Chapitre 10

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Vivre avec moi... ou mourir...

Alexis pris l'épée du susumuth mort et se mit en garde. Louison ricana telle une hyène avant de se jeter sur lui avec un rugissement de bêtes féroce. Le combat fit rage longtemps. Les épées s'entrechoquaient, les blessures apparaissaient au fur et à mesure sur les corps des deux combattants. Chacun était décider à gagner, coute que coute. Louison haletait, Alexis suait de grosse goute. Ils étaient l'épuisement même, pourtant, ils continuaient, frappant tout et n'importe quoi, dans l'espoir de faire tomber son adversaire. Louison frappa un grand coup mais Alexis esquiva et elle partit en avant, se retrouvant sur le sol. Alexis se jeta sur elle, l'empêchant de se relever. Il la tourna dans sa direction et elle le regarda avec un regard haineux. Il prit son épée et la pointa sur sa poitrine, à l'endroit même où son cœur battait à la chamade. Elle dit avec dédain :

- Fais-le.

- Non.

- Fais-le ! Fini-en avec moi ! Sauve ton peuple !

- Je veux que tu viennes avec moi arrêter cette guerre.

- Et pourquoi je ferais ça ? Cette guerre est tous ce que j'attends depuis un an !

- Parce que je t'aime !

Louison le regarda fixement sans rien dire. Il reprit :

- Ensemble, nous pourrions régner sur ce pays tout autrement, avec justice.

- La justice ! La justice est une bêtise ! Vous vous fichez des pauvres ! Vous les ruinés pour satisfaire vos petit besoins ! Je créerais un monde où ce seront les plus riche nos servant, j'en ferais des esclaves comme ils l'ont fait pour nous, les paysans !

- Tu es une paysanne ?

- Oui ! Mes parents avaient à peine de quoi me nourrir ! Un mois ! Un seul mois où ils n'ont pas pu payer leurs impôts ! Un simple mois et votre garde royale à débarquer chez nous pour me rendre orpheline ! J'ai vu mes parents mourir égorgé sous mes yeux ! Je n'avais qu'une dizaine d'années et déjà ils m'ont placé dans un lieu où des enfants dans le même cas que moi effectuent des travaux bien trop durs ! J'ai été battus par la faute de votre justice ! La justice est mal faite ! Et je ferais de cet endroit un lieu où les rôles seront enfin inversés !

- C'est de la folie !

- La justice est de la folie ! Alors soit tu as le cran d'enfoncer cette lame, soit, pars !

Une larme coulât le long de la joue d'Alexis avant d'enfoncer la lame dans la poitrine de celle qu'il aimait. Il avait eu pitié de son histoire, pourtant, sa proposition étais bien trop cruelle, le jeune garçon ne comprenais pas que son peuple tout entier souffrais telle que la jeune Louison. Seulement, seul Louison avait eu le cran de se rebelle, au prix de sa vie. Les larmes se firent plus nombreuse, tombant larmes après larmes sur le corps inerte de Louison. Son père se leva et le prit dans ses bras le fils qu'il aimait tant, celui qui lui avait sauvé la vie au prix de celle qu'il aimait.

Maïwenn

Les rideaux se fermèrent enfin, indiquant la fin de la pièce. Je me releve en époussetant la jupe. J'enlève la fausse épée de ma poitrine pleine de jus de framboise et Maël essuya ses joues mouiller, pleine de jus de framboise aussi. En fait, nous somme tous les deux peint au jus de framboise, nous somme le prince et la princesse des framboise ! Inclinez-vous devant notre framboisité.

- On a réussis ! m'exclamais-je.

- Evidemment, on est les meilleur Alexis et Louison du monde !

- T'as raison. En attendant, j'aime définitivement Louison.

- Elle a trahis tout le peuple.

- Et alors ? Et elle n'a trahis que les nobles dont son chéri, Alexis, donc toi.

- Tu insinue que je suis ton chéri ?

- Non ! Pas du tout ! D'où te viens cette idée ? Pfeuh...

Il m'embrasse. Il m'embrasse comme jamais personne ne m'avait embrassé. Je réponds à son baiser qui a un gout de framboise. Nous nous interrompons enfin et nous nous regardons fixement avec amour. J'entendis un sifflement et me retourna pour découvrir Gwenvael, un sourire scotché au visage :

- Un prince et une princesse qui s'embrasse réellement devant moi. J'en ai toujours rêvé ! Surtout de les voir couvert de sang !

- C'est du jus de framboise.

- C'est du pareil au même, il ne faut pas faire attention à ce genre de détails ennuyeux...

Je rigole doucement avant qu'il ne reprenne sur un ton plus brusque :

- Par contre, je n'ai rien contre le prince charmant mais si jamais toi, Maël, tu lui fais du mal, je te casse la figure sa te vas ?

- Je vais essayer de ne pas lui faire de mal alors !

- Je te le conseille fortement...

- Les jeunes ! cria le metteur en scène. Je voudrais que Maël, Maïwenn et Pat' vous veniez !

Je regarda Maël avec inquiétude. Il me sourit et m'emmena vers le metteur en scène. Le dénommé Pat', celui qui jouait le roi, arriva lui aussi. A côté de notre metteur en scène se trouvait deux personnes totalement inconnues. Il déclara :

- Bon, les enfants, je vous présente M. et Mme.Clarkson, des grand réalisateur. Il travaille en ce moment même sur un nouveau projet et n'ayant pas d'idée de film, ils sont venu voire les pièces du lycée Shakespeare et ils ont particulièrement apprécié Vivre avec moi ou mourir. Ils ont décidé défaire de cette pièce un film.

- Effectivement, continua la dame. Les premières scènes seront filmé dans une semaine tout au plus, histoire d'obtenir tout le matériel nécessaire à la réalisation du film. Etant les trois joueurs principaux de la pièce, je vous offre l'opportunité de l'annoncer à vos compagnons. Les rôles resteront les même ainsi que toute la pièce, j'ai littéralement adoré.

- Merci madame, répondis Pat'. On va leur annoncer de ce pas.

J'ai du mal à contenir ma joie, je vais jouer un des rôles principaux d'un film ! Après avoir salué nos interlocuteurs, nous rejoignons les autres acteurs qui nous regardent d'un air inquiets :

- Bien, le metteur en scène nous a parlé, commença Maël. Et...

- Et Vivre avec moi ou mourir sors en film !!!!!! criai-je comme une hystérique. On garde nos rôles et tout !!!!

Des cris de joie s'élevèrent dans la salle. Quelqu'un alluma sa mini enceinte et mis la musique à fond pour que nous puissions tous entamer notre petite dance de la joie. Les autres nous regardaient avec jalousies mais on s'en fichait. On allait tourner un film !!! Maël me prit dans ses bras et m'embrassa. Décidemment, le bonheur est un tissu au quelle je m'accrocherais comme si ma vie en dépendait...

Fin

Voilà, c'est déjà la fin, je suis désoler si vous vouliez lire une fiction plus longue mais voilà... Après, dites moi si vous voulez que je fasse un tome 2, qui sera plus long cette fois ! Merci d'avoir lut ma fiction et n'hésiter pas à voter et commenter et de me répondre !

Kiss les gens, je vous aime !!!

Crazy dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant