Chapitre 5

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Réécrit

Après avoir rempli mon plateau de différents plats, je rejoins Léane et Clémence et m'assoies à côté d'elle. Pendant que je mange, Clémence finit par dire :

- Je t'adore déjà tu sais, ça fait deux ans que je tente de casser Célia et je n'ai jamais réussis, t'es trop forte, tu vas être la comédienne du siècle. Comment t'as fait ça ? Faut vraiment que tu m'expliques !

- Calmes toi, je ne fais rien de spéciale, j'improvise, c'est tout. Et puis, je trouve sa cool de faire rire les autres alors je continu, mais tu sais, sa peut tomber sur n'importe qui, sa tombe sur la personne qui se trouve au mauvais moment, au mauvais endroit.

- Oui bah en tout cas, c'est trop cool !

- Qu'est-ce qui est trop cool ?

Je lève la tête et vois Maël qui s'assoie face à moi. Je n'ai pas le temps de répondre que déjà Clémence dit à toute vitesse :

- Maïwenn a fait une impro trop cool dans la chambre tout à l'heure. La pauvre Célia en a fini par sortir en fulminant, j'ai trouvé sa trop génial, tu devrais la voire faire, je te jure, elle joue magnifiquement bien !

- Je suis au courant, j'ai fait partit de ses victimes et effectivement elle joue très bien la comédie... Tu vas jouer qui dans la pièce de fin d'année ?

- Louison et toi ?

- Alexis.

- Cool, alors j'ai un prince devant moi ?

- Pas vraiment, ou alors, je suis le prince de la gaffe.

Je rigole à sa blague. Elle n'était pas extraordinaire je l'avoue mais Maël a son petit charme... Oh non, je deviens comme les fifilles qui roucoulent pour un rien !

Léane me regarde et devant mon regard horrifié, elle comprend immédiatement ma pensée et explose de rire. Ce n'est pas pour rien qu'elle est devenu  ma meilleure amie, on se comprend sans même parler !

Maël et Clémence la regarde d'un air étonné ce qui me fait exploser de rire à mon tour. J'adore quand les gens ne comprennent pas notre délire ! Faut pas chercher, je suis définitivement bizarre...

- Quoi ? demande Clémence enfin, n'ayant toujours pas compris.

- Rien, c'est entre Léane et moi, vous ne pourriez pas comprendre, sa remonte au moins jusqu'à avant les dinosaures ce délire !

- Tu as le don de tout voire en grand toi... s'exaspère Maël, ce qui me fait sourire.

- Toujours. Si on ne voit pas grand, toute notre vie sera petite, et c'est tout le contraire de ce que je souhaite.

Il secoue la tête, l'air désespérer avant de dire :

- Bon, j'étais venu pour t'emmener à Shakespeare, ton premiers cour commence dans une demi-heure, pile le temps qu'ils faut pour manger la moitié de ce qu'il y a sur ton plateau, ce qui sera largement suffisant, et de foncer au lycée. Actives toi.

En entendant ses mots, il me faut une petite seconde de réflexion avant d'attraper mes couverts et d'enfourner le plus d'aliments que possibles dans ma bouches...

Vivre avec moi... ou mourir...

- Loyal susumuths ! Mon royaume est attaqué de toute part, s'écria le roi susumuth à toute l'assemblée se tenant devant lui. Nous devons le protéger, et pour cela, je vous envois repousser nos ennemis afin de protéger nos femmes et nos enfants ! En tant que grand, royal et majestueux...

- SUSUMU !!!!! cria un susumuth sans permission, fous de joie.

- On ne m'interrompt pas jeune susumuth ! On n'interrompt jamais, au grand jamais, le royal, tout puissant Susumu, le seul et unique roi de ce pays ! Alors partez mes loyal susumuth ! Partez et repoussez les ennemis, partez pour rétablir l'ordre et la prospérité dans mon peuple !

Les susumuths applaudirent avec ardeur. Ils rétabliraient l'ordre dans le royaume, c'était certains pour le roi.

Louison, se tenant en retrait, derrière un grand rideau, pouvait entendre tous ce qui se passait. Le plan fonctionnait à merveille. Les susumuths partis en guerre ne pourraient plus protéger le royaume suffisamment. Elle souris d'un air carnassier, son armée était prête, elle anéantirait le roi Susumu, elle en était convaincu.

Elle allait partir discrètement, comme elle était entrée, lorsqu'un garde entra dans la pièce et la vis. La jeune fille ne perdis pas une seconde, ce garde l'avait vu et personne ne devait savoir pour elle, elle sortit un poignard d'un pan de sa robe et le lança dans la gorge du grade qui s'effondra au sol. Il sera retrouvé quelques jours plus tard, mais, le temps que son assassin soit identifié, Louison aura déjà pris la tête de ce pays.

Elle s'approche du cadavre et regarde le visage du corps en grimaçant. Cet homme était sûrement père d'une famille, attendant la fin de son service à la cours royales pour enfin rentrer chez lui et pouvoir serrer dans ses bras sa femme et ses enfants.

Louison savait tous sa, le ressentiment lorsqu'un père disparait, le sentiment de manque qui s'intègre peu à peu en soi. Elle avait perdu son père elle aussi, pourtant, elle ne ressentit aucun remords à l'avoir tué.

Elle prit le manche du poignard et le sorti de la gorge de l'homme d'un mouvement sec et essuya la lame sur son uniforme. Ensuite, elle le rangea dans le pan de sa robe et tourna les talons afin de continuer la mise en œuvre de son plan démoniaque...

Crazy dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant