pense que ce mariage me comblera de bonheur. Pensez-vous accepter ?

Louison le regarda sans comprendre. C'était la première fois qu'un jeune homme lui faisait un tel compliment. Elle, ravissante ? Personne n'aurait osé connaissant sa réputation, pourtant, ce jeune garçon qui ne la connaissait que depuis peu, lui adressait de sincère compliment et la demandais en mariage. En mariage ! Elle aurait voulu refuser, son plan avant tout autre chose, pourtant, son cœur de pierre répondit à sa place :

- J'en serais honoré.

Le jeune Alexis l'attrape par le taille et viens déposer un baiser furtif sur ces lèvre, étourdissant Louison, heureuse. Tout allait trop vite, elle le savait, pourtant, elle était heureuse, et c'est tout ce qui lui importait.

Crazy dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant