- Alors ? Prête pour le grand jour, me demande mon père.
- Un peu nerveuse mais ça va.
Aujourd'hui best le grand jour tant attendu, ce soir, Vivre avec moi ou mourir sera jouer devant tous les parents d'élève ainsi que quelque inviter spéciale qui nous offrirons peut-être une chance de participer au casting de grand film. J'ai le trac. Mon père m'emmène jusqu'à la salle du spectacle pour la répétition générale et me dépose devant Maël qui m'attends tous sourire. Je dis au revoir à mon père et descends de la voiture pour dire bonjours à Maël :
- Coucou !
- Salut ! Toi aussi tu stress pour ce soir ?
- A mort !
- Merci, ça me rassure que je ne sois pas seul...
- Heureusement qu'il y a d'autre pièce avant le nôtre !
Effectivement, avant la pièce où Louison entrait en scène, d'autre pièce de théâtre proposé par mon école était jouer avant la nôtre qui étais la dernière de la soirée, de quoi bien stressé avant ma pièce. Bien sûr, je joue des rôles récurant dans les pièces précédentes, genre, une bonne femme assise dans le même salon de thé que l'héroïne où une personne dans la foule mais mon gros rôle est celui de Louison, et je ne dois pas me loupé ce soir car je n'aurais qu'une seule chance... Maël m'emmène à l'intérieure et toute la journée, nous n'avons fait que répéter, enfiler des costumes, se préparer pour toute les scènes, installer la salle... La répétition générale fut un succès, n'empêchant pas le stress de continuer à monter au fur et à mesure que l'heure finale approchait...
Vers 19 heures, à l'heure où le début du spectacle commençait, on m'installa au côté de Maël pour l'habillage, la coiffure et le maquillage. Des dizaines de personne s'agglutinait autours de nous afin que nous puissions briller de mille feu sous les projecteurs. Sans vouloir me vanter, le résultat est ravissant. Ma robe rouge en soie me va à ravir et la coiffeuse à attacher mes cheveux en tresse africaine. Mon maquillage n'étant pas trop voyant, je l'aimais bien. J'étais parfaite, tout comme Maël dans son costume de prince. Des applaudissements venant de la salle se firent entendre, marquant la fin d'une pièce, le début d'une autre. Le metteur en scène cria :
- Vivre avec moi ou mourir en scène ! Le rideau se lève dans trois minutes !
Je regarde Maël et sentis la boule dans mon estomac me peser. Il me prit la main et nous nous avançâmes jusqu'à la scène, derrière les rideaux pour voir le public entre les trous.
- T'as vus le monde qu'il y'a ! m'exclamais-je.
- Oui, je suis juste à côté de toi je te rappelle, et les inviter spéciaux sont placer là-bas, à droite !
- Super... T'aurais mieux fais d'éviter ce détails, ça me stress.
- Moi aussi...
- Bon, allez, en place, on lève le rideau dans une minute ! cria encore le metteur en scène.
- J'y vais, dis Maël avant de me poser un baiser furtif sur ma joue. Bonne chance.
Je rougis avant de me mettre à ma place. Le metteur en scène présenta la pièce de l'autre côté du rideau et trois coup de bâtons martelèrent le sol avant que les rideaux s'ouvre. A cet instant, je n'étais plus Maïwenn, j'étais Louison...
Vivre avec moi... ou mourir...
Tandis que Louison prenait le thé avec le roi et le jeune Alexis, quelque jour après le départ des troupes, un garde entra en trombe dans la pièce :
-Seigneur Susumu ! Nous sommes attaquées de toute part !
-Eh bien envoyer nos troupe repousser l'ennemi !
-Toutes nos troupes restantes sont déjà au combat mais ils sont trop nombreux ! Nous n'avons pas assez d'hommes, vous devez fuir !
Les regards du roi et d'Alexis étaient affolés. Louison, quant à elle souriait à plaine dents, une expression diabolique au visage. Elle tira de son pan de robe son petit poignard avant de le lancer dans la gorge du susumuth.
-Louison ! Que faite vous ! C'est un susumuth, pas notre ennemi !
-Eh bien messire Susumu, je pense que nous avons des ennemis contraires dans ce cas.
Sur ce, elle ouvrit la porte refermer à clé par le garde à présent sans vie. Un soldat lui obéissant apparut alors, lui donnant une épée et un heaume qu'elle posa sur sa tête, le restant de ses cheveux au vent. Elle pointa le bout de son épée sous le menton de Susumu, apeuré :
-Rendez-vous, et vous serez tous épargner.
-Enfin, Louison, que faites-vous ? Nous sommes du même clan vous et moi. Depuis toujours !
-Je n'ai jamais été de votre côté Susumu, vous êtes tellement naïf vous et votre peuple tout entier ! Vous avez envoyé des soldats à une guerre non existante, les éparpillant dans les quatre coins de votre royaume qui sera bientôt le mien !
-Je ne vous laisserais pas faire ! hurla Alexis avec courage.
-Enfin, tu serais bien mieux à régner à mes côté ! Imagine tous les droits que tu gagnerais ! Ta vie serait tellement plus simple ! Il suffit juste d'éliminer le roi !
- Jamais ! Je ne tuerais jamais mon père ! C'est un roi aimant ! Vous serez un poids pour le royaume ! Je préfère encore mourir que de vous voire sur le trône !
- Soit.
Louison se sentait trahis, encore, comme quoi, le bonheur n'est qu'un tissus fragile de rêve se craquant au moindre faux mouvement...
VOUS LISEZ
Crazy dream
Short StoryÊtre une nouvelle élève dans un lycée reconnus peut s'avérer troublant. Mais être dans un lycée où la comédie et la tragédie sont considérés comme matière principales peut l'être encore plus. Lorsque Maïwenn, jeune fille de 17 ans, devra intégré un...