Chapitre 6

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Je m'installe derrière un pupitre à côté de Maël et le prof commence son cour :

- Bien, maintenant que vous êtes tous assis, je vous explique le sujet de ce devoir. Vous allez devoir créer une mini pièce et la jouer devant toute la classe par binôme. Maël, comme tu es le mentor de Maïwenn, je ne te laisse pas le choix, tu dois te mettre avec elle, désoler.

- Ça ne me dérange pas le moins du monde...

- Tant mieux car tu n'as pas le choix. A présents, vous pouvez commencer, j'espère que votre pièce sera la meilleur !

Je me tourne vers Maël qui a déjà sortis des feuilles et de quoi écrire dessus. Je lui demande :

- Bon, on fait quoi ?

- T'es pas censée savoir inventer des pièces toi ?

- Non, moi je suis la fille qui fait de l'impro et toi, tu es la victime.

- C'est du pareil au même. Bon, je propose un fermier qui parle mal et une mamie avec son chat. Le fermier c'est le fils. Sa te vas ?

- Pourquoi un fermier et une mamie ?

- Parce que j'aime bien les vaches et je te vois bien très vieille, une antiquité tu vois ?

- Merci, c'a fait toujours plaisir mais comme j'aime bien les chats, je suis d'accord. On commence ?

- C'est parti !

C'est ainsi que ce passa ma première heure de cours, à écrire une pièce de » théâtre avec Maël, c'était sympas. Malheureusement, aujourd'hui s'enchaine deux heures l'une après l'autre et donc, le moment de passer sur scène ne tarda pas à arriver...

- Bon, première heure terminer, vos pièce doivent être monté, maintenant, vous allez passer chacun votre tour sur scène pour montrer votre travail. Qui veut passer en premier ?

Evidemment, personne ne lève la main. Le prof interroge un élève au hasard :

- Bon, comme j'ai envie de voir ce que vos la petite nouvelle, Maïwenn, Maël, c'est à vous.

En fait, c'était pas du hasard... Pourquoi tant de haine dans un si petit corps ! Maël sort de son sac un foulard et un chapeau de fermier. Il me donne le foulard et mets le chapeau sur sa tête. Je lui lace un regard interrogateur et il me répond simplement :

- Mon coloc est designer, j'aurais pas mal de costume avec lui, les essais rater, je récupère tout, c'est cool hein ?

Je rigole et me dirige vers l'estrade, suivi de Maël. J'attache le foulard autour de ma tête et courbe le dos en prenant mon manteau que j'ai roulé en boule pour mon chat. Je ressemble trop à une grand-mère et son chat ! Maël, quand à lui, prends un stylo de sa trousse et le met dans sa bouche et met ses main dans les poche de son jean. Les déguisements sont définitivement nuls. Pourtant, nous commençons tous de même, c'est Maël qui prends la parole le premiers :

- M'man !! T'as mis où l'cidre !

- J'lai donné à Fifi pour son anniversaire !

- J'réserve l'cidre pour quand j'rentre ! Pas pour qu'tu l'donnes à un vieux miauleur !

- Fifi n'est pas un vieux miauleur ! Et d'toute façon, tu bois trop !

- M'man, j'suis plus un gosse !

- Non, mais après l'état d'gosse, on passe à l'abrutit !

- Tu penses que j'suis un abrutit ?

- Oui ! Un abrutit alcolo qui picole son cidre comme de la limonade !

- J'suis p't'être un abrutit alcolo mais toi t'es qu'une vieille mégère avec un râleur de chat !

Je lui balance le « chat » sur la face et il recule d'un bond.

- Voilà Fifi ! Montre lui ce que tu sais faire !

Maël lève la main comme pour me donner une claque mais avant même qu'il est le temps de rabaisser sa main pour me frapper, je m'effondre sur le sol en gémissant de douleur :

- On ne frappe pas sa pauvre mère ! Regarde comme je souffre par ta faute ! Arg, je me meurs !

- T'as combien sur ton héritage m'man ?

- J'sais pas ! Je souffre !

- J'espère que j'fais une bonne affaire alors...

Sur ce, il tourne les talons pour rejoindre le fond de la classes. Je me relève en souriant et Maël me rejoins, tout sourire. Le prof, après quelque seconde de réflexion, dire enfin :

- J'avoue que cette pièce étais pas trop mal, Vous êtes loin de Molière mais je suis sure que s'est un bon début. C'est très bien, vous avez mis l'échelle de la réussite de cette classe haute... Voyons ce qu'on a après...

Je rejoins ma place en souriant, j'ai réussis le premiers teste ! Je suis trop fière et trop contente, je vais exploser de joie. Maël me chuchote :

- Eh ! Ne t'émerveille pas pour si peu, le jour de la pièce, tu risques de gonfler tes chevilles et je vois mal mon personnage tomber amoureux d'une Louison au grosse chevilles !

Je rigole te lui donne un coup dans les côtes. Il fait semblant d'être blessé pendant que je lève les yeux au ciel. C'est la première personne ayant réussis à avoir le dernier mot avec moi, et aussi la dernière...

Vivre avec moi... ou mourir...

Louison continu son chemin dans les couloirs du château jusqu'à rencontrer le magistrat l'ayant coupé lors de la réunion. Il l'arrête avec son bras. Louison le regarde droit dans les yeux, d'un regard menaçant mais l'homme face à elle a le même regard.

- Vous êtes bien demoiselle Louison ?

- Vous ne m'auriez pas arrêté si ce n'étais pas le cas.

- Vous avez raison.

- Toujours.

- Je ne vous aime pas.

- Tant mieux, ce sentiment est partagé alors !

- Et je n'aime pas que vous interféré dans les décisions du conseil.

- Ecouter Sir de pépélaôuschock, je me fiche de votre avis, votre pouvoir viens seulement du conseil et vous avez peur que je vous le retire. Je comprends totalement cette peur et sachez que je me fiche de votre opinion au plus haut point. Oui, je peux faire disparaitre le conseil, croyez moi mais je me fiche que ce conseil existe ou non. Alors oui, j'ai interféré durant la décision du conseil mais c'était pour le bien du peuple. Vous étiez prêt à sacrifier des milliers de personnes pour sauver vos propres intérêts. Le peuple avait besoin de renfort, je leur en ai donné, cela me suffit.

- Vous vous prenez pour Jeanne d'Arc, c'est ça ?

- Ce n'était pas mon attention mais j'aime bien l'idée. Maintenant, si vous pouviez m'excuser, je dois partir. Et les raison ne vous concernent pas. Au revoir.

Louison poussa le bras de son assaillant et continua sa route tranquillement...


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